#TDFArchives… Les traditions culinaires en Ariège…

En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne.
Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.

Nous arrivons en Ariège, terre de passion et de courage. Des cathares en passant par les montreurs d’ours, c’est une région chargée d’Histoire et ses traditions culinaires reflètent le caractère de ses habitants… simple et authentique.

Ici, la charcuterie et les confits sont aussi renommés. Autrefois, chaque famille élevait un cochon sans oublier les oies et les canards.

Etes-vous prêts pour mettre les pieds sous la table ?

En souvenir des preux chevaliers tel Gaston Fébus, nous débutons par un apéritif maison, l’hypocras.

Nous continuons le repas avec l’aÏgo bullido ou tourin ariègeois (soupe à base d’œufs) ou une garbure, sans oublier de « faire chabrot ou chabrol »- Cette pratique consiste, quand il reste un fond de soupe, à ajouter dans l’assiette du vin rouge pour diluer ce bouillon puis de porter le plat à la bouche, et à l’avaler à grandes goulées.
Nous poursuivons avec les hors-d ‘œuvres : une salade de gésiers, une omelette aux cèpes, la saucisse de foie sèche ou les foies gras.

Mais, voilà, qu’arrivent les plats principaux : l’azinat ou la rouzole (potée aux choux accompagnée de charcuterie, le plat emblématique de l’Ariège), les taillous (« gros morceaux » en patois occitan) et la mounjetado, le cassoulet ariègeois (mongeta signifie haricot en occitan)

L’Ariège est également réputée pour ses fromages : Bamalou, Moulis et Bethmale accompagnés des vins locaux : Minervois, Gaillac, Buzet ou Madiran.

Encore une petite place pour le dessert ?

Que diriez-vous d’une croustade aux pommes ou aux pruneaux et d’un millas.

Quand je vous dis que la cuisine ariègeoise est une cuisine simple et
authentique… Me croyez-vous ?
Fin des agapes… Il nous faut remonter sur notre vélo, le #TDFArchives et le #TDF2021 sont loin d’être achevés.
Bonne route !

En cliquant sur chaque spécialité, vous trouverez leur recette.

Sources :
Herodote.net
Les recettes ariègeoises de ma grand-mère -Raymond ULLAS – Editions CPE
www.ariege.com
archives.azinat.com

Image libre de droit cycliste – Pinterest
Image Mise en avant libre de droit : Claude Alliva de Pixabay

#TDFArchives… Les traditions culinaires de la Drôme…

En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne.
Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés

Sentez-vous les délicieuses effluves de lavande ? Respirez, ici commence la Provence et la cuisine est à l’image de la région, ensoleillée… Un avant-goût de vacances !

Débutons par l’or noir ! Celui-là se déguste car la terre cache des trésors… des pépites appelées truffe des collines. En admirant les oliviers, nous verrons qu’eux aussi, sont couverts de petits bijoux : les fameuses olives de Nyons (et leur A.O.P Appellation Origine Protégée) qui donneront l’huile, mais aussi, les tapenades et autres spécialités.

Découvrons les caillettes de Chabeuil, des petits pâtés farcis avec des feuilles de blettes ou d’épinards et des herbes de Provence ainsi que la défarde crestoise, un plat de tripes.
Continuons avec les volailles et les ovins comme les pintadeaux de la Drôme et l’agneau de Sisteron. Ces deux spécialités bénéficient d’une I.G.P (Indication Géographique Protégée)

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’alimentation spécifique du Pintadeau de la Drôme est fondée sur l’utilisation de pépins de raisin.
Une pratique ancienne consistait à distribuer aux volailles les marcs issus des pressoirs, sachant qu’autrefois la plupart des exploitations agricoles drômoises produisaient leur vin pour la consommation familiale. Les Pintadeaux en raffolent !

nosproduitsdequalite.fr

Pour parfumer ces plats, invitons une tête au caractère bien trempé. Il s’agit de la tête d’ail, bien sûr. Dans la région, sa culture est mentionnée dès le XVIIe siècle dans un livre de l’agronome Olivier de Serres (1539-1619) et elle bénéficie, également d’une I.G.P.

Outre la viande, les ravioles et le petit épeautre de Haute-Provence qui lui aussi bénéficie d’une I.G.P, nous régaleront, également.

Les fromages sont également réputés : le picodon et le bleu du Vercors dont les origines remontent au XIVe siècle. Aujourd’hui, ils possèdent, tous deux, une A.O.P.
Concernant le picodon :
Au 16e siècle, on sait que Ronsard le dégusta au château de Tournon.
-Au 18e siècle, on le retrouve dans les redevances en nature de la plupart des baux fermiers.
-Le 19e siècle lui apporte la notoriété ; en codifie les qualités gustatives et les méthodes de fabrication ; lui donnant un rôle économique important (voir le train du Picodon dans les années 1890 entre Dieulefit et Montélimar). La production était familiale et donnait lieu à une commercialisation des excédents.

