En décembre, Ma Cuisine Ancestrale se prépare à célébrer les fêtes de Noël en Provence.
Et devinez quoi ? Ce n’est pas un, mais treize desserts qui égayeront la
table !
Parmi eux, on trouve le gibassier ou gibassié, « un gâteau à jour », une sorte de galette sèche incisée à ne pas confondre avec la pompe à huile, sa cousine plus moelleuse.
Cette coutume séculaire symbolise le partage et l’abondance pendant les fêtes. Le gibassier représente le pain, élément essentiel de la table provençale.
Sa forme ovale évoque l’auréole du Christ, tandis que ses incisions rappellent les épis de blé.
C’est Lourmarin, un village niché au coeur du Luberon, qui revendique la paternité de ce biscuit composé de farine, de sucre et d’huile d’olive, agrémenté de graines d’anis vert, d’eau de fleur d’oranger, ou encore de zestes d’oranges ou de citrons (non traités).
Son origine viendrait de sa forme légèrement bombée sur le dessus en référence à son nom qui vient du provençal « giba » signifiant « bosse ».
La gibassière était aussi la sacoche que les bergers et les chasseurs emmenaient et dans laquelle ils transportaient cet en-cas rustique.
Accompagné d’un bon vin cuit, d’un café ou d’un thé, le gibassier est le mets parfait pour clôturer un repas de réveillon.
Sa présence sur la table festive perpétue un délicieux héritage culinaire, transmis de génération en génération dans toute la Provence.
C’est avec cette savoureuse recette que l’année s’achève pour Ma Cuisine Ancestrale. Je vous adresse mes vœux les plus chaleureux et vous souhaite un…
Sources :
Images : collection personnelle
Origine et recette : Provenceweb et luberon.fr
Miam, ça donne envie !