La Revue Française de Généalogie…

Avez-vous déjà éprouvé ce délicieux moment où un petit frisson vous envahit comme si  « un inconnu vous offrait des fleurs » ?

Et bien, c’est ce que j’ai ressenti, aujourd’hui…

La raison de ce bonheur est la lecture de la
Revue Française de Généalogie n° 211 (avril-mai 2014)
accompagnée d’un hors série n° 38 :
Généalogie et histoire familiale sur Internet !

Avec ce numéro spécial,  la RFG s’intéresse au monde des généablogueurs.

Dans la revue, vous trouverez des astuces et des conseils, les blogs qui ont participé au Challenge AZ 2013 organisé par Sophie Boudarel de la Gazette des Ancêtres, ainsi que :

  •  Une sélection des blogs à suivre
  • Comment être informé des meilleurs articles
  • 14 conseils pour créer et écrire sur votre blog
  • + 32 exemples originaux

Et parmi la sélection des 32 articles, choisis entre un peu plus d’un millier, se trouve un de mes billets : B comme Badestamier,  issu du Challenge AZ 2013.

Lorsque j’ai créé mon blog, je n’aurais jamais imaginé être éditée dans une revue nationale au milieu de blogs reconnus. Je n’y pensais même pas… C’est donc, une grande et belle surprise !

C’est avec beaucoup d’émotion que j’adresse mes remerciements à la Revue Française de Généalogie qui fêtera son 35e anniversaire dans quelques jours, ainsi qu’à Sophie Boudarel sans oublier, Hélène Soula, qui m’ont donné l’envie d’écrire !

 

Challenge AZ 2013

Après un mois d’avril riche en écriture et en lecture diverses et variées, j’ai abandonné mon ordinateur quelques jours le temps d’une escapade…(En mai, fais ce qu’il te plait…)

Je suis encore éblouie par tous les échanges que ce challenge a suscité : les adjectifs sont nombreux pour décrire ce que nous avons partagé pendant un mois.

Si certains blogueurs avaient l’habitude de l’écriture, pour ma part je débutais… Et sans fausse modestie, je pense m’en être plutôt bien sortie pour une première fois.

Le calendrier que Sophie avait mis à notre disposition m’a beaucoup aidée. Le choix des articles n’a pas été une difficulté majeure, même si pour certain, la réflexion a été plus longue. J’ai travaillé en amont afin d’éviter les débordements : j’ai écrit jusqu’à trois articles par jour.

Les visites sur mon blog ont fait un pas de géant : pas moins de 1725 visites, en Avril, venant de différents pays : France et Ile de la Réunion, Russie, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Belgique, Italie et même la Chine.

Et à ce jour, je comptabilise entre 4 et 10 visites par jour… Je suis agréablement surprise de constater que mes articles suscitent autant d’intérêt.

Je l’ai déjà écrit, mais je renouvelle mes remerciements à Sophie et à vous tous, qui avez partagé ce challenge.

Je vais prendre maintenant le temps de lire ou relire vos articles et commencer à réfléchir à l’édition 2014 !

A bientôt….

30 – GénéA à Z – Lettre Z



Z comme Zéphirine :

Zéphirine, un prénom doux comme un vent léger ; mais la vie de Zéphirine n’a pas été synonyme de douceur :

Mon aïeule, Zéphirine FOUQUES (Sosa 15), est née le 12 septembre 1869 à May sur Orne, à quelques lieues de Caen.

Ses parents sont Ferdinand Alphonse Henri & Maria Josephina Alberta Apollonia Valentina JEANNE.

Elle est journalière et ne sait pas écrire.

Le 3 janvier 1887, elle met au monde une fille : Louise Marie Elisabeth ; elle a à peine 18 ans.

Elle épouse François Marie MORIN, le 16 février 1889. Ils reconnaissent Louise comme étant née de leurs « œuvres » et l’enfant est légitimée par le mariage.

Ils ont un second enfant : Georges Eugène, né le 16 juin 1891, mais il décède le 11 juillet 1891.

Le 28 février 1895, François Marie qui est carrier, décède à 38 ans.
Zéphirine est veuve à 26 ans.

Un an et demi plus tard, le 28 novembre 1896, elle épouse en secondes noces, Charles Adolphe POISSON, carrier également.

Ils ont une fille, Augustine Marie, née le 12 janvier 1898.

Zéphirine décède le 12 novembre 1898 à May. Elle a 28 ans et laisse deux orphelines.



A.D CAEN – Acte de Décès de Zéphirine Fouques

             
              Incroyable, j’ai réussi : 26 lettres, 26 articles !
             Ce mois d’avril m’aura fait vivre, dormir, rêver  : G E N E A L O G I E
             Mais quelle aventure !
             Je suis prête à retomber dans la grand’malle des aïeux, l’année prochaine !
            
