En attendant Noël-4…

C’est en Provence que nous nous rendons avec la boule du jour.
Outre, les 13 desserts, les santons et les crèches… le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, on sème du blé, symbole de prospérité.

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En attendant que le blé germe, en cuisine, Ma Cuisine Ancestrale réalise du nougat noir, une des friandises des 13 desserts qui fera partie des cadeaux « fait maison ».

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Tradition et gourmandise… Rien de tel pour nous faire aimer attendre Noël.
A demain pour découvrir la cinquième boule de Noël !

Sources :
Origine blé sainte Barbe : departement13.fr
Images : collection personnelle

En attendant Noël-3…

Aujourd’hui, nous sommes le premier dimanche de décembre. Nous entrons officiellement dans la période de l’Avent. Fêtons cela en allumant la première bougie de la couronne de l’Avent.
Comme le sapin de Noël, son histoire est ancienne :

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En cuisine, Ma Cuisine Ancestrale s’affaire à réaliser un stollen.
Mi-brioche, mi-pain, le stollen est allemand mais on le trouve également en Alsace et en Lorraine pendant les fêtes de fin d’année.

Le Stollen s’appelait initialement Striezel et était un symbole des fêtes païennes surtout en Saxe.
La christianisation du pays n’a pas empêché le Stollen de rester un gâteau très important pour les familles surtout à Noël, d’où le nom de Christstollen, en mémoire de la venue de Jésus.
Plusieurs villes en Allemagne en revendiquent sa paternité, à l’instar de Köln (Cologne) et Dresde (Dresden)
La première mention du Stollen remonterait à 1330, mais il est probable que son origine soit plus ancienne.
C’est au XVème siècle qu’il s’est imposé et a été préparé avec du beurre, suite à une demande de Ernst, électeur de Saxe et de son frère, qui écrivent la Butterbrief au Pape Nicolas V en 1430 pour demander l’autorisation d’utiliser… du beurre.
Celle-ci ne fut accordée au début qu’à la famille de l’électeur, puis généralisée par le Pape Innocent VIII.
Jusqu’alors, le beurre était interdit par les règles de l’Eglise qui considérait que la période avant l’avènement de Jésus devait être une période de jeûne.

Avant le XVe siècle, le Striezel était fabriqué à base de farine, d’eau et d’huile et cuit au four ; rien à voir avec le gâteau que l’on connaît aujourd’hui.

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Contrairement à nos ancêtres, réjouissons nous de n’avoir pas à demander d’autorisation pour manger ce qu’il nous plait.
A demain pour la quatrième boule de Noël !

Sources :
Couronne de l’avent origine : jour du seigneur.fr
Stollen origines : voyages.ideoz.fr
recette : Culture crunch
Images : collection personnelle

En attendant Noël-2…

La boule du jour se souvient des noëls d’autrefois en Champagne Ardennes, un temps où l’on se nourrissait de gaufres.

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En cuisine, Ma Cuisine Ancestrale se souvient vous avoir raconter l’origine des gaufres...
Hum… la tentation est trop forte !

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Devinez qui mangera le ramédon ?
A demain pour la troisième boule !

Sources :
Les traditions de Noël -linternaute.com
Images : collection personnelle

En attendant Noël-1…

Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent… Vingt quatre jours d’attente et de
désir … Patientons avec ce calendrier qui propose de (re)découvrir les traditions régionales de cette période.
Noël plante le sapin dans la maison tout brillant de lumière et nous raconte son histoire :

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Le roi des forêts est paré… il est temps de passer en cuisine pour nous réconforter avec de délicieux biscuits :

A demain pour découvrir les mystères de la seconde boule.

En attendant Noël…

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Cette année, je n’ai pas participé au #ChallengeAZ… donc pour me faire pardonner et vous faire aimer attendre Noël, je vous offre un délicieux calendrier de l’Avent avec des boules décoratives.
Du 1er au 24 décembre, vous y découvrirez les traditions régionales liées à cette période… Sans oublier Ma cuisine Ancestrale qui vous proposera quelques recettes… de quoi satisfaire la gourmandise de chacun.

