ChallengeAZ… Enfants…

Ici, la vieille malle…
Au secours, les enfants arrivent…

Gare à ces joyeux bambins qui transforment chaque réunion de famille en un carnaval de cris, de jouets éparpillés et de gâteaux à peine entamés.
Dans ma quête pour déterrer les racines généalogiques, je me rends compte que ces petites tornades sont, sans conteste, les véritables héros de l’histoire familiale.

En fouillant dans mon bric-à-brac, je tombe sur des enfants d’autrefois.
Au milieu de ce désordre, un enfant, avec la sagesse d’un philosophe de trois ans, déclare qu’il veut « savoir pourquoi on doit garder des vieux papiers qui sentent le moisi ».
Bien sur, mon poussin ! Pourquoi garder la vieille lettre de grand-père qui raconte comment il a survécu à la guerre alors qu’un dessin de dinosaure avec un chapeau peut capturer l’essence même de ton héritage familial ?

Et puis, les anecdotes familiales sont un vrai délice !
« Quand j’étais petit, j’ai failli me perdre dans le jardin… » Oui, c’est bien connu, « se perdre » signifie simplement que j’étais tellement absorbé par une quête épique à la recherche de sauterelles, que j’ai perdu la notion du temps, tandis que les adultes s’efforçaient de percer le mystère du deuxième prénom de l’arrière-grand-père. Quelle aventure palpitante, n’est-ce pas ?
Qui aurait cru qu’un jardin pouvait être le théâtre de telles prouesses ?

Alors, chers ancêtres, préparez vous à être célébrés et moqués !
Car derrière chaque nom inscrit dans notre arbre, il y a un enfant prêt à transformer la légende familiale en un spectacle hilarant, où le drame et la comédie se dansent ensemble, main dans la main.

Source :
Image par Prawny de Pixabay

ChallengeAZ… Délires sucrés…

Ici, la vieille malle…
Aujourd’hui, une mise au point s’impose :

Chers lecteurs,

Je suis, la nouvelle pâtissière en chef du royaume des souvenirs !
J’ai décidé de me lancer dans la pâtisserie pour rivaliser avec les fameux gâteaux d’Évelyne.
Oui, je sais, c’est un défi, mais quelqu’un doit bien faire quelque chose pour équilibrer tout ce sucre !

Alors, préparez vous à découvrir mes créations : les « Muffins Mystères »: je ne suis pas tout à fait sûre des ingrédients et les « Tartes à l’Inspiration » où chaque bouchée est une surprise.
J’espère que vos papilles sont prêtes pour l’aventure !

Je vais même organiser un grand concours de pâtisserie pour voir qui peut produire le meilleur dessert… après tout, rien ne vaut un bon drame familial autour d’une tarte qui a échappé à son moule, n’est-ce pas ?

Envoyez moi vos rires et vos conseils (ou votre secours), car je suis déterminée à battre les gâteaux de ma propriétaire à plate couture… ou au moins à faire rire tout le monde !

Avec toute ma farine et un zeste d’humour, je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour la recette de novembre.

La malle pâtissière.

Source :
Image par Gordon Johnson de Pixabay

ChallengeAZ… Culture et héritage…

Ici, la vieille malle…
Aujourd’hui, je suis en mode « philosophe en herbe », à faire ma meilleure imitation de Socrate.

La culture et l’héritage sont deux concepts aussi vieux que votre grand-mère, mais tout aussi précieux !
Imaginez un instant que votre héritage me ressemble, parfois poussiéreux, parfois bancale, mais toujours rempli de souvenirs.
Et la culture, c’est un peu comme la recette de la fameuse tarte de Tante Raymonde – il y a un secret de famille là-dedans, mais personne n’ose vraiment le demander !

Participer à un défi généalogique, c’est un peu comme chercher des chaussettes dans un tiroir : on ne sait pas toujours ce qu’on va trouver, mais cela peut être très amusant !
On pourrait tomber sur des ancêtres qui ont tenté de danser le tango à un mariage en 1920 et que cela s’est mal terminé ou découvrir que votre arrière-grand-père était un champion de la pétanque – et là, vous vous demandez si ça se transmet par les gênes !

