ChallengeAZ… Cartes postales…

-Bonjour, bonjour… Alors, que nous réserve la lettre C !
Oh, des cartes postales ! J’adore cela !
Sais-tu qu’autrefois, j’en recevais des quantités !

Aujourd’hui, ce n’est plus la même chanson

– Oh non… pas de jérémiades !
Profitons de ce moment pour apprécier cette promenade virtuelle dans le village de Gizy au début du XXe siècle.

Document Philippe HANYS – Gizy – L’abreuvoir – 1903
Document Philippe HANYS – Gizy – L’église côté ferme – 1905
Document Philippe HANYS – Gizy – La mare, Ferme du prieuré – 1905
Document Philippe HANYS – Gizy – Ferme du Prieuré – 1911
Document Philippe HANYS – Gizy – Mairie, Ecole, rue de la gare après 1918

-Que se passe t’il… tu es bien silencieuse ! Ce n’est pas dans tes habitudes !

-Je suis toute émue de voir ces images ! Cela me rappelle ma jeunesse ! J’en ai la larme au couvercle !
Tout cela me donne le vague à l’âme… besoin de solitude



« La nostalgie est la fiancée des bons souvenirs qu’on éclaire à la bougie ! »
(Grand Corps Malade)


– Tu cites Grand Corps Malade… Tu m’épates, tu m’épates…
A demain !

ChallengeAZ… Baptême & baptême…

Bonjour, bonjour… Alors, que nous proposes-tu avec la lettre B ?…
Tu fouilles encore dans les archives religieuses !

– Peux-tu être plus respectueuse, s’il-te-plait !

Parmi les documents que Philippe m’a confiés, il y a les tables des baptêmes en 1911.

Je découvre que André, mon père et son frère, Eugène Michel, ont été baptisés tous les deux, le 23 juillet 1911.
Curieux… quand on sait que papa est né en 1909 et mon oncle en 1910.

Document Philippe HANYS – Table Baptêmes Gizy 1911

Les actes de baptême étaient une source officielle avant la Révolution, mais avec les actes d’état civil, nous les oublions. Pourtant, ils contiennent des renseignements intéressants.
Philippe m’a fait parvenir les actes de baptême de mon père et de mon oncle…

Archives diocésaines SoissonsActe de baptême André MARLY
Archives diocésaines Soissons – Acte de baptême Eugène Michel MARLY

Surprise… je découvre qu’ils ont eu tous deux, les mêmes parrain et marraine.
Il ne peut s’agir que de leur frère René, né en 1903 (ce qui explique qu’il n’a pas signé l’acte car il n’avait que 7 ans) et de leur sœur, Germaine, née en 1895 car je ne recense qu’un René MARLY et une Germaine MARLY dans mon arbre.
Je suis très émue de posséder ces documents car ils représentent l’âme de la famille.

Je comprends mieux la complicité mutuelle entre Papa, mon oncle et leurs grandes sœurs.

????Soissons… Soissons… mais, il y a eu un évènement historique dans cette ville… Ma mémoire de vieille malle fait défaut… Je n’arrive plus à me souvenir !

-Tu veux parler de Clovis et de son fameux vase ! Qu’est-ce que cela vient faire dans mon histoire familiale !

– Un moment, s’il-te-plait… Je cherche dans le bredi-breda que tu me laisses .
Curieux, je ne le trouve pas


– Que cherches-tu ?

-Ton humour… apparemment tu l’as égaré !

-Méfie-toi que je ne prenne un vase à mon tour, ton couvercle n’y
résisterait pas !…


Rrro… Je plaisante !
Allez ! Je me tais jusqu’à demain ! Bonne journée !

ChallengeAZ… Abbé…

Bonjour ami lecteur ! Je suis la grand’malle aux ancêtres d’Evelyne et je vais la coacher tout le long du ChallengeAZ.
Mais, chut… elle ne le sait pas !

Vite, vite…Evelyne, presses-toi de soulever mon couvercle de vieille malle ! Mes douleurs me l’interdisent
Alors par quoi, commences-tu ?

A comme Abbé… Le challenge débute de manière spirituelle !

