#ChallengeAZ… C comme Etienne COULON…

En 1810, l’Abbaye Saint-Martin de Laon fut transformée en Hôtel-Dieu pour y accueillir malades, indigents, aliénés, vieillards et orphelins.

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Au 19e siècle, l’hôpital n’était guère un lieu accueillant :
Les salles communes favorisaient la propagation des miasmes ; les lits étaient alignés sur deux rangées qui se regardaient ; les malades n’avaient pour intimité que la couche où ils étaient allongés.

Samedi 11 juin 1842,
Etienne COULON, Sosa 36, veuf et âgé de 76 ans,  y est décédé ce jour à 11 heures du soir.
De son vivant, Etienne était tisserand et résidait à Beaulne-Chivy.
Veuf de Marie-Françoise PORTELETTE et père de trois enfants, il épousa en secondes noces, Marie-Elisabeth COMPIN.


Image : Collection personnelle
A.D Aisne : Laon – 1842 – 5Mi0081 – p.214

#ChallengeAZ… B comme Marguerite BOQUET…

Jeudi 11 juin 1772,
Une petite Marguerite, Sosa 51, voit le jour chez Pierre et Marie LHONNEUR à Saint-Pierre-du-Regard dans l’Orne.

IMG_2088 (1)Devenue grande, Marguerite exerce le métier de fileuse.

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite, Marguerite,
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite, donne-moi ton cœur
Marguerite me l’a donné
Son cœur, son cœur
Marguerite me l’a donné
Son cœur pour un baiser

A 21 ans, elle épouse Guillaume GEHENNE, un laboureur de 39 ans, originaire d’un village voisin. Ils ont deux filles : Marie-Marguerite (Sosa 25) et Marie-Madeleine.

Lundi 26 juin 1843,
Veuve depuis trois mois, Marguerite s’éteint à son domicile au Hameau du Grand Samoi. Elle vient d’avoir 71 ans.

 

Image : Carte Cassini – Géoportail.gouv.fr
Chanson : Si tu veux Marguerite, Harry Fragson (1873-1913) – Wikipédia.org
A.D Orne : Saint-Pierre-du-Regard [1768-1780] p.49 – [1843-1852] p.223

 

 

 

#ChallengeAZ… A comme Anne ACHON…

Enfin, le grand moment est arrivé ! Le ChallengeAZ débute !
Et comme je l’ai écrit , je vous raconterai, en plus ou moins 100 mots et tout au long de l’alphabet, des événements qui se sont produits en « JUIN ».

Ecoutez… la grand’malle aux ancêtres s’ouvre doucement, et…

Bonne lecture !

 

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Clamont

 

Dimanche 25 juin 1843,
Il est 10 heures au carillon qui tintinnabule de joie… Clamont, hameau de Lorlanges en Haute-Loire, accueille une nouvelle âme.

Louise PRADAL, 36 ans, accouche de son premier enfant dans la ferme familiale.
Jean (Sosa 16 de Monsieur), 45 ans, déclare l’après-midi même la nouvelle née et la nomme Anne. Il est accompagné de ses frères, Jean et Géraud.
Le maire, Michel SOULIGOUX, rédige l’acte de naissance à 16 heures.

Si la petite s’appelle Anne pour l’état civil, ses proches la baptisent Marguerite.

C’est sous ce prénom que son acte de décès sera enregistré, le 27 juillet 1914.
Il sera 10 heures et la cloche sonnera le glas !

 

Sources :
Image : Collection personnelle
A.D Haute-Loire : Lorlanges [1843-1852] 6 E 139/7

#ChallengeAZ… Edition 2016, c’est parti !

Il est revenu le temps du ChallengeAZ… Et les généanautes attendaient cet événement avec grande impatience comme j’ai pu le lire sur les réseaux sociaux.

Chacun s’est préparé, se prépare… ou pas.
Il y a :
les prévoyants qui y pensent depuis le début de l’année,
les hésitants : participerai-je ou ne participerai-je pas,
ceux qui ont trouvé un thème mais qui n’ont encore rien écrit,
les retardataires qui attendront le dernier moment,
etc…

Et moi, et moi, et moi…

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Et bien, cette année, j’opte pour la zénitude ! Le ChallengeAZ n’est pas une compétition et ma participation sera simplement synonyme de plaisir et de partage… Plaisir d’écrire et plaisir de vous lire.