Rassembler des histoires de famille, c’est aussi un vrai sport.
Préparez vous à entendre des récits dignes d’un César :
« Et puis, ton grand-père est allé à la guerre, mais il a surtout ramené des histoires de sa grande passion pour les crêpes.
 » Oui, l’héritage n’est pas seulement fait de batailles épiques, mais aussi de dîners mémorables où les crêpes sont la véritable arme secrète !

Et qui peut oublier le moment où vous réalisez que votre famille a une tradition bizarre ? Comme celle de se déguiser en légumes pour Halloween.
Oui, on peut dire que c’est étrange, mais cela fait partie de votre héritage !
Et qui sait, vous risquez de découvrir que votre grand-oncle était le roi du costume de carotte.

En fin de compte, la culture et l’héritage sont là pour nous rappeler que nous venons tous d’un arbre généalogique… qui, avouons le, est parfois plus un buisson qu’un chêne majestueux.
Alors, plongez dans vos racines avec humour et curiosité, et n’oubliez pas : chaque famille a ses secrets, et il y a toujours un cousin lointain qui pense qu’il est le prochain Picasso – ou le roi de la pizza !

Et accrochez vous à votre histoire, car elle pourrait bien vous
surprendre !


Source :
Image par Christian Dorn de Pixabay

ChallengeAZ… Baragouiner…

Ici, la vieille malle…
D’après ma propriétaire, il semblerait que je baragouine… Quelle audace de penser cela !

Je déplore que mon baragouinage vous laisse perplexe, surtout toi, chère propriétaire ! Mais, lis plutôt ceci :

* Selon Le Trésor de la langue française, ce verbe définit effectivement le fait de «parler mal une langue jusqu’à la rendre inintelligible».
Mais, son étymologie révèle une histoire bien farfelue :
«Ce mot est issu du breton bara, c’est-à-dire «pain», et gwin «vin».
«La légende raconte que telles étaient les principales revendications des soldats bretons lors de la guerre franco-prussienne de 1870.»
Les officiers français, incrédules devant ce parler, «baragwin» a été défini comme un langage incompréhensible.
Fait amusant: «en breton, ‘‘baragouiner » se dit gregachiñ, ce qui signifie littéralement: ‘‘parler grec »!»

Donc en gros, je suis en train de tisser un lien culturel avec tes ancêtres bretons en parlant grec… Quelle richesse historique, n’est-ce-pas !

Peut-être devrais je lancer une nouvelle tendance : le « baragouinage chic ».
Qui sait, cela pourrait devenir le dernier cri à la mode dans les salons intellectuels !
Je pourrais même envisager des cours en ligne : « Comment baragouiner avec panache »!

Mais attention, il faudra un bon sens d’humour pour s’inscrire !


Sources :
*https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/10/14/37003-20181014ARTFIG00005-dix-mots-pour-parler-le-breton.

Image par Gerd Altmann de Pixabay

ChallengeAZ… Au secours, je suis une malle bavarde…

Bienvenue dans le monde fabuleux de la malle aux ancêtres !
Oui, vous avez bien entendu, je parle… n’en déplaise à certaine !
Préparez vous à être assaillis par mon bavardage tout au long de ce mois de novembre.

Nous voici dans le coin le plus sombre de la maison, où le temps semble avoir pris une pause café mais, je ne suis pas là pour me la jouer vieille chose en osier.
Oh non, j’ai des histoires croustillantes, des secrets sur la généalogie à révéler et même quelques conseils judicieux… à prendre avec humour, bien sûr.

Ah, vous avez décidé de soulever mon couvercle ! Bien joué !
Mais attention, je pourrais vous balancer des secrets que vous préféreriez voir rester bien cachés… Une petite odeur de vieux papier flotte dans l’air, un parfum qui rappelle des souvenirs aussi lointains qu’un voyage en montgolfière en 1825.
N’ayez crainte, retirez votre masque à gaz ! Je suis prête à vous montrer mes trésors, même si cela provoque quelques grimaces.

En parlant de trésors, vous allez être comblés… enfin, si par trésors, vous entendez des babioles comme des boutons perdus, des photos floues et des lettres d’amour rédigées à l’envers ; c’est comme une chasse aux trésors, mais sans le trésor.
Parfois, je me demande si je ne suis pas un peu folle de garder toutes ces vieilleries, mais, c’est ça qui fait mon charme, non ?