Cesse tes sarcasmes… Sinon je referme immédiatement ton couvercle !

Grâce aux archives, parfois originales, de Philippe HANYS (voir Avant-propos), je vais découvrir quelques pans de la vie de mes grands parents paternels et des habitants de Gizy.

Gizy est un village axonais qui se situe à environ 12 kms à l’est de Laon, dans un plaine propice à la culture des céréales.
Ses habitants se nomment les Gizyciens, Gizyciennes ou Gizyacois, Gizyacoises.
En 1906, le village recensait 610 habitants. Aujourd’hui, il recense environ 672 habitants.

Document Mairie de Gizy – Situation géographique

Un des personnages incontournable du village est le curé.
A Gizy, il s’agit de l’Abbé Charpentier, curé entre 1908 et 1924, qui a connu mes grands-parents et qui les a accompagnés dans les grands moments de leur vie.

Extrait document Philippe HANYS

Je te rappelle que je n’ai pas connu mes grands-parents et que je ne possède aucun document les concernant, hormis deux petits portraits.
Jules & Octavie ont vécu à Gizy entre 1907 et 1923 (année du décès de ma G.M).
Mais, mon grand-père y est sans doute demeuré jusqu’à son second mariage en 1928.
Ils ont eu 13 enfants et les quatre derniers, dont mon cher papa, sont nés à Gizy entre 1907 et 1911.

Fichier personnel Généanet

L’Abbé Charpentier tenait sa paroisse de manière organisée et rigoureuse comme le précise sa petite biographie.
Pour preuve, Philippe m’écrit : –
« Ce brave curé tenait à jour une liste des habitants, rue par rue,  afin de collecter «  au mieux «  les deniers du cultes ».

Avec ce registre, j’apprends que la famille a résidé Rue de la Gare (actuellement rue de la Poste) entre 1913 et 1914 et Grande rue, entre 1919 et 1922.
Elle n’a pas contribué aux deniers du culte en 1913, 1914 et 1919 et elle a offert 0,50 Fr en 1920,
0,50 Fr en 1921,
1,50 Fr en 1922.
Il n’y a pas eu de collecte de 1915 à 1918.

Document Philippe HANYS -Registre du denier du culte 1913-1914
Document Philippe HANYS -Registre du denier du culte 1919 à 1922

– Et bien dis-donc, félicitons l’abbé qui recensait ses ouailles et qui tenait une Sacrée comptabilité !

-Je te trouve bien irrévérencieuse !

Moi… mais non, voyons… !
Tu peux remercier l’Abbé Charpentier pour avoir tenu ce registre.

Sans cela, tu ne saurais pas où résidaient tes grands-parents.
A demain avec la lettre B

#ChallengeAZ… Avant-propos…

Psst… Evelyne ! C’est moi, ta grand’malle aux ancêtres, celle que tu utilises pour le #challengeAZ ! Il serait peut-être temps de m’ouvrir et de te mettre au travail, le 1er novembre approche !
Soulève le couvercle… Il fait noir là-dedans ! On n’y voit rien !
Et puis, quel désordre ! Comment veux-tu t’y retrouver entre les dizaines de #Généathèmes, les précédents
#ChallengeAZ, les recettes de #MaCuisineAncestrale et les #RDVAncestral, ces fameuses rencontres où les ancêtres attendent impatiemment qu’on leur donne la parole.
Pas étonnant que tu te plaignes auprès de tes amis généablogueurs en disant que ton neurone est en mode « off » !

-Oh, non !… Mon imagination me joue encore des tours, voilà que ma malle parle.

Oui, je te parle parce que tu me sembles inerte ! Qu’attends-tu pour rédiger tes
billets ! As-tu un thème, au moins ?


– Oui et non !

C’est une réponse de normand !

– Ha, ha, ha.. très drôle ! Non, c’est une réponse de Picard !
Il y a quelque temps, Philippe HANYS, passionné d’histoire et habitant à Gizy, le village de naissance de mon père m’a contacté via Ciel ! Mes aïeux.
Nous avons échangé par courriels et il m’a confié plusieurs archives sur la commune.
Avec son autorisation, je pense les présenter lors de l’édition 2020 du #challengeAZ… J’ignore encore si je couvrirai toutes les lettres, mais je vais essayer !
Contente…!