(Source : geneawiki.com)
Concernant le bleu du Vercors :
C’est le baron de Sassenage, qui en 1338, a autorisé la commercialisation de ce fromage. Les producteurs de ce fromage ont, par la suite, changé la dénomination de ce fromage pour accoler le nom de la région voisine : « Le vercors », afin d’accroître la notoriété du fromage.
Au Moyen-Age, il existait des Bleu du Vercors-Sassenage fabriqués avec un mélange de trois laits : Chèvre, Brebis et vache !
(Source : geneawiki.com)
Nous les apprécierons accompagnés des vins de la région (Côtes du Rhône) et des noix du Royans, attestées depuis le XIe siècle.

Côté desserts : la Drôme est connue pour ses vergers recouvrant 37 000 hectares représentant 40% des cultures de fruits nationales.
Savourons, aussi, la pogne ou les lunettes de Romans ainsi que le suisse de Valence , des gâteaux emblématiques de la région ; le tout accompagné de la pétillante clairette de Die.

Pour achever cette découverte des traditions culinaires de la Drôme, nous ne pourrons pas résister au célébrissime nougat de Montélimar et à quelques carrés de chocolat Valrhona.

Mais, il est déjà l’heure de reprendre notre vélo pour l’étape du jour et poursuivre notre #TDFArchives et le #TDF2021…
Bonne route !


En cliquant sur les spécialités, vous découvrirez leur recette.

Sources :
Image de mise en avant libre de droit par Eric Michelat de Pixabay

Image libre de droit cycliste – Pinterest
geneawiki.com
truffes-dromedescollines.fr
nyons-aoc.com
charcuteriedeslimouches.com
mairie-crest.fr
agneaudesisteron.fr
valence-romans-tourisme.com
ladrometourisme.com
picodon-aop.fr
tentationfromage.fr
routes-touristiques.com
cave-noisel.com
wikipedia.org/wiki/Pogne
vacances-vertes.net
valence-romans-tourisme.com
clairette-de-die.com
montelimar-tourisme.com
citeduchocolat.com

#Généathème…Vos ancêtres et la petite reine…

En lien avec le tour de France des archives, nous vous proposons pour ce mois de juillet un généathème autour du cyclisme.

Une photo d’ancêtre ? Les anecdotes d’un fan de vélo ? La trace d’une course dans la presse ancienne ?

Nul doute que vous trouverez une idée pour participer à nouveau. Vous pourrez partager votre article dans la section du forum et/ou sur les réseaux sociaux. A vos claviers !

Pas de grandes histoires mais, juste quelques anecdotes concernant la petite reine et mes ancêtres.

L’histoire familiale raconte que mon grand-père paternel possédait un vélo qu’il utilisait pour se rendre sur son lieu de travail.
Par ailleurs, il avait apprivoisé une pie. Chaque soir, elle quittait la maison pour le rejoindre sur la route et ils rentraient tous deux, mon grand-père pédalant et l’oiseau sur le guidon.

Collection personnelle : Papa (appuyé contre le vélo), mes oncles et tantes en promenade juste avant la Seconde Guerre Mondiale

Plus tard, mes parents, mes oncles et tantes arpentaient les routes, juchés sur leurs vélos.
Cette photo me fait penser à la chanson d’Yves Montand :


Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
À bicyclette
Nous étions quelques bons copains…

La bicyclette – chanson d’Yves Montand – 1968

Les cycles furent remisés après ma naissance.

Quant à moi, mon premier vélo m’a laissé un souvenir doux-amer.
J’avais 7 ans… Mon royaume se limitait à un lit-cosy dans la salle à manger.
J’avais commandé une bicyclette de couleur rose au Père Noël.
Quelle ne fut ma surprise d’être réveillée en pleine nuit par Papa qui portait le cadeau à bout de bras pour le déposer au pied du sapin situé à quelques mètres de mon lit.
Au matin du 25 décembre, je n’ai pas osé raconter à Papa, que je l’avais vu livrer le vélo… Mes sentiments étaient nébuleux et partagés entre le plaisir de recevoir ce beau cadeau et la désillusion de comprendre que le père Noël n’existait pas.
Cette année-là, une légende mourut à cause d’une petite reine rose !

#TDFArchives… Les traditions culinaires du Centre-Val de Loire…

En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne.
Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.

Aujourd’hui, le Tour de France traverse le Centre-Val de Loire. Cette région est synonyme de douceur de vivre. D’ailleurs, nos souverains l’avaient bien compris, vu le nombre de leurs châteaux entourés de forêts giboyeuses et de vignobles.
Qui dit « douceur de vivre » dit « plaisirs de la table »… Rien d’étonnant, nous sommes dans le pays de Rabelais.

Là encore, nous débutons par la charcuterie… le cochon est roi dans nos assiettes et avec lui, tout est bon !
Goûtons les fameuses rillettes de Tours, chères à Rabelais et à Marcel Proust.

Le savez-vous ?
D’origine tourangelle, les rillettes tiennent leur nom du vieux français « rille », apparu à la fin du XVe siècle pour parler de morceaux de porc coupés en fines bandes. Mais il faut attendre jusqu’au milieu du XIXe siècle pour voir apparaître le mot « rillettes » dans le dictionnaire universel !

my-loire-valley.com

Continuons avec les rillons, des dés de poitrine de porc cuits dans le saindoux à haute température pendant plusieurs heures, puis avec les andouillettes au Vouvray.