Mais, après un ChallengeAZ 2015 savoureux mais O combien calorique, une petite remise en forme est de mise :

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Et, hop, c’est parti…
Je vais rouvrir la grand’malle aux ancêtres pour la quatrième année consécutive.

Et pour ce nouveau défi, j’ai choisi comme fil rouge « Juin »… Petit clin d’œil au mois du ChallengeAZ.
Je vous raconterai, en 100 mots, nos ancêtres (ceux de Monsieur et les miens) nés, mariés, décédés ou qui ont vécu un évènement pendant le mois de juin, bien qu’à ce jour, mon alphabet demeure incomplet…

Et vous, comment vous préparez-vous pour le prochain ChallengeAZ ?

 

 

Sources : Gifs Clippss

#Généathème : Mes racines…

En décembre, nous racontons nos racines…

Au commencement, mes Racines étaient miséreuses et faméliques…
Pour autant, leur infortune ne les a pas empêché de donner naissance à un arbre… Aujourd’hui, cet arbre est mon mât de cocagne !
Et si son évolution fut précaire : chaque génération y a puisé les forces de la vie et y a laissé une empreinte indélébile et universelle.

Mes Racines se sont ramifiées aux quatre coins de l’hexagone de l’Aisne à l’Ariège en passant par la Basse-Normandie, le Finistère, Paris et l’Ile de France.
Quelques unes ont suivi les chemins tracés par l’Histoire contre leur gré mais elles ont ainsi trouvé leur âme sœur en Prusse silésienne, aujourd’hui la Pologne et en Algérie.

Mes Racines étaient des petites gens… des Invisibles… sans instruction pour la plupart. Elles étaient manouvriers, carriers, domestiques, cultivateurs, tisserands, badestamiers, dentellières…
Plusieurs ont disparu dans un dénuement extrême en mendiant !
Cependant, quelques unes se démarquèrent en étant greffier de paroisse ou sages-femmes.

Mes Racines avaient peu d’imagination pour se prénommer puisque j’ai recensé pas moins de quatre-vingt-douze Marie et quelques dizaines ou vingtaines d’Anne, d’Auguste, d’Augustine,  de Charles, de François, de Françoise, de Jacques, de Jean, de Jeanne, de Joseph, de Jules, de Louis, de Louise, de Nicolas, de Pierre, de Rose et de Victor.

Mes Racines ont respecté les règles sociétales et religieuses pour s’unir, le plus jeune avait 19 ans et le plus âgé 70 ans en ce qui concerne mes ancêtres masculins ; 17 ans et 45 ans pour mes aïeules.
Ce lien sacré conditionnait la création d’une famille. Mais surprise ! Quelques Racines libertines ont effeuillé des roses et des choux avant les épousailles. Bien évidement, elles se sont précipitées devant Monsieur le Curé afin d’effacer le péché… Ouf, la morale familiale est sauve !

Mes Racines ont engendré maints petits bourgeons, malheureusement beaucoup ont péri à peine éclos.

Mes Racines ont subi le feu des canons, les ravages des épidémies, la famine et l’abandon…

Puis après une dure vie de labeur, mes Racines s’en sont allées à un âge pas très avancé… puisqu’en moyenne, mes Racines masculines ont suivi la Grande Faucheuse vers 55 ans et mes Racines féminines vers 45 ans.

Toutes fragiles que furent mes Racines, elles m’ont permis d’écrire ces quelques lignes… une simple histoire faite d’heurs et de malheurs… une histoire pas toujours facile à démêler, mais une histoire passionnante !

Et vous, comment  sont vos racines ?

 

 

Sources : Image : Ecorce d’arbre en Namibie – collection personnelle

 

 

 

 

 

#ChallengeAZ… *La terminance…

Le mois de juin s’est achevé et avec lui la troisième édition du ChallengeAZ que tous les généanautes participants ont vécu intensément !