             Un grand merci à Sophie et à tous les blogueurs !
            
             Demain 1er mai, jour du muguet, alors voilà pour vous …! A bientôt…

 

29 – GénéA à Z – Lettre Y


Y comme Yssingeaux :

Blason d’Yssingeaux

 

Yssingeaux est une commune de la Haute-Loire.
La ville fait partie du Velay.
 Elle est aussi appelée la « Région des Sucs » (un suc est un ancien volcan en forme de dôme)
Un des sucs s’appelle le suc d’Achon.
On fait aisément le rapprochement entre le nom de la ville et ses armoiries représentant cinq coqs annonçant le lever du jour avec la devise : « Evocant auroram » .
D’aucuns précisent que l’origine viendrait du patois : « lou cin djaï » (les cinq coqs).
(source : site de la ville d’Yssingeaux)

*L’origine du nom « Achon » prendrait sa source dans cette commune, bien qu’à ce jour je n’ai rien trouvé qui le confirme.

C’est un toponyme : Achon (Apcho au XIVe siècle) est un hameau à Yssingeaux.

L’orthographe la plus ancienne du patronyme Achon est Apchon ; il existe un village du même nom dans le Cantal.

Alors d’où viennent les Achon ? Haute-Loire ou Cantal ? Là est la question, à laquelle il me faudra tenter de répondre… A suivre !

*Dictionnaire des noms de famille, Jean Tosti
  Site : www.jeantosti.com

26 – GénéA à Z – Lettre W





W comme Wallon :






Drapeau de la Wallonie


Si je me réfère à l’étymologie du nom, ma branche « Wallon » viendrait de Wallonie :

La Wallonie est une des trois régions belges.
Ses provinces sont le Brabant wallon, le Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur qui est la capitale de la région.
Elle appartient au domaine linguistique roman.
(source Wikipédia)

Ainsi, après avoir découvert une aïeule polonaise (silésienne prussienne), il y aurait également des ancêtres d’origine belge dans la famille… ?

Sans le savoir, mes aînés étaient citoyens européens avant l’heure. Je leur dédie ce petit hommage, de Nicolas à Octavie, ma grand-mère paternelle :

Descendants de Nicolas Wallon

 










25 – GénéA à Z – Lettre V


V comme Vie des noms de famille :

Les noms de famille apparaissent, vivent et peuvent s’éteindre.

Ils sont la première richesse transmise par nos aïeux.

En débutant  mes recherches généalogiques, j’ai voulu connaître l’origine des noms de ma famille et voici ce que j’ai trouvé :

ACHON : Il existe trois souches en France : une dans l’Aisne, une autre en Charente maritime et la dernière en Haute-Loire.
Dans l’Aisne, il s’agit d’un nom de personne : Ache (nom d’un saint martyrisé à Amiens)
En Charente maritime, il s’agit d’un toponyme : un hameau s’appelle Achon au Barp en Gironde.
En Haute-Loire, il s’agit également d’un toponyme : Achon est un hameau d’Yssingeaux.
Mais on peut penser tout simplement à un dérivé du mot « hache », Achon voulant dire = petite hache.

CHAZAL : Viendrait de Casals : maison. Fréquent en Corrèze, mais aussi dans toutes les régions nord-occitane où « ca » devient « cha ».

MOURET : Fréquent dans la France méridionale, le nom est un diminutif de More (latin : maurus = noir comme un maure), souvent utiliser comme nom de baptême.

PORTAL : Fréquent en Haute-Loire, Lozère et Gard, correspond au français portail, au sens de porte de la ville ou en géographie de passage. Il peut avoir été donné à celui qui ,habite près de la porte de la ville Le nom désigne également celui qui est originaire d’un lieu-dit (le) Portal, nom de plusieurs hameaux en France.

MARLY : Surtout porté dans l’Aisne, désigne celui qui est originaire d’une localité portant ce nom (sept communes en France, dont une dans l’Aisne) Signification de toponyme : le domaine de Marillius nom d’homme latin ou bien un lieu marneux (margila = marne, glaise)

WALLON : Originaire de Wallonie, plus exactement de la Belgique Romane. Au moyen-âge, on trouve la forme Wallo, qui vient du terme germanique Wahl servant à désigner les personnes qui vivaient à l’ouest du Rhin.

BERTHAULT : Nom de personne germanique, Berhtwald (berht = brillant + waldan = gouverner) On le rencontre dans la région lyonnaise et la Bourgogne mais aussi dans l’ouest de la France.

MORIN : Variante de Maurin, fréquent en Normandie, Bretagne et Vendée. Forme latinisée de Maure.

*Etymologie des noms – Généanet – Jean Tosti

24 – GénéA à Z – Lettre U

U comme Série U : Archives judiciaires

En cherchant dans ma généalogie un mot commençant par U, je me suis trouvée devant un grand Point d’?

