En cette veille de Noël, des petites mains ont aidé Ma Cuisine Ancestrale à réaliser la dernière recette de l’année.
Les nonnettes sont nées dès le Moyen-âge et baptisées ainsi, du fait, que les nonnes fabriquaient des pains d’épices dans leur couvent pour les vendre aux voyageurs des diligences puis des trains au XIXe siècle.
Cette spécialité est originaire de Reims, où elle est exclusivement fourrée à la marmelade d’orange, glacée au blanc d’œuf et au miel de fleurs et sur la réputation du pain d’épices de la ville, qui comptait au milieu du XVIIIe siècle une douzaine de maîtres pain d’épiciers.
Les nonnettes s’exportaient grâce aux foires de Reims, vers Paris et les grandes villes du nord et de l’est.
L’archichancelier de l’Empire, Cambacérès, se faisait expédier des nonnettes régulièrement… Princes et nobles en étaient friands, et, à la Cour, il était d’usage d’en offrir aux visiteurs.
Le petit palet de pain d’épices devenait ainsi, au XVIIIe siècle, l’une des spécialités pâtissières phare de la ville de Reims.
Aujourd’hui, seule la Maison Fossier connue pour ses fameux biscuits roses fabrique encore les nonnettes de Reims, car la variante des nonnettes de Dijon et de Bourgogne, qui propose des fourrages à l’abricot, au cassis, etc. … et dont le glaçage est un sirop de fruit au miel, a supplanté la spécialité rémoise à la fin du XIXe siècle.
Les nonnettes de Dijon sont de nos jours largement popularisées par les maisons locales.
Pour réaliser une vingtaine de nonnettes :
Les nonnettes, un jeu d’enfant :
Mon p’tit lutin a réalisé ses propres nonnettes pour régaler le Père Noël lors de sa venue et a décrété que « nonnette » voulait dire « petite Nonna »…
CQFD !
Nous vous souhaitons de belles fêtes de Noël gourmandes 🎅🎄
Et en attendant 2023, régalez-vous… Nous, c’est déjà fait !
Sources :
Origine : Dictionnaire de la gourmandise – Annie Perrier-Robert – Editions Lafont
Recette : Sifacile à cuisiner -You tube
Images : collection personnelle