N’oublions pas la géline de Touraine, petite poule noire de race ancienne qui fait partie intégrante du patrimoine gastronomique tourangeau depuis 1913 et réputée pour la finesse de sa chair.

Vous êtes « *ichtyophage », pas de problème… les rivières sont, à elles seules, un garde-manger :

Les POISSONS D’EAU CALME : la carpe commune qui est la seule sauvage, la miroir et la cuir sont des hybrides ; la tanche, le gardon, le rotangle, la brème, le carassin qui vivent en eaux calmes ; la perche soleil et le poisson chat sont les seuls qui sont classés nuisibles ; la bouvière dépose ses œufs dans les moules d’eau douce qui les gardent ainsi que les alevins.

Les POISSONS D’EAU VIVE : le goujon, l’ablette, le hotu, le chevesne, le barbeau, la vandoise.

Les CARNASSIERS : le brochet, léopard des eaux douces, surnom dû à sa propulsion de 75 km/h  pour attaquer sa proie ; le black-bass, perche noire. Il commence à arriver en Loire ; la perche franche vit en banc ; le sandre, vampire des eaux douces, chasse en banc ; le silure a 6 barbillons. Il n’est pas classé nuisible. Il a sa place sur les grands axes. Il a les mêmes niches de reproductions que le sandre.

Les SALMONIDES. La truite arc-en-ciel a été « fabriquée » par les pisciculteurs ; on la met à l’eau pour qu’elle soit pêchée. La truite fario est sauvage.

Les MIGRATEURS sont les anguilles, les saumons, la truite de mer, l’alose.

http://chaumontaufildutemps.over-blog.com/

Evidemment, le Centre est aussi connu pour ses fromages de chèvre avec leur A.O.P (appellation d’origine protégée) : Sainte-Maure, Valençay, Selles-sur-Cher, Pouligny Saint-Pierre, sans oublier le crottin de Chavignol… le tout servi avec des fouées et des incontournables vins de la région.

Avec les desserts, régalons-nous avec la tarte tatin, le pithiviers (l’ancêtre de la galette des rois), le nougat de Tours (un gâteau de voyage), la fouace et les poires tapées de Rivarennes.
Encore une petit creux, laissons-nous tenter par les macarons de Cormery .
Et pour finir, rien ne nous empêche de faire un détour par Illiers-Combray pour célébrer la Madeleine de Proust.

Voilà ce qu’on appelle un menu gargantuesque et pantagruélique qui n’a rien d’utopique !
Cependant, la réalité du jour est de nous rendre de Tours à Châteauroux… Bonne route !


En cliquant sur les spécialités, vous découvrirez leur recette
*ichtyophage : celui qui ne mange que du poisson

Sources :
Image de mise an avant libre de droit : Blois par Zotx de Pixabay

Image Cycliste libre de droit – Pinterest
classes.bnf.fr
my-loire-valley.com
cuisine-campagne.com
terroirdetouraine.fr
wiki-anjou.fr
vinsvaldeloire.fr
regal.fr

pithiviers.fr
lenougatdetour.fr
nouvellesgastronomiques.com
valdeloire-tourisme.fr
touraineloirevalley.com
maison.com

#TDFArchives…Les traditions culinaires du Finistère…

En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne.
Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.

Nous débutons par le Finistère, là où la terre se marie avec la mer, donnant naissance à une multitude de traditions culinaires.
Je ne peux pas toutes les citer tant elles sont nombreuses.
Côté mer, il y a bien sûr, les coquillages, les crustacés et les poissons emblématiques des côtes bretonnes ; côté Terre, c’est une cuisine principalement rurale qui se satisfait de peu, une cuisine où rien ne se perd.

Bien sûr, le Finistère est connu pour ses galettes et ses crêpes mais, nous débutons ce tour de table avec la charcuterie et deux produits représentatifs, l’andouille de Guéméné et le pâté de porc Hénaff.

Nous poursuivons avec le Chotten ou choten (costé-pen en breton), une spécialité charcutière ancestrale, à base de tête de porc, encore présente dans les campagnes cornouaillaises. Bien que devenue rare dans le commerce, quelques artisans du côté de Quimper en poursuivent la fabrication.
Ce « pur produit du terroir », plat rustique s’il en est, se résume à une demie-tête de porc, saumurée et rôtie, découpée dans le sens longitudinal (de haut en bas). La recette ne répondant à aucun « code » établi, tous les chottens ne se ressemblent pas. Certains y adjoignent des oignons.
A l’arrivée, la demi-tête de porc, plus ou moins joufflue, avec son demi-groin et son unique œil, repose dans une terrine (source : Keldelice.com)

Maintenant que nous sommes dans le vif du sujet, continuons avec les farz. (traduisez par farine) cuisinés aussi bien salé que sucré.
Le Kig ar farz est un pot-au-feu accompagné d’une farce faite de farine de sarrazin et de froment cuite dans le court-bouillon.
Découvrez, également, le Yod Kerc’h, une bouillie de farine d’avoine.

Parmi les légumes, on se régale avec la pomme de terre, le chou-fleur, l’artichaut Camus et l’oignon rose de Roscoff réputé jusqu’en Angleterre.