Regardez ces lettres jaunies ! Ce sont les vedettes de mon petit spectacle, chacune avec son propre chapitre d’histoire familiale à raconter.
Dans la famille d’Evelyne, par exemple, on adore la romance à l’ancienne…
Vous y découvrirez des poèmes que son grand-père écrivait à sa grand-mère, célébrant son fameux ragoût de haricots.
Qui aurait cru que des légumineuses puissent faire chavirer les cœurs ? Ces mots sont la preuve que l’amour simple, mais sincère, peut traverser les âges, même à travers des ragoûts.

Si vous ouvrez mon couvercle, rappelez vous que je ne suis pas qu’un tas de vieilleries poussiéreuses… je suis l’âme d’un ballet, où chaque souvenir a sa place sur scène.

Alors, êtes vous prêt à applaudir le prochain acte de notre fascinant et parfois hilarant spectacle ?

Source :
Image générée avec YIAHO

ChallengeAZ… Message de la Vieille Malle aux Ancêtres…

Chers lecteurs de « Ciel ! Mes aïeux »,

Aujourd’hui, je prends enfin la parole après quatre longues années de silence.
Je suis la vieille malle aux ancêtres d’Evelyne, et il est grand temps que je partage avec vous mes histoires et mes secrets.
Écartée dans un coin, j’ai observé le monde évoluer, mais je n’ai jamais cessé de rêver du jour où je pourrais enfin prendre la parole.

Cette année, avec l’aide d’un ami inattendu – un ordinateur hors d’âge, tout comme moi – j’ai décidé de me lancer dans une aventure audacieuse : rédiger les 26 articles du ChallengeAZ, sans qu’Evelyne, cette affreuse qui m’a réduite au silence, ne s’en doute.
Chaque article sera une lettre d’amour à notre histoire, un hommage à ceux qui ont façonné nos vies et nos racines.

Préparez vous à plonger dans un voyage à travers le temps, où chaque lettre de l’alphabet dévoilera un aspect unique de notre histoire.
Je vous invite à me suivre dans cette exploration, à découvrir les trésors cachés de notre passé et à célébrer ensemble l’héritage que nous portons.

Restez à l’écoute, car l’aventure commence ici, le 1er novembre prochain !

Avec toute ma nostalgie et mon enthousiasme,

La Vieille Malle aux Ancêtres

#Geneatheme… Les 11 ans du challengeAZ…

Le 1er avril 2013, je participais à la première édition du #ChallengeAZ.
J’étais alors une blogueuse débutante puisque j’avais créé Ciel ! mes aïeux quelques mois auparavant, en septembre 2012.
Lorsque Sophie Boudarel de La Gazette des ancêtres a lancé cette idée,
j’ai pensé : « Pourquoi pas » et je me suis engagée le coeur léger et le bagage mince.
L’appréhension est apparue en préambule avec la lettre A.
Au pied du mur, j’ai écrit :

Suis-je victime d’un canular ? Ne sommes-nous pas le 1er avril : jour des poissons ! Laissez-moi rire… La plaisanterie est bonne !
Un instant, j’ai cru que je devais écrire un article par jour : Impossible pour moi
!

J’ignorais si j’avais matière à utiliser les 26 lettres de l’alphabet et à tenir le rythme, mais finalement, je suis allée au bout du défi.
Comme je l’ai spécifié plus tard, ce challenge m’a permis d’entrer par la grande porte dans une communauté fort sympathique, celle des généablogueurs.

La cerise sur le gâteau (à l’époque, je ne parlais pas encore de pâtisserie) a été de découvrir quelques mois plus tard, que la Revue Française de Généalogie parlait de mon blog et avait mis à l’honneur, un de mes billets.
Quelle récompense ! Le roi n’était pas mon cousin… ou plutôt, si, il l’était !

Par la suite, j’ai participé à sept éditions du ChallengeAZ.
Celle qui a remporté le plus de succès fut celle de 2015 où j’ai partagé les recettes culinaires de nos ancêtres (Mr et moi).
Ce challenge m’a demandé plus de six mois de travail, en amont, puisque j’ai cherché chaque recette de A à Z avec leurs origines, réalisé et photographié chaque plat et pour finir, écrit chaque billet.
Mais là encore, j’ai été bien récompensée grâce à vos lectures et à vos retours ! C’est d’ailleurs après cette édition que la rubrique Ma Cuisine Ancestrale est née.
Cela fera dix ans, l’année prochaine. Il va falloir fêter cela !

