Ici, la vieille malle…
Aujourd’hui, uh, la la… je suis seule…
Ma propriétaire a eu l’audace de m’abandonner pendant deux jours ! Elle s’est échappée à Courseulles-sur-Mer en Normandie, histoire de « changer d’air », comme elle l’a dit !
Mais franchement, ne pouvait elle pas m’emmener ? Après tout, je rêvais de visiter ces fameuses plages du débarquement !
En Normandie, entre Gray-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer, Juno Beach était le coin de sable réservé aux troupes canadiennes et britanniques lors du débarquement des forces alliées le 6 juin 1944.
Un véritable lieu de mémoire que j’aurais adoré explorer !
Pour éviter de susciter des soupçons chez les Allemands, chaque secteur a reçu un nom de code, tels que Omaha, Utah, Sword, Gold et Juno.
À l’origine, Juno devait s’appeler « Jelly Fish » (méduse), mais cette idée a fait un flop.
On a donc opté pour « Juno », qui était le prénom de l’épouse d’un lieutenant-colonel – parce que, apparemment, c’était plus sérieux.
Le Débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, constitue sans nul doute l’opération militaire la plus complexe jamais orchestrée.
Ce matin-là, sur les 135 000 Alliés qui débarquent ou sont parachutés en Normandie, 14 000 sont Canadiens, ce qui fait du Canada, le troisième pays pourvoyeur de troupes après les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Certains ont débarqué sur Juno Beach à l’aube du 6 juin 1944. D’autres habitaient sur la Côte de Nacre et attendaient les Alliés depuis de longs mois.
Premier port libéré, la commune a été le siège d’une intense activité jusqu’à la mise en service du port artificiel d’Arromanches.
Le Centre Juno Beach, unique musée canadien des Plages du Débarquement, raconte l’effort de guerre civil et militaire de toute la population au Canada et sur les différents fronts durant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, Courseulles-sur-Mer est sans conteste la station balnéaire la plus « branchée » de la Côte de Nacre, avec son port de pêche qui anime la vie locale. Qui pourrait résister à l’appel de la plage centrale, avec sa jetée en bois ?
Et que dire de la digue piétonne de 600 mètres, bordée de ces petites cabines de plage blanches si charmantes ? Un vrai parcours de santé…Une promenade qui promet des heures de divertissement…
Uh la la, j’aurais tant aimé y aller !
Sources :
coeurdenacretourisme.com
Images : collection personnelle