Mais avant de décorer le sapin, j’ai une question à vous poser : savez-vous ce qu’est l’Avent ?

Contrairement au calendrier qui débute le 1er décembre, la période de l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, cette année, ce sera le 3 décembre.
Le mot « Avent » ne veut pas dire « avant Noël ».

Il provient du latin « adventus » qui signifie « venue, avènement ».
On l’employait autrefois en latin pour désigner l’arrivée du Christ.
L’Avent est donc le temps liturgique précédant la fête de Noël, où les chrétiens se préparent à célébrer la naissance de Jésus lors de la messe de minuit, le 24 décembre. Ce temps de préparation est marqué par la symbolique de l’attente et du désir.

Ce calendrier sera donc motivé par l’attente, le désir et la gourmandise… Rendez-vous demain pour percer les mystères de la première boule.


Sources :
Origine Avent : le jour de seigneur.com
Image : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le nougat noir…

Décembre s’écoule… nous sommes entrés dans la troisième semaine de l’Avent et #MaCuisineAncestrale vous régale avec du nougat noir.

Le nougat (du latin Nux gatum : gâteau aux noix) noir est une confiserie traditionnelle de Provence. Elle est fabriquée à partir de miel et d’amandes. La pâte est posée entre deux feuilles de pain azyme. Sa couleur noire vient de la cuisson du miel qui commence à se caraméliser.

De nombreuses origines sont attribuées au nougat. Vraisemblablement, les premières recettes sont apparues dans un livre arabe de Bagdad au Xème siècle et le nougat était alors blanc avec des noix.
En France, les premières traces de nougat apparaissent dans un livre de pharmacie en 1595 et dans un livre de diététique en 1607 (Qui l’eut cru !)
Apportée par les Grecs dans l’hexagone, cette confiserie était toujours blanche et s’appelait « nogat ».
A force de déclinaison, le nougat noir est créé en Provence aux alentours du XVIIème siècle, mais aussi en Orient.
Le fameux nougat de Montélimar est, quand à lui créé, lorsque les premiers amandiers arrivèrent en Ardèche grâce à Olivier de Serre.
Les amandes mélangées au miel de Provence, remplacent alors les noix utilisées depuis des siècles.

Depuis le nougat noir comme le nougat blanc font partie de la tradition provençale des treize desserts de Noël.
Autrefois, ces confiseries étaient réservées aux gens aisés. Nos ancêtres plus modestes se contentaient de figues séchées farcies avec des cerneaux de noix.

Pour préparer le nougat noir, il faut :
– 250 g d’amandes entières
– 250 g de miel de lavande, de préférence
– 2 feuilles de pain azyme

Recouvrez le fond d’un plat rectangulaire avec du pain azyme découpé aux dimensions nécessaires,
Torréfiez les amandes 5 min au four à 220°,
Portez le miel doucement à ébullition en remuant avec une spatule en bois,
Versez toutes les amandes dans le miel sans cesser de remuer (il faut que le miel prenne une couleur brune et que les amandes craquent à la chaleur – 20 minutes environ à petite ébullition)
Arrêtez le feu et versez la pâte dans le plat,
Bien aplatir cette dernière pour en faire un rectangle bien régulier,
Posez la seconde feuille de pain azyme sur le nougat et laissez refroidir,

Coupez en morceau lorsque le nougat est encore tiède.

Je servirai ces douceurs lors de nos repas de fêtes…
Et en attendant Noël, régalez-vous… moi c’est déjà fait !



Sources :
Apiculture.net

Wikipedia.com
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les Mendiants…

Pour la seconde semaine de l’Avent, #MaCuisineAncestrale vous fait aimer attendre Noël… en croquant des mendiants !

Les spécialités du patrimoine gastronomique ont souvent un lien étroit avec l’Histoire ou la Religion. Et vous l’avez deviné… en cette période d’avant Noël, l’origine des mendiants est une allégorie chrétienne.

L’histoire commence au Moyen-Âge avec les « Ordres mendiants ».
Ces ordres religieux se consacraient intégralement à leur dévotion spirituelle et respectaient leur vœu de pauvreté en mendiant. Leur survie dépendait de la charité et de la générosité des populations.

