« 100 mots pour une vie » ! Voilà un exercice que j’affectionne particulièrement !
Déjà en 2013, je vous parlais d’Adèle, la grand-mère paternelle de mon mari.
L’an passé, je vous contais la vie d’Octavie, ma grand-mère paternelle, ainsi que celle d’un Poilu nommé René !
Cette année, il s’agit de ma trisaïeule maternelle : Maria Joséphina Alberta Appolonia Valentina JEANNE, née le 20 mars 1850 à May sur Orne (Calvados) :
Dentellière, tu te maries à 18 ans à peine… La vie te sourit ! Six enfants plus tard, tu intègres le clan des veuves. La solitude te pèse t’elle cruellement… que tu trouves du réconfort au creux d’autres bras. Ainsi, Constance JEANNE, ton septième enfant, nait hors mariage et vingt mois après le décès de Ferdinand, ton mari. Crois-tu que le Ciel te punit… quand il rappelle à lui cette petite deux mois après sa naissance. Le chagrin et la douleur t’étreignent’ ils… que tu restes seule de longues années avant de te remarier avec Auguste, un berger.
Tu as 53 ans et la promesse d’une vieillesse adoucie !
Aujourd’hui, 26 septembre, a lieu la journée internationale #SaveYourPhotoDay.
Et dans le cadre du #Généathème de septembre, Sophie de la Gazette des Ancêtres nous propose de sauvegarder nos précieuses photos.
Aussi, je vous présente un cliché que j’ai reçu fin août. C’est Sylvie, une petite cousine paternelle qui me l’a transmis :
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Cette photo, format carte postale, a été prise à Paris, le 2 mars 1924.
Elle représente quatre jeunes personnes :
– Alice, 13 ans
– Marcelle, 22 ans
– Andréa, 25 ans, qui tient dans ses bras son fils, Pierre.
Les trois jeunes femmes sont les sœurs de mon père. La fratrie comptait 13 enfants, Alice étant la dernière. Elle était aussi ma marraine.
Marcelle et Andréa sont vêtues de noir, sans doute à cause du décès de leur mère survenue quelques mois plus tôt.
Andréa réside à Paris, à côté de la Gare de l’Est. Elle est mariée depuis 4 ans, au moment de la prise de la photo.
Alice et Marcelle habitent-elles encore en Picardie dans la maison paternelle ? Andréa les a t-elle hébergées le temps d’une visite ? Je l’ignore…
Pour revenir au contexte de la photo : j’imagine qu’elle a été prise lors d’une fête, d’une foire ou bien dans une baraque comme on en trouvait sur les grands boulevards parisiens car elle n’est pas signée.
La mise en scène est simpliste, mais elle invite au voyage : on imagine très bien le décor du premier plan représentant un biplan, puis mes tantes assises derrière tenant le carton avec leur bras et enfin le décor de fond uniforme. Sans doute était-il bleu afin de figurer le ciel ?
Mes tantes affichent un sourire timide, mais elles ont ainsi rêvé le temps d’un cliché car elles n’ont jamais pris l’avion durant leur existence.
Il faut se rappeler qu’à cette époque débute la grande aventure de l’aviation et que les congés payés n’existaient pas encore.
Les généanautes apprécient les défis… De temps en temps, l’un deux lance une bonne idée à suivre… Ainsi, Jimbo Généalogie est parti à la recherche de la G10 de son arbre, suivi par Yann.
Voilà un concept intéressant qui permet de faire une reconnaissance sur l’état des recherches de nos ancêtres.
Alors, ai-je atteint la Génération 10 ?
Les statistiques trouvés sur mon fichier Hérédis me renseignent sur le dénombrement d’ascendants ainsi que le nombre de générations trouvées :
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Etat des recherches :
Côté positif : J’ai trouvé tous mes aïeux jusqu’à la Génération 6, c’est à dire jusqu’à mes arrières-arrières-arrières grands-parents.
Ensuite, les investigations sont plus aléatoires bien qu’une branche remonte à la Génération 13.
Je profite de cette inspection pour faire un point sur chaque génération :
Génération 7 = 24 ancêtres sur les 64 théoriques.
Cependant, cette génération ne comptera que 62 personnes car mon Sosa 121, Clémence Euphémie, est une orpheline. J’ai raconté sa vie, ici
Et je n’ai pas trouvé mes Sosa 66 à 69, 72 à 79, 92 à 119 répartis dans l’Aisne, le Calvados, le Finistère et l’Ariège.