En 1828, un jeune paysan, Henri Olivier, tente l’aventure de l’exportation en Angleterre. Sa réussite marque l’avènement des « Johnnies », surnom donné aux marchands d’oignons roscovites (les « petits Jean », car nombre d’entre eux se rendaient Outre-Manche avec leurs jeunes enfants).
De 200 en 1860, ils sont 1300 en 1909 à sillonner la Grande-Bretagne à bicyclette, portant des charges pouvant peser jusqu’à 150 kilos.
 Après la Première Guerre mondiale, les bateaux ne cessent d’effectuer la navette entre Roscoff et les ports britanniques. En 1929, 1500 « casseurs de sonnette » comme on les appelle là-bas franchissent la Manche pour aller vendre en porte à porte. Mais l’odyssée touche à sa fin au lendemain de la dernière guerre mondiale avec l’effondrement de la production.
Dans les années 1990, une poignée d’agriculteurs passionnés relancent la méthode ancestrale de culture de l’oignon rosé (source : Keldelice.com)


Parmi les produits laitiers, nous trouvons le lait ribot (de la ribote, « baratte » en breton) est un lait fermenté aigrelet qui appartient à la culture culinaire de Bretagne autant que la galette de blé noir et la crêpe bretonne. Il se présente sous l’apparence d’un liquide assez fluide de couleur blanc cassé, plus épais que du lait entier. Au goût, il évoque un yaourt nature à boire, mais onctueux.
A l’origine, le lait ribot était le petit-lait qui se sépare de la crème lors de son barattage pour obtenir le beurre. De nos jours, produit dans les laiteries, il s’agit d’un lait maigre (1 à 3 % de matière grasse) fermenté artificiellement.

Le gros lait
, moins connu que le lait ribot, n’en demeure pas moins une merveille de laitage pour ses inconditionnels. Il s’agit à peu de choses près de lait caillé, légèrement visqueux, à la cassure franche, avec sur le dessus une fine couche de crème, d’un goût onctueux et rafraîchissant provenant à l’origine de la race bovine bretonne pie-noire. (source : Keldelice.com)

Chez le boulanger, nous demandons le pain chapeau ou « pain coiffé », « chapeau breton ». Pain du centre de la Bretagne, le pain chapeau doit son nom à sa forme originale (évocation du célèbre chapeau rond des Bretons), obtenue par la superposition de deux boules de pâte d’inégale grosseur et dont la petite, sur le dessus, est souvent farinée.

Ce pain à la mie dense (surtout la boule inférieure) se caractérise aussi par une croûte épaisse résultant d’une cuisson prolongée. Les artisans-boulangers le fabriquent toujours manuellement, à partir d’une composition classique de pâte : farine de blé, levain et levure, eau, sel. La fermentation joue un rôle capital et la superposition des deux boules requiert un art consommé.
Le pain chapeau ressemble au pain plié par sa structure. Ce pain de ménage très répandu, dont on fabriquait la pâte chez soi avant de la porter au boulanger, ce jusque dans les années 1950, garde ses nombreux inconditionnels. Certains spécialistes de la question ont avancé l’hypothèse que cette double superposition de pâte, favorisant la hauteur, permettait de placer davantage de pièces à chaque fournée (source Keldelice.com)

Pour terminer ce tour de table des traditions culinaires, voici la farandole des desserts avec le far breton, le kouign-amann, les galettes bretonnes dont celles de Pont-Aven, le gâteau breton, le quatre-quarts, sans oublier, la savoureuse fraise de Plougastel-Daoulas.

Et bien évidemment, nous étancherons notre soif avec une bolée de cidre ou de jus de pommes.
Les plus audacieux dégusteront également du chouchen avec modération, bien sûr.

Rassasiés par ce menu, il ne nous reste plus qu’à enfourcher notre vélo pour l’étape du jour.
Bonne route !


En cliquant sur le nom des spécialités, vous découvrirez leurs recettes.

Sources :
keldelice.com
andouille-guemene.com
henaff.com
finisteresud.com
wiki-brest.net
oignonderoscoff.fr
boulangerie.org

toutcommenceenfinistere.com
mangeons-local.bzh

tourismebretagne.com
chouchen.bzh
Image mise en avant : pixabay image libre de droits -Ah Riz Ko
Cycliste : Image libre de droits – Pinterest

De joie et de chagrin…

Monographie_Marchais
Source : Cercle Généalogique de l’Aisne

Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.

-Avis à la population… Marchais est en liesse…
Le mardi 21 septembre 1869, Son Altesse Sérénissime, Albert Honoré Charles GRIMALDI, 20 ans, futur Prince Albert 1er de Monaco épouse Lady Mary Victoria de Douglas-Hamilton, 18 ans, dans ce petit village de l’Aisne.

Cette annonce se propage telle une traînée de poudre pour arriver à mes oreilles.

-Vite, pas de temps à perdre ! Je vais assister à cet évènement !
Cela tombe bien, Adolphe André COULON, berger et frère d’Adeline Octavie,
Sosa 9, réside dans le village. Il m’hébergera et nous participerons ensemble à la fête.