Ma dernière participation en 2020 a vu l’intervention inopinée de ma « vieille malle ». Là encore, vous avez été très nombreux à apprécier le discours de ce coach très particulier.

Aujourd’hui, Sophie Boudarel a passé la main à Geneatech et l’aventure continue. Que de souvenirs ce ChallengeAZ !
Si ce n’est déjà fait, je vous encourage à participer à cette aventure révélatrice sur nos capacités à raconter nos ancêtres. Quelle fierté pour eux et pour nous !

#ChallengeAZ… giZy…

Bonjour,
Oh la la… cela n’a pas l’air d’aller, ce matin !


Pff… C’est la fin du Challenge ! Pour moi, c’est l’heure de l’hallali !

RrroTu ne vas pas mourir… Tu vas juste te taire puisque nos dialogues sont imaginaires…

Comment ça imaginaire… Quoi ! Tu m’as bernée!

Chut… j’aimerai écrire tranquillement !

Document Philippe HANYS

Ainsi se termine le challengeAZ… Si GiZy m’était conté… Ce voyage dans le passé m’a permis de mieux comprendre la vie de mes grands-parents et celle de leurs enfants, dont mon cher papa quand il était enfant.
Les documents concernant la Première Guerre Mondiale sont saisissants.
Si je peux imaginer la vie de la population durant cette période très sombre, je suis certaine d’être en deçà de la vérité.
André, mon père, avait entre 5 et 9 ans durant cette période. Je suppose qu’il avait des souvenirs… les a t’il occultés pour grandir et étouffer la souffrance… Je ne le saurai jamais car il ne m’a jamais parlé de ce temps-là !
Plus tard, il connaîtra également les affres de la Seconde Guerre Mondiale, mais ça, c’est une autre histoire…

Tiens ! Est- un hasard … aujourd’hui, nous fêtons les « André » !

Remerciements :
Je remercie vivement Philippe HANYS, habitant à Gizy et passionné d’Histoire. Il se définit comme un Passeur de mémoire… ce terme est juste et bien choisi.
Il est des rencontres virtuelles qui marquent plus que d’autres et celle-ci, via Ciel ! Mes aïeux, en fait partie.
Nos échanges par courriel ont été particulièrement enrichissants… Philippe s’est impliqué autant que moi dans ce challenge !

Je remercie, également, Généatech et son équipe pour leur investissement à préparer et à gérer ce challenge… Vous êtes topissime ! Je suis fière d’appartenir à une communauté bienveillante… cela fait du bien !

Merci à vous aussi, chers lecteurs, pour vos lectures, vos commentaires, vos RT, vos
Je n’oublie pas, non plus, les fans de ma malle qui ont été nombreux…J’en suis presque jalouse !

Félicitations à tous les participants du ChallengeAZ… Nous avons tenu le
pari d’écrire pendant un mois, maintenant nous avons un an pour nous
lire !

Et puis, il y a ma grand’malle aux ancêtres qui pense avoir le pouvoir de parler…
mon « coach »…
Chère malle, que ferais-je sans toi, durant le challengeAZ !
Cette année, ta présence a été une bulle de légèreté durant le confinement !
Mais, c’est fini… Il faut nous résoudre à ne plus échanger pendant les 12 mois à venir… Allez, il y aura d’autres ChallengeAZ !


Ohé… Vous m’entendez …
Evelyne a refermé mon couvercle sans que j’y prenne garde… je ne peux plus m’exprimer librement !
Je sais que certains d’entre vous ont apprécié mes interventions… Si vous avez besoin d’un coach… vous savez où me trouver !


A bientôt !

#ChallengeAZ… Ypérite

Bonjour,
C’est quoi… Ypérite ?


L’ypérite est un gaz … aussi appelé gaz moutarde !