La tâche ne sera pas aisée car pour certains, je ne possède que le patronyme masculin. Les curés des paroisses concernées n’étaient pas diserts concernant les épouses, les mères…
Génération 8 = 22 ancêtres sur les 128 théoriques.
Evidemment, pas de miracle… Les maillons manquants s’additionnent…
Génération 9 = 20 ancêtres sur les 512 théoriques.
Bonne nouvelle… j’enregistre un implexe avec mes Sosa 490 et 491, Jacques VASNIER & Elisabeth HAMON qui sont également mes Sosa 492 et 493.
… J’aurai moins de recherches à effectuer !
Génération 10 = 8 ancêtres sur les 512 théoriques… L’objectif est loin d’être atteint !
Génération 11 = 4 ancêtres trouvés
Génération 12 = 4 ancêtres trouvés
Génération 13 = 1 ancêtre trouvé
Un petit bonus revanchard car j’ai enregistré ces ancêtres côté maternel pour les trois dernières générations…
Plus sérieusement, cette analyse me permet de recentrer mes recherches.
Rien ne sert d’avancer avec tous ces manques… Je vais, donc, reprendre les générations une à une et tenter de les compléter.
J’établirai un état sur chaque couple de Sosa trouvé.
Et pour ne pas faire de jaloux, j’effectuerai le même travail sur l’arbre de Monsieur !
Et vous, avez-vous également atteint la Génération 10 ?
Cette semaine, je me suis rendue aux Archives Départementales du Calvados à Caen.
Mes recherches effectuées, j’ai effectué un petit pélerinage dans la petite station balnéaire où j’ai passé mes 15 premiers étés : Bernières sur Mer !
Si la petite commune n’a guère changé, les stèles commémoratives célébrant le Débarquement ornent le paysage.
J’ai grandi autour de ces deux monuments et du blockhaus allemand :Depuis, différentes plaques et un inukshuk ont été dédiés aux soldats morts :
C’est sur ce petit bout de littoral long de 9 km, entre Ver-sur-Mer et Saint-Aubin sur Mer, que la 3e Division d’Infanterie et la 2e Brigade Blindée Canadienne ont débarqué le 6 juin 1944 à 7h45 :
La plage Juno était défendue par des barbelés, quelques 14 000 mines, des mitrailleuses qui se trouvaient dans les propriétés en bordure de mer et les blockhaus.
A marée montante et à cause du mauvais temps, il s’avéra difficile de neutraliser les mines submergées et un tiers des barges de débarquement furent endommagées ou détruites à leur arrivée.
Juno fut l’une des zones les plus dangereuses pour les alliés.
Il a été estimé que les chances de survie des soldats canadiens de la première vague étaient de 50%.
Ainsi, une compagnie du régiment « Queen’s Own Riffles » perdit la moitié de ses effectifs sur la plage.
Avec l’arrivée du Régiment francophone de la Chaudière, les alliés neutralisèrent les défenses allemandes.
A 9h30, Bernières était libéré. A 11h45, le Général Keller installa son P.C dans cette maison :Aujourd’hui, elle devenue la maison des canadiens :Parmi la 3e Division d’Infanterie se trouvaient plusieurs sections d’agents de liaison dont la particularité était de posséder une bicyclette.
Celle-ci devait leur permettre de progresser rapidement à travers la campagne à leur arrivée.
Cette stèle témoigne de leur passage :
Emouvant, ces petits hommages déposés par des visiteurs lors des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement en juin 2014 :Puis, je me suis rendue au cimetière militaire de Bény sur Mer à quelques lieues de Bernières.
C’est là que reposent plus de 2 000 soldats canadiens dont 19 non identifiés, un soldat français et quatre soldats britanniques.
Ces soldats sont principalement tombés au combat entre le 6 juin et le 18 juillet 1944, prise de la ville de Caen :Il existe un autre cimetière à Cintheaux/Bretteville sur Laize où sont enterrés la plupart des 5 500 canadiens qui ont donné leur vie lors du Débarquement en Normandie.
Mais, ils sont 45 000 à avoir perdu la vie lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Parmi les civils, certains de mes ancêtres ont vécu le Débarquement, notamment ma Maman qui vivait à l’époque à Gray Sur Mer.
SOUVENONS-NOUS !
Sources :
Images : collection personnelle et normandie44.canalblog.com
Juno – L’assaut canadien – par Yann Magdelaine – OREP Editions
Après un mois de juin bien rempli, la période estivale m’incitait au voyage et à la rêverie, nez au vent !
