A Jeanne…
Si il y a une gourmandise liée à la généalogie sur les réseaux sociaux, c’est bien la chouquette.
Il existe même une #TeamChouquettes… Et oui ! Il s’agit d’un groupe de généalogistes (je pourrai en dénoncer plusieurs, j’ai les noms 😈 ) qui a participé aux formations et/ou aux #MatinsMalins organisés par la Revue Française de Généalogie et tous friands comme moi des chouquettes !
Côté histoire : C’est au XVIe siècle que POPELINI, pâtissier italien attaché à la cour de Catherine de MEDICIS, perfectionne un dessert réalisé à base de pâte à chaud (pâte desséchée sur le feu) et créé par son prédécesseur, un certain Pantanelli et qu’il appelle popelin ou poupelin.
POPELINI fait également frire ses petits choux… Le pet-de-nonne est né !
Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que Jean AVICE, pâtissier de TAILLERAND améliore la pâte à chaud qui devient la pâte à choux. Et c’est un de ses apprentis, le futur célébrissime, Antonin CAREME, qui lui donne ses lettres de noblesse.
Côté cuisine : Les chouquettes sont confectionnées avec de la pâte à choux.
Pour réaliser 40 pièces environ, il faut :
1/4 de litre d’eau ou moitié eau-moitié lait pour des chouquettes plus moelleuses
100 g de beurre
150 g de farine
1 cuillère à soupe rase de sucre
1/2 cuillère à café de sel
1/2 cuillère à café de levure
3 œufs
Un sachet de sucre vanillé
Sucre perlé
Mettre l’eau, le sel et le beurre coupé en morceaux dans une casserole et porter à ébullition.
Retirer alors la casserole du feu et ajouter d’un seul coup la farine et la levure.
Remuer avec une cuillère en bois jusqu’à ce que la pâte se décolle toute seule des bords.
Ajouter la cuillère de sucre et le sucre vanillé puis un œuf entier battu.
Mélanger énergiquement jusqu’à absorption complète.
Recommencer avec les 2 autres œufs.
Déposer des petits tas sur une plaque recouverte de papier sulfurisé à l’aide d’une poche à douille ou d’une cuillère à café.
Ajouter des grains de sucre perlé.
Mettre à cuire dans le four préchauffé à 210° pendant 15 à 20 minutes.
La recette de base de la pâte à choux permet de réaliser également un large éventail de gâteaux, tous aussi délicieux les uns que les autres : chou à la crème, religieuse, éclair, croquembouche, divorcé, salambo, Paris-Brest, profiteroles, Saint-Honoré, Pont Neuf… Tout un monde de douceurs 😍
Dans ma famille, nous avions un gâteau particulier réalisé par une de mes tantes. Elle confectionnait des cygnes qu’elle nous servait chaque fois que nous allions la voir. C’était un gros chou garni de crème Chantilly, dans lequel elle plantait deux ailes, avec un S pour former le cou et la tête du volatile, le tout en pâte à choux, bien sûr.
Petite, j’étais subjuguée par ce « chef d’œuvre »… J’en garde un souvenir nostalgique !
Dans la famille de Mr, c’est Jeanne, sa maman, qui utilisait la pâte à choux en version salée. Elle réalisait des pommes dauphines « à tomber parterre » dixit ses huit petits-enfants et ses treize arrières petits-enfants.
Et voilà un billet totalement chou (quette) !
D’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !
Sources :
Wikipédia.fr
Heredote.net
Images : Collection personnelle