Marchais abrite un château, dit le « Domaine du Prince », habité par la famille Grimaldi depuis 1854. Cette bâtisse du XVIe siècle est entourée de 2000 hectares de terres agricoles employant la majorité des villageois.
Aujourd’hui, la Principauté leur accorde un jour de congé pour la circonstance.

Euphorique, j’arrive devant le château… Que voulez-vous, les années passent et je suis incorrigible… La fleur bleue qui sommeille ne demande qu’à revivre.
Je longe les jardins décorés d’où proviennent de joyeuses mélodies et des rires. La gaieté est communicative et les préparatifs de la cérémonie me donnent l’envie de danser et de chanter.
J’atteins la demeure d’Adolphe André COULON et de Marie Joséphine LONGUET, son épouse.
Je pousse la porte, la maison semble inhabitée. Le silence qui y règne contraste avec l’effervescence ambiante.
J’appelle… Personne… Je reste là, décontenancée…

Un passant m’interpelle :
– Pauvres gens, vous les trouverez au cimetière, me lance-t-il,

Que s’est-il passé, dis-je, abasourdie,

Vous l’ignorez !… Ils enterrent leur dernier né, un nourrisson de quelques jours.

Soudain, le ciel s’obscurcit. Tonnerre et éclairs déchirent l’azur devenu noir. La nouvelle me foudroie… Plus de mariage, plus de danses, ni de chants.
De la joie au chagrin, il n’y a qu’un pas… Et ce pas assassin m’étreint le cœur.

Je repars comme je suis venue sans que personne ne me remarque.
La vie n’est pas un conte (même pour les princes) et mes ancêtres me rappellent que la nôtre n’est pas faite pour les châteaux.

Côté Histoire :

Par l’entremise de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), Albert 1er, surnommé « le Prince savant » ou « le Prince navigateur », épouse en 1869 au
Château de Marchais, Lady Mary Victor
ia Hamilton (des ducs d’Hamilton), petite-fille de la grande-duchesse de Bade, Stéphanie de Beauharnais.

Ils ont un fils unique, le prince Louis, né le 12 juillet 1870, dont son père ne fait la connaissance qu’en 1880. Le 3 janvier 1880 a lieu l’annulation du mariage avec Mary Victoria Hamilton par la Cour de Rome. Leur fils est reconnu comme légitime.

Le 10 septembre 1889, le prince Albert Ier accède au trône au décès de son père, Charles III, le jour même, au château de Marchais. Il prend le deuil pour six mois à compter du lendemain.

Albert Ier se remarie civilement le 30 octobre 1889 avec Alice Heine, duchesse douairière de Richelieu, à la Légation de Monaco à Paris et à la mairie du 8e arrondissement. Le 31 octobre, le mariage religieux a lieu en la chapelle de la Nonciature. Le prince a rencontré Alice Heine dix ans auparavant, lors d’un séjour à Madère. Albert et Alice n’auront pas d’enfants.
(Source : Wikipédia.fr)

Côté Généalogie :

Adolphe André COULON est le numéro 2 des 3 enfants de Etienne André COULON, Sosa 18 et de Ursule Adélaïde BRASSELET, Sosa 19 (Héroïne de La fillette et la comète)

Il est né le 18 juin 1832 à Chermizy-Ailles (02)
Il est tout à tour berger, tisseur et paveur.

Il épouse Marie Joséphine Octavie LONGUET, le 17/04/1860 à Marchais, où le couple demeure quelques années.
Le 26/08/1869, Marie Joséphine met au monde un garçon nommé Alfred André Théodore. L’enfant décède 12 jours plus tard.

Adolphe André & Marie Joséphine quittent Marchais pour Reims. Marie Joséphine y décède le 14/02/1880.
Adolphe André épouse en secondes noces, Marie Hubertine LEBOURCQ, veuve de Paul WAFFLARD, le 16/10/1880.
Adolphe André décède, à son tour, le 01/01/1897
, à 64 ans.

Le hasard veut que l’acte de décès d’Alfred André et l’acte de mariage du Prince Albert se suivent dans le registre d’état-civil de Marchais… une invitation fortuite pour une de mes rêveries.

Source Géoportail.gouv.fr

Sources :
A.D Aisne – MARCHAIS :

-Acte de décès de Alfred André Théodore COULON – 5Mi0538 – 1869 1882 – Vue 24/387
-Acte de mariage de S.A.S. Albert Honoré Charles GRIMALDI & Lady Mary Victoire de Douglas-Hamilton – 5Mi0538 – 1869 1882 – Vue 26/387



#Geneatheme… Histoires d’argent…

L’argent, on peut en parler dans divers actes notariés (contrats de mariage, testaments, héritages, ventes…) ou encore dans les tables de successions et d’absences. Certains ancêtres ont pu avoir des déconvenues ou des démêlés avec la justice ! Auquel cas nous pouvons en avoir des traces dans les archives judiciaires bien entendu, mais aussi dans la presse, ou une indication dans les fiches matricules.

Mais l’argent, c’est peut-être aussi cette pièce de monnaie qui vous a été transmise ?