Cette année, je vous ai entrainés dans un voyage culinaire et comme l’avait écrit Margaridou, j’espère n’avoir pas abimé les recettes de la Mémé en vous les livrant.
Ces recettes se sont transmises de génération en génération et chaque fois, la cuisinière ou le cuisinier y a saupoudré un zeste de lui-même … J’ai fait de même et ce fut un vrai plaisir !
Afin de vous faciliter la lecture ou la relecture, voici le menu du Challenge :

A comme Amaretti
B comme Bisteu
C comme Coufidou
D comme Douillons
E comme Echaudés
F comme Fallue et Fiadone
G comme Gaufres de Ducasse
H comme Haricot de mouton
I comme Ile flottante
J comme Jacques
K comme Kakuse
L comme Lentille verte du Puy en Velay 
M comme Milliard
N comme Navettes provençales
O comme Osso Buco
P comme Pachade
Q comme Quatre-quarts
R comme Rissoles de Coucy
S comme Storzapreti
T comme Tarte au maroilles
U comme U lutina
V comme Vin d’orange
W comme Waterzoï
X comme Soupe de fruits rouges Xpress
Y comme Yod Kerc’h
Z comme Zaletti

Et si la cuisine des ancêtres vous a ravis… Le nombre des visites et vos commentaires m’ont régalée.
Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre comme le montre les statistiques de juin (3 237 lecteurs – 4 159 pages vues et 35 abonnés de plus)
Je n’ai qu’un mot à écrire : MERCI !

J’adresse une mention étoilée à Sophie de la Gazette des Ancêtres qui depuis trois années coordonne le ChallengeAZ… Merci Sophie pour ton professionnalisme et ta bienveillance à l’égard de tous !

Cette année, le ChallengeAZ est une cuvée d’exception ! Mais un grand cru se savoure lentement. Aussi, ne m’en veuillez pas si je prends mon temps pour déguster tous les *articles parus !

Encore bravo et félicitations à tous les participants !

Je vous souhaite un très bel été et vous donne rendez-vous pour de nouvelles aventures généalogiques !

 

 

Sources :
*J’ai emprunté le terme de « terminance » à Margaridou – Journal et recettes d’une cuisinière au pays d’Auvergne de Suzanne Robaglia (Editions CREER)

*Application Flipboard de Gazette des Ancêtres

 

 

 

 

 

 

 

#ChallengeAZ… Z comme Zaletti…

Notre voyage dans la cuisine des ancêtres s’achève comme il a commencé… en Italie !

J’ai eu la chance de me rendre plusieurs fois à Venise, la Sérénissime… notamment pendant son carnaval.

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Une tradition qui se perpétue depuis le Moyen Age. La fête commence dix jours avant le mercredi des Cendres et s’achève le Mardi Gras.

Son but original était d’abolir les contraintes sociales, le riche devenait pauvre et vice versa… Les masques et les costumes permettaient une certaine liberté et la population pouvait transgresser les règles sans se faire reconnaître.
Durant l’occupation des troupes du Directoire, Napoléon Bonaparte interdit le carnaval ce qui déplut aux vénitiens.
Quelques temps après, les autrichiens le réhabilitèrent.
Tombé en désuétude un certain temps, le carnaval a retrouvé son éclat depuis les années 1980 et est devenu un évènement touristique majeur.

Pendant le carnaval, la tradition veut que l’on mange des « zaletti » ou « zaeti ».
Créés au XVIIe siècle et initialement appelés « gialletti » à cause de leur couleur due à la farine de maïs… Gialletti a donné zaletti !

Ingrédients pour 30/35 Biscuits :
200 g de farine + 200 g de farine de maïs –
150 g de sucre –
150 g de beurre –
4 jaunes d’œufs –
100 g de raisins secs –
Le zeste d’un demi citron –
Une pincée de sel –
Un petit verre de Grappa ou de Rhum

Faites trempez les raisins dans la grappa ou le rhum
Coupez le beurre en petits morceaux
Dans une jatte, battez les jaunes d’œufs avec le sucre
Ajoutez peu à peu les farines mélangées, le sel, le zeste de citron, le beurre
Travaillez la pâte énergiquement et ajoutez les raisins ramollis
Formez un boudin de 5 à 6 cm de diamètre
Placez au frais pendant 30 mn
Découpez- le en tranches d’un demi centimètre
Donnez une forme de losange ou allongez tout simplement
Disposez les biscuits sur une plaque de cuisson
Mettez à cuire dans un four chauffé à 180° :
– 10 mn pour obtenir des biscuits friables et jaunes
– jusqu’à 20 mn pour des biscuits plus secs et ambrés,
selon vos goûts.