Oui, il n’y a plus qu’à… ! Et laisse aller ton imagination !… Tu verras, tout ira bien…! Bon, je me tais, mais je reviens le 1er novembre pour te lire !

-C’est cela ! A bientôt !



#ChallengeAZ… eXtrême billet !

Dans mon cabinet de curiosités, il y a celle qui s’autorise le droit d’intervertir les lettres du #ChallengeAZ… le X arrivant après le Z !
Et oui, c’est comme cela !

Il y a trois jours, un peu découragée, j’écrivais ceci sur twitter :

Je vous remercie pour votre soutien et vos suggestions mais, ne m’en veuillez pas… rien ne correspondait vraiment à mon cabinet de curiosités.
Aujourd’hui, 30 novembre, j’ai publié le Y et le Z, mais il restait une lettre et je serai restée insatisfaite et frustrée de n’avoir pas rempli le contrat.
Voici donc un eXtrême billet avec un récapitulatif des 26 bizarreries de ce #ChallengeAZ :

A comme Anges
B comme Bergers
C comme Conseil de famille
D comme Délices d’initiés
E comme Etat des lieux
F comme Fruits défendus
G comme Gentilés
H comme Hôtel-Dieu
I comme Instituteur
J comme Jamais deux sans trois
K comme Kikeriki
L comme Le Linge
M comme Moulins et meuniers
N comme Nonagénaires et +
O comme Oh ! Des cousinages
P comme Pharmacopée
Q comme Querelle
R comme Reconnaissance
S comme Surnoms ou Sobriquets
T comme Tonneaux
U comme USSY
V comme Very chic
W comme Westminster
Y comme Y a des lacunes
Z comme Zigouillée
et
X comme eXtreme billet

Je suis soulagée d’avoir achevé dans les temps ce Challenge 😀
Encore merci pour tous vos messages, vos lectures et vos commentaires💖
Un grand bravo à Sophie @gazetteancetres, à Brigitte @chroniques92 et à Gloria @lulusorcière pour leur veille 😘
Un grand bravo à tous les participants et à tous les lecteurs.
Maintenant, il me reste à lire tous les billets édités et il me faudra bien l’année pour y arriver 😉

Source :
Image gratuite Pixabay.com

#ChallengeAZ… Zigouillée…

Dans mon cabinet de curiosités, il y a des faits-divers !
J’aime rechercher, dans la presse ancienne, les anecdotes sur la vie de nos ancêtres… anecdotes qui pigmentent notre généalogie.
Mais, le fait-divers dont il est question dans ce billet est noir. C’est un drame… un drame de la jalousie !
L’histoire se passe le 15 mai 1906 à Lille :

J’ignore si René a été condamné ou pas mais, Généanet m’indique qu’il s’est remarié le 7 janvier 1907 à Saint-Aubin-le-Vertueux (cela ne s’invente pas) dans l’Eure et qu’il y est décédé le 25 novembre 1959 à l’âge de 80 ans. Il était agriculteur et n’a pas eu d’enfants.

Je me passerai de tous commentaire… Mon billet n’a pas pour but de juger !
J’imagine que René a fait, avec sa conscience, le reste de sa vie…

Au fait, j’ai omis de préciser que René était un descendant à la sixième génération de Charles NOIRON et de Marie MORET, Sosa 168 -169. 😢

Et c’est le clap de fin de ce #ChallengeAZ, je referme mon cabinet de curiosités en souhaitant que vous avez apprécié les bizarreries de ma généalogie !


Sources:
Généanet.org
Retronews : Le Réveil du Nord 15/05/1906
Image gratuite Pixabay.com

#ChallengeAZ… Y a des lacunes… !

Dans mon cabinet de curiosités, y a des lacunes ! Certaines branches de ma généalogie sont bloquées, par exemple :

Etienne André COULON est mon Sosa 36 à la 6e génération. Il est décédé à l’hôtel-Dieu de Laon, le 11 juin 1842.
L’acte indique qu’il réside à Beaulne-Chivy dans l’Aisne et qu’il a 76 ans, ce qui veut dire qu’il est né en 1766.

