Dans mon précédent billet, je vous ai décrit l’endroit où vivaient les familles AGUTTES et MOURET : Virargues, un village situé dans les Monts du Cantal ; une région magnifique mais une région autrefois enclavée, ce qui explique peut-être en partie, ce que j’ai découvert.
Voici comment deux familles ont fait de l’adage « L’union fait la force » leur devise en joignant l’ascendance maternelle de mon époux en l’état actuel de mes recherches :
Sosa 1 – Monsieur
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Sosa 3 – Maman
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Sosa 6 – Jean-Marie MOURET
°1887+1966 Murat
Je vous ai déjà parlé de lui, ici
x 1926
Sosa 7 – Maria PORTAL
9 enfants
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Sosa 12 – Jean-Pierre MOURET
°1844 +1898 Sakatolo – Mananjary – Madagascar
Je vous ai également parlé de lui, là
x 21 octobre 1871
Sosa 13 – Elisabeth RIGAL
9 enfants
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Sosa 24 – Jean dit Jacques MOURET (MORET) °1813+1890
x 11 janvier 1843
Sosa 25 – Marguerite MOURET (MORET) °1819+1859
2 enfants
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Sosa 48 – Jean dit Jean-Pierre MOURET (MAURET) °1783+1846
x 14 juin 1809
Sosa 49 – Marie AGUTTES °1782+1848
5 enfants
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Sosa 50 – Jean MOURET (MAURET) °1776+1821
x 8 janvier 1795
Sosa 51 – Marie Hélis dite Marianne AGUTTES °1779 +après 1843
9 enfants
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Sosa 96 et 100 – Pierre MOURET (MAURET)
x 16 juin 1768
Sosa 97 et 101 – Licotte CHIROL
3 enfants
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Sosa 98 et 102 – Jacques AGUTTES °1756+1835
x 23 septembre 1777
Sosa 99 et 103 – Anne AGUTTES °1751+1818
4 enfants
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Sosa 196 et 204 – Pierre AGUTTES
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Sosa 197 et 205 – Marguerite CHARBONNEL
4 enfants
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Sosa 198 et 206 – Jean AGUTTES
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Sosa 199 et 207 – Anne TISSIER
2 enfants
Pour démêler cette écheveau familial, j’ai mis en couleur les liens parent/enfant :
– Les Sosa 24 et 25 portent le même patronyme.
Je découvre qu’ils sont deux fois cousins germains puisque leurs pères, Sosa 48 et 50 sont frères et que leurs mères, Sosa 49 et 51 sont sœurs créant un bel implexe.
– Les parents des deux sœurs, les Sosa 98-102 et 99-103 portent également le même patronyme, ce qui laisse supposer qu’ils ont aussi un lien de parenté établissant peut-être un autre implexe. Mais il sera difficile à démontrer car les registres sont lacunaires pour la période.
Mes investigations se sont révélées assez ardues :
Les fratries portent pour la plupart le même prénom : « Jean » pour les garçons et « Marie » pour les filles, prénoms trouvés dans les actes de baptême ou de naissance. Un pseudonyme est donc attribué aux enfants, lequel pseudonyme se retrouve dans les actes mariage ou de décès à la place du prénom.
Mais la difficulté majeure était de ne pas intervertir les enfants des Sosa 48/49 et 50/51 car les actes sont laconiques et donnent peu de renseignements.
A noter que dans le village, la lecture des registres a confirmé que les unions entre frères d’une famille et sœurs d’une autre famille ou le contraire sont une pratique courante du 17e et jusqu’au début du 19e siècle.
De même, qu’il n’est pas rare qu’un parrain et une marraine se marient peu de temps après un baptême, ledit baptême étant certainement une occasion à la rencontre des futurs.
Après avoir croisé mes recherches et consulté la collection départementale et communale des registres en ligne, je pense être arrivée à un résultat correct.
Les alliances entre les AGUTTES et les MOURET sont ainsi avérées et à plus d’un titre.
Et vous, avez-vous déjà trouvé de tels enchevêtrements familiaux ?
Sources : A.D Cantal – Virargues