Ces petits biscuits se conservent plusieurs jours dans une boite en métal.

Sources :
Sites : Wikipédia.org – lacuisineitalienne.fr
Photos : Collection personnelle

#ChallengeAZ… Y comme Yod Kerc’h…

Après la diète imposée par la lettre X, je me rattrape avec la lettre Y…
Cependant, trouver une recette ancestrale commençant par Y s’est révélé être aussi un défi….  Mais, la langue bretonne et mes ancêtres armoricains m’ont aidée !

Le second défi a été de réaliser ce plat !

Le Yod Kerc’h est une bouillie d’avoine roborative et énergétique, normalement salée, qui se mange délayée dans du lait ribot (lait fermenté et aigre) et autrefois consommée en Basse Bretagne, particulièrement dans le Léon, par les plus pauvres.

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Jadis, elle était préparée à partir d’avoine grillée et moulue.
Le mélange « avoine et son » était mis à tremper la veille.
Au matin, le son étant remonté à la surface, il était retiré et donné en nourriture aux cochons.
La farine était égouttée avant d’être mélangée à du lait ribot ou à de l’eau afin d’obtenir la consistance désirée.
La bouillie était ensuite cuite dans un chaudron pendant une bonne heure et touillée avec un bâton appelé baz-yod (bâton à bouillie)
La dégustation se faisait à même le chaudron, chacun creusant son propre puits pour y  faire fondre un morceau de beurre.
Le jour suivant, la bouillie refroidie et solidifiée était coupée en tranches ou en morceaux et était frite dans une poêle.

Aujourd’hui, on utilise de la « crème d’avoine » prête à l’emploi.

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J’en ai donc acheté  lors d’un week-end passé en Bretagne !

Voici la recette telle que mentionnée sur le paquet. J’ai adapté les quantités car j’ai été la seule à goûter la recette, allez savoir pourquoi… 😉

Ingrédients pour 4 : 250 g farine d’avoine – Un litre de liquide (lait ou eau) – Beurre – Sel ou sucre

Délayez la farine avec le liquide dans une casserole à fond épais
Laissez épaissir en remuant constamment pour éviter les grumeaux
Couvrez et laissez mijoter pendant une demi-heure sur feu doux.
A la fin de la cuisson, salez ou sucrez, à votre convenance.
Ajoutez du beurre cru.
A déguster avec une bolée de cidre ou du lait ribot.

En toute honnêteté, je vous avoue que ce n’est pas le meilleur met que j’ai goûté, bien qu’il soit nourrissant et rassasiant.
Mais, bizarrement, c’est sans doute la recette qui m’a le plus émue, non par la saveur, mais par ce qu’elle m’a enseignée : j’ai touché du bout des doigts, plus exactement du bout de la langue… ce que mes ancêtres, humbles gens, mangeaient au quotidien !

Ailleurs, on trouve des recettes similaires : en Corse, avec la « pulenda » réalisée avec de la farine de châtaignes ou en Italie, avec la « polenta » réalisée avec de la farine de maïs.