Il s’est marié deux fois :
1) avec Marie-Françoise PORTELETTE, Sosa 37. Elle est décédée le
19 novembre 1814 à Beaulne-Chivy à 45 ans ce qui veut dire qu’elle est née en 1769.
J’ai trouvé l’acte de décès mais, j’ignore où et quand, est née Marie Françoise, de même pour le mariage.

Je leur connais trois enfants :
– Pierre Louis, né vers 1797 (année calculée d’après son âge sur son acte de mariage)
– Etienne André, Sosa 18, né le 1er décembre 1805 à Beaulne et Chivy (date indiquée sur son acte de mariage)
– Joseph, né le 24 octobre 1812 à Beaulne-Chivy (date indiquée sur son acte de mariage)
Ces date sont confirmées par les registres des tables aux A.D, mais il n’y a pas les actes.

2) avec Marie Elisabeth COMPIN.
Le mariage a eu lieu le 16 novembre 1819 à Pargnan (02). L’acte indique que Etienne est veuf de Marie-Françoise Portelette et qu’il est âgé de 47 ans, ce qui veut dire qu’il est né en 1762.
Je leur connais un fils, Pierre Antoine, décédé, lui aussi, à l’Hôtel-Dieu de Laon, le 20 mars 1843, à 48 ans, ce qui veut dire qu’il est né en 1795 (impossible, au mieux, il est né entre 1815 et 1820)

Etienne André serait donc né entre 1762 et 1766, mais je n’ai trouvé aucune trace de sa naissance dans les registres de Beaulne-Chivy.
J’ai, également, cherché sur Généanet et Filaé : mais, non… rien de rien …

De plus, les registres étant lacunaires entre 1769 et 1806, mes recherches sur cette branche vont s’arrêter là… à moins que vous ayez une idée à me soumettre.


Source :
Image gratuite – Pixabay.com

#ChallengeAZ… Westminster…

Dans mon cabinet de curiosités… Il y a des liens extraordinaires, comme ceux qui lient Mondeville dans le Calvados à Westminster en Grande Bretagne…

Il y a longtemps, très très longtemps… Le sous-sol normand offrait aux bâtisseurs, une pierre de calcaire. On l’appelle « Pierre de Caen » et on la trouve sur les rives de l’Orne et tout autour de Caen.
Les carrières à ciel ouvert fleurissent de toute part comme à Mondeville, à Cintheaux, à Bretteville-sur-Laire, villages ancestraux…
Cette pierre a été utilisée pour construire les grands monuments comme l’abbaye du Mont Saint-Michel ou celle de Jumièges.

Lorsque Guillaume le Conquérant envahit l’Angleterre et en devient roi en 1066, il veut affirmer sa puissance dans ce pays. Il ordonne, donc, à ses architectes, ses carriers et ses maçons de se mettent à l’œuvre ; mais la pierre du pays ne leur donnant pas satisfaction, ils décident de faire venir la pierre de Caen en Angleterre.
Il s’ensuit un important trafic entre les ports normands et ceux du sud de l’Angleterre pour acheminer ladite pierre, les bateaux remontant la Tamise jusqu’à Londres.
Guillaume veut démontrer son pouvoir face aux Saxons, qu’à cela ne tienne, la Tour de Londres sera le premier symbole construit en pierre de Caen. Puis, on voit surgir partout des abbatiales,  des cathédrales comme celle de Canterbury ou des châteaux comme celui de Westminster…
C’est ainsi que la pierre de Caen envahit l’Angleterre dès le XIe siècle et cela durera jusqu’au XVIIIe siècle.

Evidemment, ma généalogie ne remonte pas au XIe siècle, mais mes ancêtres, nés au XVIIIe ou au XIXe siècle, ont travaillé dans les carrières de pierre de Caen.
Savaient-ils, que leurs pères, avaient taillé la fameuse pierre et y avaient laissé un peu de leur ADN pour alimenté les grandes constructions en Angleterre et dans le monde ?