Mais, les démons historico-généalogiques veillaient…
Traditionnellement, en juillet, je me rends en Auvergne retrouver nos cousins.
Cette année, nous avons prévu de faire rénover la sépulture familiale à Lorlanges qui a souffert des affres du temps :
La visite du cimetière s’est avérée instructive : photos de tombes, relevé de noms et de dates.
Cela m’a permis de combler quelques lacunes sur l’Arbre généalogique des « Achon » mais a, également, soulevé de nouvelles questions auxquelles il me faudra trouver les réponses.
Puis, le vent m’a emportée vers Marseille où j’ai retrouvé ma descendance. Là, les jeux, les rires et les câlins ont rempli les journées : le Bonheur !
Ensemble, nous avons navigué en Méditerranée à la découverte d’autres rivages… Le crépuscule venu, le soleil nous offrait de magnifiques spectacles…
Août m’a, ensuite, menée dans le Haut-Var, à Régusse, un village bâti par les Templiers sur un piton rocheux.
On y célébrait, cette année, la vingtième fête de ses moulins datant du XIIe et XIIIe siècles.
Restaurés en 1995, l’un abrite un petit musée d’outils agraires, l’autre fait encore, à l’occasion, de la farine :
Tandis qu’à Aups, le village voisin, la colère grondait et les habitants manifestaient contre une éventuelle implantation d’un parc éolien…
Confrontation entre le passé et l’avenir… Le vent indifférent a continué sa course vagabonde…
Je l’ai suivi, en Italie, le temps d’une dernière escapade sur la Riviera.
A San Remo, j’ai visité, entre autre, l’Eglise russe appelée Eglise du Christ Sauveur :
Cette église détient les archives diocésaines orthodoxe de l’Europe Occidentale.
Entre temps, les démons m’incitaient à lire l’actualité généalogique sur les réseaux sociaux… Mais, cela était peine perdue, la fée Internet étant absente des collines provençales, la connexion était aléatoire.
De retour dans le monde informatisé, deux courriels attendaient dans ma messagerie :
– l’un de Sylvie, une petite cousine germaine paternelle rencontrée via Généanet. Elle m’a gentiment envoyé des photos des frères et sœurs de mon Père au temps de leur jeunesse, un temps que je n’ai pas connu :
Germaine Marly
– le second venait de la compagne d’un cousin éloigné de mon mari qui a découvert mon blog et désire connaître l’histoire familiale .
Depuis, j’ai laissé le vent musarder, seul…
Il me faut, désormais, ranger les vacances et reprendre mes bonnes habitudes.
Et je vais m’y employer avec plaisir !
Et vous, les démons généalogiques vous ont-ils poursuivis, cet été ?
Le mois de juin s’est achevé et avec lui la troisième édition du ChallengeAZ que tous les généanautes participants ont vécu intensément !
Cette année, je vous ai entrainés dans un voyage culinaire et comme l’avait écrit Margaridou, j’espère n’avoir pas abimé les recettes de la Mémé en vous les livrant.
Ces recettes se sont transmises de génération en génération et chaque fois, la cuisinière ou le cuisinier y a saupoudré un zeste de lui-même … J’ai fait de même et ce fut un vrai plaisir !
Afin de vous faciliter la lecture ou la relecture, voici le menu du Challenge :
Et si la cuisine des ancêtres vous a ravis… Le nombre des visites et vos commentaires m’ont régalée.
Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre comme le montre les statistiques de juin (3 237 lecteurs – 4 159 pages vues et 35 abonnés de plus)
Je n’ai qu’un mot à écrire : MERCI !
J’adresse une mention étoilée à Sophie de la Gazette des Ancêtres qui depuis trois années coordonne le ChallengeAZ… Merci Sophie pour ton professionnalisme et ta bienveillance à l’égard de tous !
Cette année, le ChallengeAZ est une cuvée d’exception ! Mais un grand cru se savoure lentement. Aussi, ne m’en veuillez pas si je prends mon temps pour déguster tous les *articles parus !
Encore bravo et félicitations à tous les participants !
Je vous souhaite un très bel été et vous donne rendez-vous pour de nouvelles aventures généalogiques !
Sources :
*J’ai emprunté le terme de « terminance » à Margaridou – Journal et recettes d’une cuisinière au pays d’Auvergne de Suzanne Robaglia (Editions CREER)
Notre voyage dans la cuisine des ancêtres s’achève comme il a commencé… en Italie !
