–Bonjour !
Alors, comme ça… on fait la Révolution ! ça ne va pas !
–Mais si… ça ira, ça ira… Nous remontons le temps jusqu’à la Révolution française !
En 1789, face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États Généraux. Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays.
Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque celle de la Révolution française.
Ce sont 1200 députés qui se massent dans une salle spécialement construite pour l’occasion.
Louis XVI ouvre la séance par un discours dans lequel il rappelle les circonstances qui l’ont conduit à cette convocation et ce qu’il attend des États Généraux.
En roi pacifique, il se déclare « le premier ami de ses peuples ».
Mécontents et conscients des attentes du pays, les députés du Tiers État exigent une constitution qui limite les pouvoirs du roi, détaille les droits du peuple et envisage l’abolition des privilèges du clergé et de la noblesse.
Pendant ce temps dans les campagnes du Laonnois, garde-manger de Paris, le prix du blé est au plus haut et la population ne peut plus se nourrir. Et pourtant les greniers du Laonnois, qui sont aux mains des riches spéculateurs, regorgent de céréales.
Mi mai, les convois de céréales vendus à prix d’or sur Paris sont attaqués et pillés. Les émeutiers imposent aux gros propriétaires (noblesse et clergé) la vente à un prix juste .
C’est ainsi qu’à Gizy, le 12 mai 1789, on procède à l’inventaire des greniers, en majorité, propriété du Séminaire de Laon dont le Père supérieur est seigneur de Gizy.
En parallèle, l’Abbé Joret, curé de Gizy, va dresser la liste commentée des « nécessiteux « de Gizy .
JORET FRANCOIS JOSEPH , prêtre curé de Gizy, Doyen du détroit de Bruyère, fils de François JORET, marchand de Vins et Marie Louise COLLARD, refusa de prêter les divers serments des prêtres à la Révolution auxquels on voulait l’astreindre.
Il signe pour la dernière fois le registre d’état civil de Gizy le 14 mai 1791 pour le décès de Jean Baptiste Longuet . Le 29 novembre 1791, un décret prescrivait aux ecclésiastiques de se présenter, dans la huitaine, devant la municipalité du lieu de leur domicile et d’y prêter le serment civique dans les termes de l’article 5 du titre II de la Constitution :
« Je jure d’être fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution du royaume, décrétée par l’Assemblée nationale constituante aux années 1789, 1790 et 1791 »
(décret du 3 septembre 1791. Tit. II, art. 5).Il fut emprisonné à Laon, après avoir retrouvé sa liberté, il se retira à St Marcel sous Laon, où il rendit des services aux catholiques de la ville.
(Source Philippe HANYS)
Il décède à Laon, le 25 janvier 1813.
–Dis voir, il ne faisait pas bon vivre durant cette période !
– La faim est une des causes de cette sinistre période !
– La fin justifie les moyens !
A demain !
Encore de très intéressants documents ! Et vraiment bien écrits et lisibles…
Là encors que de renseignements précieux avec ces documents, émotion à lire les observations sur les nécessiteux
Je ne suis pas certaine que ta chipie n ait pas eu l’idée de « se faire la malle «