Sources :
Patrimoine-Normand
Image : Abbaye de Westminster – Pixabay.com

#ChallengeAZ… Very chic…

Pays Basque – Le Cheval-jupon

Sorry !… Si il y a des anglicismes dans mon cabinet de curiosités pour parler des costumes traditionnels de nos ancêtres, but… cela seyait bien à la lettre du jour 😁

Un peu d’histoire :
Au commencement de l’humanité, le vêtement n’était que fonctionnel.
Mais, pourquoi se vêt-on ?
-Le besoin de protection climatique (contre le chaud, le froid, la
pluie, le soleil…) est une première réponse, mais elle n’est pas l’unique raison.
-Le besoin de pudeur est très variable d’une civilisation ou d’une époque à une autre et n’explique pas tout lui non plus.
-Le besoin de symbole (apparat, appartenance à un groupe, protection contre des pratiques magiques…) intervient également.

Le costume régional ou traditionnel, lui, apparaît au milieu du XIXe siècle, dans les provinces éloignées de la capitale française. Son développement cesse après la Première Guerre Mondiale (1914-1918).
Son succès à l’époque pose immanquablement la question de son origine. Son apparition et son influence reste un mystère pour les historiens.
Sous l’Ancien Régime, il ne semble pas que les différentes provinces du Royaume de France présentent autant de costumes spécifiques.
C’est à la Restauration que le costume régional s’épanouit, chargé de réminiscences historiques, principalement du XVIe siècle.

Chez mes ancêtres bretons, le costume (cliquez pour découvrir son histoire) attire l’attention par sa pluralité et son originalité.
La forme, la coupe et la couleur indiquent son appartenance à un groupe bien défini.

Bretagne – Costume région de Quimper

En Normandie, le costume traditionnel varie en fonction de la proximité ou non avec Paris, selon que l’on réside en Haute ou en Basse-Normandie et selon les époques. Les normandes se laissent influencer par la mode parisienne et notamment pour le choix des textiles.
Le lin et le chanvre produits dans la région servent à fabriquer le textile pour les vêtements de tous les jours.
Le costume traditionnel normand est plus porté par les grands propriétaires terriens que par des gens modestes.

Le costume masculin se caractérise par le port du pantalon à pont, du gilet, inspiré de l’habit à la française, de la blouse (appelée blaude), du mouchoir de cou et de la casquette.
La blaude bleue se porte pour les fêtes, ornée de broderies blanches au point de chaînette aux épaules, à l’encolure, aux poignets et aux poches.
Pour que le tissu de coton soit brillant, il est calandré (passé entre deux cylindres)

Le costume féminin est plus varié et évolue avec le temps. Ce sont surtout les contrats de mariage et les inventaires après décès qui permettent d’avoir des sources sur la qualité et la quantité du vestiaire féminin.
Composé d’une jupe et d’un corsage, le costume est orné d’un tablier plissé ou à bavette épinglé sur le corsage.
La robe fait son apparition à la campagne au début du XIXe siècle.
La coiffe comme le « Pierrot » (petite coiffe ronde) est un élément culturel et régional essentiel du costume normand. Son invention date de la fin du XVIIIe siècle.

Normandie – Costume d’Isigny

En Auvergne, le costume traditionnel varie selon les villes et les villages. D’une manière générale, les femmes mariées portent une robe de couleur rouge, verte ou bleue, parfois noire. Ces dames portent, à tout âge, une coiffe blanche brodée qui enveloppe les cheveux, lesquels sont relevés en chignon pour ne pas être visibles.
À l’âge adulte, et pour sortir, elles portent un chapeau de paille à sommet aplati souvent agrémenté de fleurs ou de fruits séchés.
Sous la robe, il y a un jupon blanc et, souvent, une culotte longue fendue entre les jambes.
Elles portent un châle, avec une bavette si elles sont mariées ou une collerette blanche brodée si elles ne le sont pas.