J’ai eu la chance de me rendre plusieurs fois à Venise, la Sérénissime… notamment pendant son carnaval.
Une tradition qui se perpétue depuis le Moyen Age. La fête commence dix jours avant le mercredi des Cendres et s’achève le Mardi Gras.
Son but original était d’abolir les contraintes sociales, le riche devenait pauvre et vice versa… Les masques et les costumes permettaient une certaine liberté et la population pouvait transgresser les règles sans se faire reconnaître.
Durant l’occupation des troupes du Directoire, Napoléon Bonaparte interdit le carnaval ce qui déplut aux vénitiens.
Quelques temps après, les autrichiens le réhabilitèrent.
Tombé en désuétude un certain temps, le carnaval a retrouvé son éclat depuis les années 1980 et est devenu un évènement touristique majeur.
Pendant le carnaval, la tradition veut que l’on mange des « zaletti » ou « zaeti ». Créés au XVIIe siècle et initialement appelés « gialletti » à cause de leur couleur due à la farine de maïs… Gialletti a donné zaletti !
Ingrédients pour 30/35 Biscuits : 200 g de farine + 200 g de farine de maïs –
150 g de sucre –
150 g de beurre –
4 jaunes d’œufs –
100 g de raisins secs –
Le zeste d’un demi citron –
Une pincée de sel –
Un petit verre de Grappa ou de Rhum
Faites trempez les raisins dans la grappa ou le rhum Coupez le beurre en petits morceaux Dans une jatte, battez les jaunes d’œufs avec le sucre Ajoutez peu à peu les farines mélangées, le sel, le zeste de citron, le beurre Travaillez la pâte énergiquement et ajoutez les raisins ramollis Formez un boudin de 5 à 6 cm de diamètre
Placez au frais pendant 30 mn Découpez- le en tranches d’un demi centimètre Donnez une forme de losange ou allongez tout simplement Disposez les biscuits sur une plaque de cuisson Mettez à cuire dans un four chauffé à 180° : – 10 mn pour obtenir des biscuits friables et jaunes – jusqu’à 20 mn pour des biscuits plus secs et ambrés, selon vos goûts.
Ces petits biscuits se conservent plusieurs jours dans une boite en métal.
Après la diète imposée par la lettre X, je me rattrape avec la lettre Y…
Cependant, trouver une recette ancestrale commençant par Y s’est révélé être aussi un défi…. Mais, la langue bretonne et mes ancêtres armoricains m’ont aidée !
Le second défi a été de réaliser ce plat !
Le Yod Kerc’h est une bouillie d’avoine roborative et énergétique, normalement salée, qui se mange délayée dans du lait ribot (lait fermenté et aigre) et autrefois consommée en Basse Bretagne, particulièrement dans le Léon, par les plus pauvres.
Jadis, elle était préparée à partir d’avoine grillée et moulue.
Le mélange « avoine et son » était mis à tremper la veille.
Au matin, le son étant remonté à la surface, il était retiré et donné en nourriture aux cochons.
La farine était égouttée avant d’être mélangée à du lait ribot ou à de l’eau afin d’obtenir la consistance désirée.
La bouillie était ensuite cuite dans un chaudron pendant une bonne heure et touillée avec un bâton appelé baz-yod (bâton à bouillie)
La dégustation se faisait à même le chaudron, chacun creusant son propre puits pour y faire fondre un morceau de beurre.
Le jour suivant, la bouillie refroidie et solidifiée était coupée en tranches ou en morceaux et était frite dans une poêle.
Aujourd’hui, on utilise de la « crème d’avoine » prête à l’emploi.
J’en ai donc acheté lors d’un week-end passé en Bretagne !
Voici la recette telle que mentionnée sur le paquet. J’ai adapté les quantités car j’ai été la seule à goûter la recette, allez savoir pourquoi… 😉
Ingrédients pour 4 : 250 g farine d’avoine – Un litre de liquide (lait ou eau) – Beurre – Sel ou sucre
Délayez la farine avec le liquide dans une casserole à fond épais Laissez épaissir en remuant constamment pour éviter les grumeaux Couvrez et laissez mijoter pendant une demi-heure sur feu doux. A la fin de la cuisson, salez ou sucrez, à votre convenance.
Ajoutez du beurre cru. A déguster avec une bolée de cidre ou du lait ribot.
En toute honnêteté, je vous avoue que ce n’est pas le meilleur met que j’ai goûté, bien qu’il soit nourrissant et rassasiant.