Je ne trouvais rien pour rédiger un article : pas le moindre nom de famille, prénom, métier ou évenement.

Cependant aux archives départementales, il existe la série U : archives judiciaires.

Voilà encore un filon à explorer : j’ignore si mes ancêtres ont eu affaire à la justice : procès, condamnation…

Je n’ai donc pas terminé ma tâche, j’ai encore beaucoup à faire pour connaître mes aïeux…!!!

23 – GénéA à Z – Lettre T

T comme trousseau :

Le mot « trousseau » viendrait du verbe trousser : c’est-à-dire « mettre en paquet »;
Ainsi , le trousseau était le paquet de vêtements que l’on emportait avec soi quand on quittait le foyer parental.

Bien sûr, nous savons que les jeunes promises brodaient leur linge d’un monogramme ou d’un symbole.
Hormis le côté esthétique, cela avait également un aspect pratique : les jours de lessive, toutes les femmes se retrouvaient au lavoir. Une fois le linge lavé, les lavandières l’étendaient au soleil pour le blanchir : il était donc important de le reconnaître.

Sous l’Ancien régime et jusqu’au début du XXe siècle, il était traditionnel que le trousseau de la mariée comporte le linge de maison, le linge de corps et ses effets personnels, également la literie entière et le mobilier pour ranger : coffre, armoire ; mais aussi les ustensiles ménagers…

Voici l’inventaire du trousseau de Marguerite DELHERME lorsqu’elle épousa Jean ACHON (arrière grands-parents paternels en Auvergne) le 28 janvier 1874 :

… Marguerite Delherme future épouse se constitue en dot de son chef :
1) Une armoire à deux portes dont les panneaux sont sculptés évaluée dix francs.
2) Un lit composé d’un bois de lit en bois blanc, d’une paillasse, d’une coëte en plumes, deux couvertures, un traversin et trois draps de lit, le tout évalué trente francs.
3) Une table de cuisine évaluée six francs
4) Un fusil évalué six francs
5) Un chaudron en cuivre évalué dix francs
6) Deux marmites en fonte évaluées cinq francs
7) Une crémaillère et une servante évaluées deux francs
8) Un crible et un double décalitre évalués six francs
9) Trois bacholes évaluées six francs
10) Une vaisselière évaluée dix-sept francs
11 Une armoire et un coffre évalués trente francs
12) Une roue et deux barriques évaluées huit francs
13) Et enfin son trousseau composé de trente chemises neuves, quinze robes de différentes saisons, bonnets, rubans, corsets de soie ou de dentelle et autres objets à son usage de corps.
Tous lesquels objets elle a promis livrer ou représenter à son futur époux avant…



Contrat de mariage entre Jean ACHON de Clamont et Marguerite DELHERME de Ribeyre

le 25 janvier 1874
Étude de Maître FOURNIER-MONTGIEUX
Notaire à Saint-Ilpize (Haute-Loire) 

…la célébration du présent mariage lequel accompli vaudra reconnaissance. Le susdit trousseau a été évalué cent cinquante francs, sans que la présente estimation fasse vente, parce qu’au cas de restitution il serait repris avec ses accroissements ou dépérissements…

Dans l’inventaire, j’ai noté qu’il y avait un fusil : ustensile plutôt atypique dans un trousseau de jeune mariée !




22 – GénéA à Z – Lettre S

S comme Saint-Esprit :

photo personnelle E.Achon

En Auvergne, depuis plusieurs siècles, il existe un bijou dédié aux amoureux.

Le Saint-Esprit est un pendentif que l’on offre aux promises et aux épouses en témoignage de vérité, de sincérité et d’amour. Délicate attention, n’est-ce-pas ?

Il se présente sous la forme d’une croix constituée de chatons ovales et piriformes soudés entre eux. Les chatons de la branche horizontale sont dotés de petites ailes symbolisant la Colombe du Saint-Esprit, ailes déployées fonçant vers la terre. Le chaton inférieur représente la tête de la colombe. Le pendentif s’achève par trois pendeloques en forme de poire ou gourde de pèlerin symbolisant les larmes du Christ.

Tout d’abord élitiste, cette petite orfèvrerie s’est démocratisée au 19e siècle. Les pierres précieuses ont été remplacées par des pierres locales aux belles couleurs liées au terroir.

Aujourd’hui, la plupart des familles possédant un tel bijou le tienne par transmission. Il fait partie de l’héritage familial et représente un fort caractère sentimental.

Ce bijou singulier entre dans le patrimoine auvergnat. On le trouve dès la fin du 17e siècle, mais surtout depuis le 1er Empire et sous la Restauration.
Il était très en vogue dans le Cantal et la Haute-Loire.

Patrimoine de Haute-Auvergne – N°14 – juillet 2008 :
Le Saint-Esprit, un beau bijou auvergnat par Jean-Claude ROC