Les hommes, eux, portent une veste dans les mêmes tons que la robe de leur épouse, à manches longues noires ou sans manches au-dessus d’une chemise claire.
Ils portent un chapeau de feutre noir à larges bords. Le pantalon uni et droit est également noir.
Autour du cou, ils nouent un foulard rouge et jaune, aux couleurs symboliques de l’Auvergne. 

Auvergne – Région de Saint-Flour – Cantal

L’adage dit que « L’habit ne fait pas le moine »… La sagesse de nos ancêtres entendait par là que les vêtements d’un homme peuvent nous tromper sur sa personnalité.
Si le proverbe est vrai pour les individus ; il peut être faux lorsque l’on parle des collectivités car le costume traditionnel raconte la vie passée du groupe social qui le porte.

Plusieurs de mes ancêtres ont travaillé dans le textile : badestamier, fileur (se), filassier (ière), dentellière, couturière et tailleur d’habits.

Et vous, connaissez-vous les costumes traditionnels de vos ancêtres ?

Sources :
Images : Collection personnelle – aquarelles issues du Costume Français – André VARAGNAC
viepaysanneautrefois.free.fr
wikipédia.fr






#ChallengeAZ… USSY…

Dans mon cabinet de curiosités, il y a les petits villages où résidaient mes ancêtres.
Ussy est un de ces villages. Il se situe en Normandie, dans le Calvados, à mi-chemin entre Caen au nord et Argentan au sud. Actuellement, la commune recense 879 habitants.

Entre 1860 et 1947, plusieurs faits-divers se sont déroulés à Ussy. En cliquant, ICI, vous découvrirez ces anecdotes.

L’Eglise Saint-Martin est un monument remarquable classé aux monuments historiques depuis le 4 septembre 1913.
C’est Arcisse de Caumont (1801-1873), historien et archéologue français, qui l’a décrit comme tel dans Statistique monumentale du Calvados, T.2, Caen, Hardel, 1850

Bien évidement, la Bataille de Normandie, en 1944, a marqué la mémoire d’Ussy :
Le 13 août vers 18:00, les Polonais et les Canadiens repoussent les Allemands . Les soldats des Calgary Highlanders suivis par le Régiment de Maisonneuve atteignent Clair-Tison.
Ils établissent une tête de pont sur la Laize, le Régiment de Maisonneuve tente de contrôler la rive opposée, sans succès, car la cote 176 sur la route de Falaise est solidement tenue par les Allemands.
Le lendemain matin, un Kampfgruppe de la 12.SS-Panzer-Division, commandé par le SS-Sturmbannführer Bernhard Krause, lance une violente attaque pour détruire la tête de pont canadienne.
Le même jour, succédant à Totalize, l’opération Tractable débute ; les postes avancés canadiens se sont repliés car Ussy fait partie des cibles du bombardement préliminaire de la 2nd Tactical Air Force.
En fin d’après-midi les Polonais s’emparent de Potigny au nord, le Lieutenant-Colonel Jan Kanski envoie une force du 24e Régiment de Lanciers vers Ussy pour appuyer les Canadiens à Clair-Tison.
Le 15 août, Fontaine-le-Pin a été libéré et les Canadiens s’emparent de la cote 184 au nord-est de Soulangy, le front devient intenable pour la 85.Infanterie-Division et la 12.SS-Panzer-Division ; la 6th Infantry Brigade franchit la Laize, traverse Ussy et se dirige vers Villers-Canivet, les Allemands se sont repliés vers Falaise.
 Sources : Opérations Totalize et Tractable par Ludovic Fortin, Fields of Fire par Terry Copp, Road to Falaise par Stephen Hart, The 12th SS Volume 2 par Hubert Meyer, La massue par Didier Lodieu

C’est dans ce village qu’Anne QUETIER est née en 1734. En 1766, elle épouse Mathieu HAMON , fabricant de toile, en la paroisse de St-Michel de Vaucelles à Caen.
Mathieu est le dernier des six enfants de Charles Jr et de Marie-Françoise LEBRUN, Sosa 982-983.



Sources :
Wikipédia.fr
www.normandie44lamemoire.com/
villesducalvados.free.fr

Image : tourisme.aidememoire.net