Depuis plus d’un an, je participe au Challenge #1J1Ancetre, #1J1Collateral, le but étant de mettre en lumière un aïeul ou un collatéral né, marié ou décédé à la date du jour.
J’ai, d’ailleurs, écrit un petit billet sur le sujet, à lire ICI
Mon ancêtre du jour se nomme Guillaume KERVOLLIER.
Il est mon Sosa 478 et il est le fils de Yves et de Anne GUILLOU, Sosa 956-957.
Comme la plupart de mes ancêtres bretons, je suppose qu’il a travaillé la terre.
Le 30 juillet 1726, à Plouégat-Moysan (29), il a épousé, à l’âge de 22 ans, Marguerite LE MERCIER, orpheline et mineure, Sosa 479.
Marguerite a bénéficié, comme il était d’usage en Bretagne au XVIIIe siècle, d’un décret de justice pour se marier lorsque l’on était orphelin de père.
Le couple a eu 12 enfants dont la moitié n’a pas atteint pas l’âge adulte.
Ancêtre du jour dit visite sur les sites de Généanet et Filaé afin de trouver les informations manquantes : il se trouve qu’aujourd’hui, j’ai découvert les dates de décès de Guillaume et de Marguerite.
Une vérification sur le site du Cercle Généalogique du Finistère me confirme l’exactitude des données.
Guillaume est décédé le 24 mai 1754 à l’âge de 50 ans, au Manoir de Kervingant à Trémel (Côtes d’Armor), mais il a été inhumé dans le cimetière de Plouégat-Moysan (Finistère) situé à 3,5 kms de Trémel.
Marguerite est décédée, à l’âge de 64 ans, le 2 février 1769 à Plouégat-Moysan.
Une recherche rapide sur Internet me permet de visualiser Kervingant.
Construite au XVIe siècle, cette bâtisse a d’abord été un manoir, puis une ferme.
Autrefois, l’habitat breton répondait à diverses normes de construction.
Découvrez-les , ici :
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/les-maisons-logis-fermes-et-dependances-sur-le-territoire-de-tremel/2b06727a-edef-4bcc-a712-a06af766c73e :
Aujourd’hui, Kervingant est une demeure vouée au tourisme comme le montre la photo de mise en avant.
Le fantôme de Guillaume rode-t’il encore autour de ces belles pierres ?
J’irai sans doute le découvrir à l’occasion, en attendant, je suis ravie et émue de voir les lieux où ont vécu mes ancêtres.
J’adore ces belles bâtisses bretonnes qui ont du caractère. On imagine bien la vie d’antan, austère et difficile avec souvent une famille nombreuse à nourrir.