 

 

Sources :
Sites et image : Wikipédia.org –  Keldélice.com
Photos : Collection personnelle

 

 

 

 

#ChallengeAZ… Article modifié : X comme Soupe de fruits rouges Xpress…

Pff… !!! La lettre X ne se cuisine pas ! Aussi, aujourd’hui est un jour de jeûne car je n’ai trouvé aucune recette ancestrale des régions annoncées ici commençant par la lettre X…. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché…

Les ancêtres de mon petit fils ne connaissaient ni le vin de Xérès, ni le Xingar (prononcer chingarre), fines tranches de viande de porc conservées par salaison.
Pour cela, il aurait fallu qu’ils soient Andalous ou Basques…

Ils ne connaissaient pas non plus le Ximénia, ce petit arbre tropical dont les fruits sont appelés « pommes de mer » ou « citrons de mer » à la saveur très acidulée.
Le noyau donne une huile qui mélangée à de l’ocre contribue à la beauté des femmes « Himbas » en Namibie.
Pour cela, il aurait fallu qu’ils soient Africains…

Namibie - janvier 2013 113

Alors, pour aujourd’hui il ne me reste qu’à vous adresser un xoxo (eXentible Open XHTLM Outline),  petite marque d’affection ou d’amitié dans le langage informatique.

——————————————-

Confrontée à la frustration générale, j’ai mitonné une petite recette Xpress approuvée et validée par Sophie de @Gazette des ancêtres, Charles de @RFG et Martine du blog Chronique Familiale !

Voici ma recette toute fraîche :

Ingrédients pour 6 : Fruits rouges variés : fraises, framboises, cerises, groseilles, myrtilles, mûres, etc… Un verre de muscat – Une tasse de thé – Une cuillère à soupe de miel – quelques feuilles de verveine (citronnelle)

Préparez une tasse de thé léger
Faites chauffer le muscat avec le miel,
Ajoutez le thé et portez à frémissement
Verser dans un saladier et ajoutez les feuilles de verveine
Laissez infuser et refroidir 
Préparez les fruits
Mélangez le tout délicatement
Versez le sirop dessus et placez au réfrigérateur

A déguster très frais !

 

 

 

Sources :
Sites : http://gastronomie.aquitaine.fr/produits-regionaux/sale/Xingar
Wikipédia.org
Photo : collection personnelle : Femme Himba faisant sa toilette.

#ChallengeAZ… W comme Waterzoï…

Le waterzoï est un plat belge provenant de Gand.
Son nom signifie « eau qui bout » en flamand.
Ce plat a franchi les frontières pour devenir un incontournable de la cuisine du Nord de la France.

A l’origine, plat de pauvres, il était confectionné avec des poissons d’eau douce, des légumes et du riz.
Lorsque les villes se sont industrialisées, la bourgeoisie s’est emparée de la recette mais a voulu se démarquer en substituant le poulet au poisson.
Ironie du sort, le poisson produit bon marché hier est devenu aujourd’hui coûteux et inversement pour le poulet.

Pour le Challenge, je vous propose un waterzoï au poulet :

Ingrédients pour 4/6 pers. : Un poulet fermier de 1,5 kg – 1 litre de bouillon de volaille – 3 blancs de poireaux – 2 branches de céleri – 2 oignons – Quelques brins de persil – 80 g de beurre – 2 jaunes d’œufs – 2 cuillères à soupe de crème fraîche – le jus d’un demi-citron – sel & poivre.

Plongez le poulet dans le bouillon de volaille et faites frémir pendant 30 mn – Au bout de ce temps, sortez le poulet et découpez-le en morceaux –
Epluchez les légumes et émincez les
Faites fondre 40 g de beurre dans une cocotte. Ajoutez le persil et la julienne de légumes – Salez & poivrez – Laisser cuire 20 mn à feu doux
Puis, déposez les morceaux de poulet sur les légumes et mouillez avec le bouillon jusqu’à hauteur – Laissez mijotez encore 30 mn.
Passé ce temps, sortez les morceaux de poulet –
Délayez les jaunes d’œufs avec la crème fraîche et le jus du demi citron. Ajoutez au bouillon et laisser chauffer 5 mn sans faire bouillir
Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire et remettez les morceaux de poulet dans le bouillon crémé
Servez avec des tartines de pain grillé et beurrées avec le reste de beurre ou des pommes de terre vapeur.

Je ne connaissais pas ce plat qui est une belle découverte ! On peut le comparer à une blanquette de volaille ou à une poule au pot.

 

 

Sources :  sites Wikipédia – stjosse.irisnet.be
Le petit Larousse des saveurs des régions de France
Image : Collection personnelle