Les faits relatés ici, sont indirectement liés, à mes Sosa 202 & 203, François HALBOUT, marchand & Anne DUGUE.
Je connais sept enfants à ce couple, dont Jean-Baptiste, leur fils aîné qui a épousé Anne de GRAINDORGE, le 10 février 1753, à Sainte-Opportune dans l’Orne.
Anne appartient à la petite noblesse. Son père, Charles de GRAINDORGE, Sieur de Marville, fut écuyer comme plusieurs de ses ancêtres.
Il a épousé Barbe DUVAL DE SOURVILLE, le 23 avril 1716, à Sainte-Opportune et le couple a engendré une dizaine d’enfants.
Parmi cette fratrie, outre Anne, se trouve également Charles Victor de GRAINDORGE.

Carte Google Maps : Lignières-Orgères (53)- Briouze(61)- X marque le lieu de Ste-Opportune(61)

A 22 ans, Charles-Victor épouse Anne-Françoise ROBIDAIRE, le 11 septembre 1759, à Lignières-La-Doucelle (aujourd’hui Lignières-Orgères) dans le département de la Mayenne (53). Il est orphelin et a hérité du titre de son père.

Charles-Victor et Anne-Françoise ne semblent pas avoir eu de descendance et leur union fut tumultueuse à en croire mes découvertes.

Leurs différents débutent peu après le mariage, en 1760 :
— plainte de Charles-Victor de Graindorge, écuyer, sieur de Marville, contre ceux qui recevaient sa femme chez eux malgré ses défenses et qui achetaient à cette dernière le mobilier qu’elle vendait au préjudice de son mari ; demande de monitoire contre ces personnes.

Note :
Monitoire : Le monitoire oblige les personnes qui ont quelques connaissances des faits, qui ont vu, qui ont entendu dire, de les révéler sous peine « d’être excommunié et retranché des fidèles« . C’est une injonction à parler qui émane de l’autorité diocésaine. Elle prend la forme d’un placard lu au prône, et affiché à la porte de l’église trois dimanches consécutifs.

(Source : http://jeanmichel.guyon.free.fr/)

Les années passent et Charles-Victor décède à 50 ans. Il est inhumé, le 28 avril 1781, à Briouze dans l’Orne.
Le 8 mai 1781, un inventaire après décès est établi à Lignères-La-Doucelle et Anne-Françoise revendique l’héritage de son époux contre l’avis des frères et sœurs de Charles-Victor.
L’inventaire contient 25 pages et tous les biens et avoirs de Charles-Victor sont passés au crible.

Source Généanet : Durcet (Orne, France) | AD61 28Bp3h –

La justice est saisie :
— apposition de scellés, après décès, au domicile de Charles-Victor de Graindorge,
écuyer, sieur de Marville ; renonciation d’Anne-Françoise Robidaire, sa veuve, à sa succession
.

Mais, Anne-Françoise fait appel et en 1782 :
— renonciations de Jean Halbout, mari d’Anne de Graindorge ; de Marie de Graindorge, veuve de Jean Le Mancel ; d’Anne-Françoise de Graindorge, veuve de Michel Leroux du Gerbier ; de Jacques-Sébastien Bernard, mari de Charlotte-Anne-Françoise de Graindorge, à la succession de Charles-Victor de Graindorge, écuyer, sieur de Marville.

Le dénouement de cette affaire arrive en 1784 :
procédures et sentences relatives à des contestations civiles entre la
veuve de Charles de Graindorge et les héritiers de son mari ; vente des meubles de la succession de ce dernier
.

Note :
Procédures et sentences relatives à des contestations civiles : Sous l’Ancien Régime, la procédure dans les affaires civiles est orale.

Le procès civil est une sorte de comédie-ballet : demandeur, défendeur, procureurs, avocats, greffiers, huissiers, sergents…. Tout ce monde a sa place assignée, ses morceaux d’éloquence, ses coups de théâtre, son dénouement à étapes et ses rebondissements.
La violence domestiquée par le droit est parfois violente : on ne tue pas, ni ne blesse mais on ruine, on fait vendre aux enchères meubles et seigneurie et, plus grave, on tourne en ridicule.

(Source : Dictionnaire de l’Ancien Régime-sous la direction de Lucien BELY)

Malheureusement, l’histoire ne dit pas qui de la veuve de Charles-Victor ou de sa belle-famille a gagné et/ou qui a été tourné en ridicule.
Mais, ce récit démontre les mentalités du 18e siècle !


Sources:
Bibliothèque Geneanet : Source :https://www.geneanet.org/archives/livres/42370/450?name=de+GRAINDORGE+de+MARVILLE&with_variantes=0

A.D Mayenne : Inventaires sommaires des archives départementales antérieures à 1790-V.01-Mayenne
A.D Orne

#MaCuisineAncestrale… Le sirop de queues de fraises…

Collection personnelle

Les beaux jours arrivent et avec eux l’envie de se désaltérer, une fois n’est pas coutume, MaCuisineAncestrale vous propose une boisson.

La recette qui suit a des réminiscences enfantines puisqu’il s’agit de réaliser un sirop de fruit simplissime très apprécié des petits mais aussi des grands.

Et oui, c’est comme ça, MaCuisineAncestrale ramène sa fraise et ne raconte pas de salade.
Si vous êtes mi-figue, mi-raisin, lisez la suite !