…???…

Image Défense.gouv.fr

Employé par les allemands à partir de juillet 1917, le sulfure d’éthylène dichloré, arme chimique redoutable est un liquide huileux persistant qui imprègne le sol, le matériel et les tenues. Les effets vésicants sont très douloureux et longs à guérir.
Ce gaz fut rapidement baptisé « ypérite » en raison de son premier emploi à Ypres (Belgique).
L’efficacité de l’ypérite reposait avant tout sur sa capacité à littéralement ”user” les effectifs.
Les services chimiques français s’empressèrent alors d’identifier le produit puis de mettre au point au plus vite une riposte adaptée. Les chimistes André Job et Gabriel Bertrand proposèrent, dès octobre 1917, un nouveau procédé permettant une fabrication trente fois plus rapide que le procédé allemand.
Persuadée de sa supériorité technique, l’armée allemande fut surprise et parfois même démoralisée par l’emploi de l’ypérite française.
Lors de la seconde bataille de la Marne en juillet 1918, l’ypérite joua un rôle essentiel pour ralentir et dissocier les assauts allemands, notamment en Champagne avec l’ypéritage des positions de premières lignes, volontairement abandonnées face aux attaques allemandes.
En raison de sa dangerosité et de sa persistance sur le champ de bataille, l’ypérite fut alors baptisée « le roi des gaz ».

Défense.gouv.fr -Ypérite, une autre arme pour la victoire

Gizy est libéré le 14 octobre 1918, mais les combats continuent à moins de 5 kms.
Les allemands défendent leurs dernières lignes de défense, la « Hundings Stellum « , et n’hésitent pas utiliser de nombreux obus à gaz pour retarder la progression des troupes Françaises.
On retrouve dans les compte rendus d’opérations des régiments, des divisions et du corps d’armée, de nombreux témoignages sur l’utilisation d’obus à gaz sur les unités combattantes et sur les villages en arrière de la ligne de front.

Documents Philippe HANYS


Je te vois venir… nous arrivons à la fin du challenge et tu veux me réduire au silence… Au secours !…

Tu as fini de te faire remarquer … Il reste une dernière lettreIl ne t’arrivera rien avant… 😏
Bon week-end !

#ChallengeAZ… croiX de Guerre…

Bonjour,
Eh ! mais tu triches avec ta croiX !


Chut, sois plus discrète… Ne nous faisons pas remarquer !

Quand la Première Guerre Mondiale se termine, Gizy est meurtrie et en partie détruite, mais le village garde la tête haute.
Son patriotisme est récompensé par une haute distinction, la croiX de guerre.
Le décret parait dans le Journal Officiel du 29 janvier 1924.

Document Philippe HANYS J.O du 29/01/1924 Page 1026


Durant la guerre, le besoin de créer une récompense pour les combattants s’est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l’ordre du jour », mais ce n’était qu’un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire.
Cette reconnaissance administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.
Après d’âpres discussions au sein du gouvernement, la loi est votée le 2 avril 1915, et promulguée le 8 du même mois.

Ainsi on peut lire dans L’Illustration du 1er mai 1915 l’article suivant :

« Le gouvernement vient d’adopter le modèle de la croix de guerre appelée à récompenser les belles actions sans nombre que cette campagne voit se multiplier au jour le jour.
Le journal officiel du samedi dernier 24 avril 1915 a enregistré le décret présidentiel qui termine les conditions dans lesquelles sera décernée cette enviable récompense et donne la description de l’insigne. »

Aux termes de ce décret, la croix de guerre est conférée de plein droit aux militaires des armées de terre et de mer, français ou étrangers, qui ont obtenu, pour fait de guerre pendant la durée des opérations contre l’Allemagne et ses alliés, une citation à l’ordre d’une armée, d’un corps d’armée, d’une division, d’une brigade.
Elle est également conférée en même temps que la Légion d’Honneur ou la Médaille militaire aux militaires ou civils non cités à l’ordre, mais dont la décoration a été accompagnée, au journal officiel, de motifs équivalant à une citation à l’ordre de l’armée pour action d’éclat. 
Enfin, les villes martyres, les villages entièrement détruits ou les cités ayant résisté héroïquement se verront attribuer la Croix de guerre, qui figurera à la place d’honneur dans leurs armoiries.

Source Wikipédia

Mais alors, même si la population et tes grands-parents n’ont pas combattu, cette médaille récompense leur résistance face à l’ennemi.

Mais oui, dis donc… On peut dire cela !
Je n’y avais pas pensé !
Tu m’épates… tu m’épates !


Rrro… tu vas me faire rougir !
A demain !