Plus tard, au XVIIe siècle peut-être, pour leur rendre hommage, la tradition provençale les a figurés parmi les 13 desserts, lors du gros souper servi le 24 décembre.
Ce sont les fruits secs qui symbolisent les ordres mendiants :
-les Franciscains, vêtus d’une tunique brune sont représentés par les raisins secs,
-les Carmes habillés d’une robe marron, par les noisettes,
-les Dominicains parés de blanc, par les amandes émondées, et
-les Augustins drapés de pourpre, par les figues.
En Provence, on les nomme « Pachichoio ».

Aujourd’hui, le mendiant, c’est aussi une confiserie composée d’un disque en chocolat surmonté de quatre fruits secs et de zestes d’agrumes confits.

Pour réaliser 20 mendiants environ, il faut :

– 200 g de chocolat de couverture (j’ai choisi du chocolat noir 70%)
– 1 poignée de noisettes
– 1 poignée d’amandes émondées
– 1 poignée de raisins secs

– 1 poignée de pistaches
– Quelques Figues séchées ou fruits confits coupés en morceaux

Préparez vos fruits secs,
Préparez également une plaque recouverte de papier sulfurisé,
Faites fondre au bain-marie le chocolat en morceaux tout en remuant pour qu’il soit bien lisse,
Retirez du feu et maintenez le bol de chocolat dans le bain-marie,
Sur la plaque, formez 2 ou 3 petits disques de chocolat fondu à l’aide d’une petite cuillère,

Lissez-les avec le dos de la cuillère,
Ajoutez les fruits,
Recommencez jusqu’à épuisement du chocolat,
Placez la plaque dans un endroit frais, hors réfrigérateur, le temps que les palets durcissent.


On raconte que connaître l’histoire d’une spécialité accentuerait le plaisir de la dégustation …
Alors, d’ici la semaine prochaine, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Histoire des mendiants : Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT – Editions Robert Laffont
Image : Collection personnelle

Jour 25… Noël…


Ainsi s’achève mon petit calendrier de l’Avent… Amis lecteurs, je vous remercie d’avoir pris le temps d’ouvrir les petites fenêtres et n’oubliez pas que…

Dans l’esprit de Noël, il y a la paix.

Dans le miracle de Noël, il y a l’espoir.

Dans le cœur de Noël, il y a l’amour. 

Que Noël vous offre le meilleur.

JOYEUSES FETES !

 

 

Image : cliparts.tout-images.com


L’Avent… Jour 24…


Beau temps à Sainte-Adèle est un cadeau du ciel.

Anne PRADAL est la dernière fille de Joseph et de Marie CHAMBON, cultivateurs et Sosa 34 et 35 de Monsieur.
Elle est la petite dernière de la sororie en question au jour 10.

Elle naît le 24 décembre 1808, à Clamont, un hameau de Lorlanges en Haute-Loire.
Napoléon Bonaparte est empereur des français depuis quatre ans.

Anne épouse Jean RAMAIN, le 8 février 1843. Elle a 34 ans et lui 28 ans.

Mais, leur vie de couple est de courte durée car Anne décède le 11 décembre de la même année dans la maison de son père.

Sources : A.D Haute-Loire Lorlanges
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle


L’Avent…Jour 23…


À la Saint-Évariste, jour de pluie, jour triste.

Nicole LOBJOIS est baptisée le 23 décembre 1702 à Monceau-le-Waast dans l’Aisne.

A 22 ans, le 15 mai 1725, elle épouse Etienne BONNAIRE, Sosa 172.

Nicole met au monde trois enfants, mais ne se rétablit pas de son dernier accouchement.
Elle meurt le 8 mars 1730 à 27 ans, deux jours après la naissance de son fils Etienne.

Etienne père, lui, se remarie le 22 mai 1730 avec Marguerite BALOSSIER, Sosa 173.
Marguerite met au monde onze enfants, mais quatre disparaissent en bas âge.


Sources : A.D Aisne Monceau-le-Waast

Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : collection personnelle