Côté histoire :

Pour retrouver la première trace des sirops, il faut remonter à la fin du XIème siècle, au temps des croisades au Moyen-Orient, dans la vallée de l’Indus entre l’Inde et le Pakistan.
À l’époque, les croisés découvrent un breuvage appelé « charâb ». Ils y prennent tellement goût qu’ils vont conserver
le mot en le transformant à la mode occidentale. Le mo« sirop » provient ainsi de l’arabe « charâb », qui signifie « boisson » en arabe et du latin « sirupus », désignant une boisson à base de dissolution sucrée et aromatisée de diverses substances.
Quant aux sirops de fruits, leur origine remonte à l’histoire de la Grèce Antique et de Rome. A cette époque, les fruits frais étaient conservés avec du miel de façon à ce que les boissons aromatisées aux fruits puissent encore être préparées une fois la saison passée.

Puis, au XVIIème siècle, Vatel, le cuisinier de Louis XIV, met en évidence le fait que l’usage du sucre de canne permet la conservation la plus fidèle des fruits dans le temps, tout en respectant la sincérité du goût.
Mais si l’idée du sirop en découle, la technique mise en œuvre est différente : il ne s’agit pas d’ajouter du sucre aux fruits, comme le font les confiseurs ou confituriers, mais d’évaporer l’eau des fruits pour le concentrer, puis de l’intégrer à un sirop de sucre.
Ce sont d’ailleurs les cuisiniers qui, dans un premier temps, ont concocté des recettes comme la grenadine, au XVIIIe siècle.
C’est d’ailleurs à la même époque, que l’on peut lire pour la première fois l’expression « sirop » en français, dans un texte qui évoque les sirops utilisés en pharmacie et en cuisine.
A l’époque, on utilise principalement des fleurs et des plantes comme la camomille, la rose ou encore le sureau.

Le XIXème siècle voit la gamme de l’emploi quotidien du sucre s’élargir et les sirops « pour jeunes et femmes » se multiplient : sirop à la gomme, sirop Rossoly (fenouil, coriandre, anis, aneth), sirop d’orgeat ou à la grenadine.
Les sirops de cerises, de framboises, de citron, d’orange, voire de vinaigre framboisé se développent également.
En 1847, la consommation de ces sirops représente un volume de 620 236 litres pour l’agglomération parisienne, et elle double jusqu’en 1900.

(Jean Meyer – Histoire du Sucre – Desjonquères – Paris – 1989)

Et c’est quelques années plus tardle 28 juillet 1908, que le terme « sirop » apparaît pour la première fois dans un texte réglementaire.

Source : www.sirops.fr/histoire

Côté cuisine :
Nos aïeules ne gaspillaient rien, donc, elles réalisaient ce sirop avec des queues de fraises, de l’eau et du sucre. Et puis, c’est tout !

Il suffit de peser les queues de fraises et d’y ajouter le même poids de sucre et d’eau… En langage culinaire, cela s’appelle un tant pour tant.

Composition CANVA
Collection personnelle

J’ai pesé 150g de queues de fraises et j’y ai ajouté 150 g de sucre cassonade et
150 g d’eau. J’ai obtenu 15 cl de sirop environ.

MaCuisineAncestrale dédie cette recette à tous ceux qui en ont gros sur la patate, ceux dont c’est la fin des haricots, ceux qui n’ont pas un radis, ceux qui font chou blanc, ceux qui sont pressés comme un citron, ceux qui ont la tête comme une citrouille, ceux qui se prennent le chou, ceux qui font le poireau, ceux qui ont un cœur d’artichaut … mais, aussi, à ceux qui se fendent la pêche, ceux qui sont bonne poire, ceux qui ont la banane… ceux qui sont haut comme trois pommes et tous les autres !

Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Dites-le avec des fruits et des légumes : www.reponse-conso.fr/ramener-fraise-faire-chou-blanc-dites-fruits-legumes/
Origine du sirop : www.sirops.fr/histoire

Conserves et confitures à la portée de tous – Paul Mougin

Images : Collection personnelle

#Généathème… Histoires de remariages…

Dans mon arbre, je recense 18 ancêtres en ligne directe qui se sont mariés trois fois.
Parmi eux se trouve Nicolas CESSE, Sosa 364, qui vit en Picardie.
Mais, aujourd’hui, je suis un tantinet paresseuse, je lui laisse donc la parole pour vous raconter sa vie.

Carte de Cassini – Géoportail.fr

Hum, hum…
Bonjour, ma modeste vie de manouvrier se résume à trois mariages et à dix-sept enterrements. C’est trop pour un homme.
J’ai écrit mon histoire en cinq chapitres, que voici :

Premier chapitre
Je suis un des enfants de Siméon et de Marguerite LEBEAU. J’ai été baptisé le 23 novembre 1662 à Dercy, petit village axonais.
Orphelin de mère et à peine sorti de l’adolescence, je dois me marier au plus vite.

