Sous l’Ancien Régime, le choix du prénom est restreint et répond à des normes liées à la religion. Le Catéchisme du Concile de Trente impose que l’enfant baptisé porte « un nom qui doit être celui de quelqu’un qui ait mérité, par excellence de sa piété et de sa fidélité pour Dieu, d’être mis au nombre des Saints »
On utilise souvent le prénom de la marraine ou du parrain voire ceux des grands-parents.
Cette habitude sociale est une manière de montrer son attachement aux générations précédentes, à la lignée familiale mais aussi à sa région.
Ainsi, le choix des prénoms est limité et la diversité des prénoms est faible.
En Auvergne, la tradition est respectée comme le montre ce tableau de répartition des prénoms dans la généalogie Achon :
Entre le XVIIe siècle et aujourd’hui, sur 575 individus enregistrés, le prénom Jean et ses dérivés : Jean-Baptiste, Jean-François, Jean-Joseph, Jean-Marie, Jean-Pierre mais aussi James et Jehan arrivent à la première place et ont été transmis 116 fois.
La version féminine, Jeanne, n’arrive qu’en seconde position derrière Marie mais, a été transmise, tout de même, 38 fois :
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Bel exemple de lignée familiale, n’est-ce-pas !
Et vous, avez-vous des prénoms récurrents dans votre généalogie ?
Sources : Wikipédia
Fichiers Hérédis : Généalogie Achon
Je n’avais pas pensé à répertorier les premiers prénoms de mes ascendants, je vais m’y coller … une chose de plus à faire … J’ai regardé tout de même rapidement, beaucoup de Jean, de Marie, de Jeanne, Pierre, Jules, Eugène, Louis … et d’autres il faudra que je fasse les pourcentages.
Mes Gascons se nomment tous Guillaume, mes Lozèriens : Pierre et les bourguignons Edmé.
Du XVIIème au XIXème siècle à Nice 90 % des filles s’appelaient Maria et surtout Maria accompagné d’un autre prénom : Maria Cattarina, Maria Francesca, Maria Luiggia, etc. Ma grand-mère et ses sœurs s’appelaient encore Françoise, Marie et Louise !