Mais, bizarrement, c’est sans doute la recette qui m’a le plus émue, non par la saveur, mais par ce qu’elle m’a enseignée : j’ai touché du bout des doigts, plus exactement du bout de la langue… ce que mes ancêtres, humbles gens, mangeaient au quotidien !
Ailleurs, on trouve des recettes similaires : en Corse, avec la « pulenda » réalisée avec de la farine de châtaignes ou en Italie, avec la « polenta » réalisée avec de la farine de maïs.
Pff… !!! La lettre X ne se cuisine pas ! Aussi, aujourd’hui est un jour de jeûne car je n’ai trouvé aucune recette ancestrale des régions annoncées ici commençant par la lettre X…. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché…
Les ancêtres de mon petit fils ne connaissaient ni le vin de Xérès, ni le Xingar (prononcer chingarre), fines tranches de viande de porc conservées par salaison.
Pour cela, il aurait fallu qu’ils soient Andalous ou Basques…
Ils ne connaissaient pas non plus le Ximénia, ce petit arbre tropical dont les fruits sont appelés « pommes de mer » ou « citrons de mer » à la saveur très acidulée.
Le noyau donne une huile qui mélangée à de l’ocre contribue à la beauté des femmes « Himbas » en Namibie.
Pour cela, il aurait fallu qu’ils soient Africains…
Alors, pour aujourd’hui il ne me reste qu’à vous adresser un xoxo (eXentible Open XHTLM Outline), petite marque d’affection ou d’amitié dans le langage informatique.
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Confrontée à la frustration générale, j’ai mitonné une petite recette Xpress approuvée et validée par Sophie de @Gazette des ancêtres, Charles de @RFG et Martine du blog Chronique Familiale !
Voici ma recette toute fraîche :
Ingrédients pour 6 : Fruits rouges variés : fraises, framboises, cerises, groseilles, myrtilles, mûres, etc… Un verre de muscat – Une tasse de thé – Une cuillère à soupe de miel – quelques feuilles de verveine (citronnelle)
Préparez une tasse de thé léger Faites chauffer le muscat avec le miel, Ajoutez le thé et portez à frémissement Verser dans un saladier et ajoutez les feuilles de verveine Laissez infuser et refroidir Préparez les fruits Mélangez le tout délicatement Versez le sirop dessus et placez au réfrigérateur
Le waterzoï est un plat belge provenant de Gand.
Son nom signifie « eau qui bout » en flamand.
Ce plat a franchi les frontières pour devenir un incontournable de la cuisine du Nord de la France.
A l’origine, plat de pauvres, il était confectionné avec des poissons d’eau douce, des légumes et du riz.
Lorsque les villes se sont industrialisées, la bourgeoisie s’est emparée de la recette mais a voulu se démarquer en substituant le poulet au poisson.
Ironie du sort, le poisson produit bon marché hier est devenu aujourd’hui coûteux et inversement pour le poulet.
Pour le Challenge, je vous propose un waterzoï au poulet :
Ingrédients pour 4/6 pers. : Un poulet fermier de 1,5 kg – 1 litre de bouillon de volaille – 3 blancs de poireaux – 2 branches de céleri – 2 oignons – Quelques brins de persil – 80 g de beurre – 2 jaunes d’œufs – 2 cuillères à soupe de crème fraîche – le jus d’un demi-citron – sel & poivre.
Plongez le poulet dans le bouillon de volaille et faites frémir pendant 30 mn – Au bout de ce temps, sortez le poulet et découpez-le en morceaux – Epluchez les légumes et émincez les Faites fondre 40 g de beurre dans une cocotte. Ajoutez le persil et la julienne de légumes – Salez & poivrez – Laisser cuire 20 mn à feu doux Puis, déposez les morceaux de poulet sur les légumes et mouillez avec le bouillon jusqu’à hauteur – Laissez mijotez encore 30 mn. Passé ce temps, sortez les morceaux de poulet – Délayez les jaunes d’œufs avec la crème fraîche et le jus du demi citron. Ajoutez au bouillon et laisser chauffer 5 mn sans faire bouillir Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire et remettez les morceaux de poulet dans le bouillon crémé Servez avec des tartines de pain grillé et beurrées avec le reste de beurre ou des pommes de terre vapeur.
Je ne connaissais pas ce plat qui est une belle découverte ! On peut le comparer à une blanquette de volaille ou à une poule au pot.
Sources : sites Wikipédia – stjosse.irisnet.be
Le petit Larousse des saveurs des régions de France
Image : Collection personnelle