La semaine écoulée a été riche de découvertes.
Lorsque j’ai débuté mes recherches généalogiques maternelles, je me doutais que mes ancêtres étaient normands ; mais j’ai trouvé que certains avaient émigré.
En effet, toutes les branches issues du côté du père de ma grand-mère maternelle prennent leur source en terre armoricaine… Plus exactement dans le Finistère dans la région du Léon !
Des gens de la terre qui ont migré dès le XVIIIe siècle vers le Calvados, en passant par l’Orne visiblement poussés par la misère qui les a incités à chercher du travail loin de chez eux.
Je travaille particulièrement sur ces branches depuis le salon généalogique organisé par la Mairie du XVe arrondissement de Paris, les 11 et 12 mars dernier.
J’ai adhéré au C.G.F (Cercle Généalogique du Finistère) afin d’accéder à leurs bases de données car les Archives Départementales n’ont malheureusement pas encore tout numérisé.
Le travail effectué par les bénévoles du C.G.F m’a permis de trouver les dates de naissance, mariage et décès de plusieurs couples sur plusieurs générations. La recherche par famille m’a également permis de trouver les enfants de chaque couple.
J’ai ainsi enregistré quelques 96 individus supplémentaires à mon arbre… Un grand bond en avant qui me transporte au XVIIe siècle !
J’ai puisé du pur jus armoricain avec des patronymes comme : Rivoalen, Coatalem, Hergouarch, Kermollier… ;
des prénoms comme Efflam, Bizien… ;
des coutumes comme des décrets de mariage dit Bodister ou Crechonvel. Il s’agit du consentement donné par sa famille à un enfant mineur demandé en mariage et orphelin d’un de ses parents ;
des lieux comme Ploujean, Plougastel Daoulas, Irvillac, Plouégat-Moysan, Botsorel, Plouézoc’h, Guimilliau…
Des villages que je ne connaissais absolument pas et que j’ai découvert, il y a peu.
Si ces endroits sont infiniment agréables à visiter, c’est surtout la sensation de pénétrer sur des lieux apaisants semblables à un giron maternel, qui m’a envahit… L’impression d’être à la maison et de m’y sentir bien et cela sans savoir que mes ancêtres y avaient vécu !
Et vous, vous est-il déjà arrivé d’éprouver ces sensations ?
Sources : Carte de Cassini – BNF Gallica
Enclos paroissial de Guimilliau – Collection personnelle
pour moi aussi, j’ai vécu cette sensation d’être « chez moi » lorsque je suis allée visiter les villages du Béarn et du Sud-Ouest où ont vécus les Loumiet.
Mêmes sensations lorsque j’ai remonté l’ascendance de mon Grand-Père paternel, en Lozère où je ne suis jamais allée, j’y étais chez moi et je peux parler d’eux des heures entières, alors que j’ai plus de difficultés à le faire avec mon ascendance bretonne, sans en trouver la raison.
Ce doit être le pays qui veut ça ! Lorsque je « traque » mes ancêtres dans la forêt de Brocéliande, tout me plaît et me charme !
Et alors, comme dit Rimbaud, j’ai l’impression que :
« Elle est retrouvée. Quoi ? L’éternité ! »
Toujours gros d’émotion, ce genre de découverte !
Cela doit être très excitant de découvrir tout à coup tout un pan de sa généalogie. Je te souhaite de belles découvertes.