Second chapitre : mon premier mariage
A presque 22 ans et amoureux, j’épouse Suzanne VERSAIN, le 26 septembre 1684. Nous nous installons à Mortiers, son village natal.
Antoinette, notre première fille, nait le 17 juin 1685. Notre seconde fille, Catherine, arrive le 2 janvier 1687
lorsque la faucheuse frappe à notre porte.
Suzanne meurt le 30 mars 1687. A 30 ans environ, elle ne s’est jamais remise de son accouchement.
Catherine la rejoint, le 25 septembre.
J’ai à peine 25 ans et me voici veuf et père d’une enfant âgée de 2 ans
.
Qu’allons-nous devenir ? L’unique solution est de me remarier au plus vite.

Troisième chapitre : mon second mariage
Un mois plus tard, le 22 avril 1687, j’épouse à Crécy-sur-Serre, Barbe TOURNEMEULE, Sosa 365 d’Evelyne, une jeune femme de trois ans, ma cadette.
Nous demeurons tous les trois dans le village.

Notre famille recomposée va vite s’agrandir et en l’espace de onze ans, Barbe accouche de 9 enfants dont cinq décèdent en bas âge, y compris, Antoinette, mon aînée, qui disparaît à l’âge de 8 ans en 1694.
Barbe, épuisée par les grossesses, les accouchements et par la perte de ses petits, s’éteint le 28 mai 1710 à l’âge de 45 ans.

A 47 ans et quelques mois, l’histoire se répète je suis veuf pour la seconde fois avec quatre bouches à nourrir.
Là encore, la seule solution est de me remarier.
Je ne peux pas travailler et m’occuper de mes enfants orphelins.

Quatrième chapitre : mon troisième mariage
Cinq mois plus tard, le 21 octobre 1710, me voici à nouveau devant Monsieur le curé. Je m’unis à Marie-Magdeleine LEFEVRE, toujours à Crécy-sur-Serre.
Marie-Magdeleine est ma cadette de vingt ans. Je sais ce que vous pensez… Mais, comprenez-moi… je veux conjurer le mauvais sort !
Là encore, les naissances se multiplient. En quatorze ans, nous avons neuf enfants dont des jumeaux et des jumelles qui ne survivent pas, ainsi que quatre autres petits qui meurent, également, en bas âge.

Seule, Marie-Anne arrivera à l’âge adulte.

Cinquième chapitre
Après une dure vie de labeur et exténué par les deuils successifs, je m’éteins le 25 mai 1730 à Crécy-sur-Serre (02) à l’âge de 67 ans, non sans avoir reçu les saints sacrements.
C’est Pierre, mon fils et Sosa 182 d’Evelyne, qui accompagné d’Antoine et Claude TOURNEMEULE, mes beaux-frères, signe l’acte de décès.

Ma vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Les larmes ont beaucoup coulé mais, aujourd’hui, je suis heureux de sortir de mon invisibilité.
Je vous remercie d’avoir pris quelques minutes pour m’écouter.

La ligne de vie de Nicolas CESSE généré avec FrisesChrono.fr

#MaCuisineAncestrale… Les gaufres de l’Empereur…


5 mai 1821, Napoléon 1er meurt sur l’île de Sainte-Hélène.
5 mai 2021, #MaCuisineAncestrale célèbre le bicentenaire de la mort de l’Aigle à sa manière.

Que l’on aime ou que l’on déteste le personnage, #MaCuisineAncestrale ne pouvait ignorer cet évènement tant l’histoire de la cuisine française a connu un avant et un après Napoléon.
Outre l’Empereur, ce changement est dû, également, à Antonin CARÊME, un gamin des rues abandonné par son père, devenu le « roi des cuisiniers », et à Alexandre GRIMOD de La REYNIERE, un écrivain gastronome de talent qui inventa la critique culinaire, parce que les grands cuisiniers, auparavant employés chez les aristocrates et chômeurs suite à la Révolution, ont trouvé un nouveau public pour leur art et une nouvelle ambiance gastronomique en ouvrant des restaurants.

Napoléon, lui, n’était pas un fin gourmet. Il mangeait vite et mal, ne s’accordant que quelques minutes pour ses déjeuners et ses dîners.
Mais, il comprenait l’intérêt diplomatique des repas d’apparat, c’est pourquoi il déléguait à ses ministres, Cambacérès et Talleyrand, la responsabilité de recevoir les hôtes importants pour les affaires de l’Etat.
Napoléon préférait une alimentation simple mais appréciait la pâtisserie, comme les gaufres roulées et fourrées à la crème, son dessert favori, accompagnées d’un verre de Chambertin, le vin qui le suivait partout.

Voici la recette telle que décrite par l’académicien Paul GANIERE dans son livre « Napoléon à Ste-Hélène » :


Voici ma recette adaptée :

Composition CANVA

Note : J’ai réalisé 25 petites gaufres avec un gaufrier électrique normal car je ne possède pas de plaques à gaufrettes.

Napoléon Bonaparte disait : « On ne fait bien que ce qu’on fait soi-même »
Ma cuisine ancestrale a appliqué cet adage pour commémorer cet anniversaire particulier.

D’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est fait !

Sources :
Le cœur au ventre : A la table de Napoléon
Histoire pour tous : A table, de la Révolution à l’Empire

Recette : Le Figaro gastronomie : Les plats préférés de Napoléon 1er
Images et composition Canva personnelle