Derrière la boule du jour, se cache un souvenir d’enfance… celui des papillotes et de leurs messages gourmands.
En cuisine, Ma Cuisine Ancestrale prépare ses cadeaux « faits maison » en réalisant des pâtes de fruits, une gourmandise qu’elle vous a déjà partagée.
Ces pâtes de fruits se conservent longtemps dans une boite en métal… Enfin, si vous résistez ! A demain pour la huitième boule de Noël !
Sources : Origine des papillotes de Lyon : linternaute.fr Recette pâtes de fruits aux pommes : odelices.ouest-france.fr Images : collection personnelle
Derrière la boule du jour, se cache un personnage hors du commun et atypique :
Lors de sa venue, il parait que l’Olentzero visite les cuisines pour manger ce qu’il y trouve. On ne sait jamais… Ma Cuisine Ancestrale lui a donc confectionné un gâteau basque, un gâteau qu’elle vous a déjà raconté.
A demain pour découvrir les mystères de la sixième boule de Noël !
C’est en Provence que nous nous rendons avec la boule du jour. Outre, les 13 desserts, les santons et les crèches… le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, on sème du blé, symbole de prospérité.
En attendant que le blé germe, en cuisine, Ma Cuisine Ancestrale réalise du nougat noir, une des friandises des 13 desserts qui fera partie des cadeaux « fait maison ».
Tradition et gourmandise… Rien de tel pour nous faire aimer attendre Noël. A demain pour découvrir la cinquième boule de Noël !
Aujourd’hui, nous sommes le premier dimanche de décembre. Nous entrons officiellement dans la période de l’Avent. Fêtons cela en allumant la première bougie de la couronne de l’Avent. Comme le sapin de Noël, son histoire est ancienne :
En cuisine, Ma Cuisine Ancestrale s’affaire à réaliser un stollen. Mi-brioche, mi-pain, le stollen est allemand mais on le trouve également en Alsace et en Lorraine pendant les fêtes de fin d’année.
Le Stollen s’appelait initialement Striezel et était un symbole des fêtes païennes surtout en Saxe. La christianisation du pays n’a pas empêché le Stollen de rester un gâteau très important pour les familles surtout à Noël, d’où le nom de Christstollen, en mémoire de la venue de Jésus. Plusieurs villes en Allemagne en revendiquent sa paternité, à l’instar de Köln (Cologne) et Dresde (Dresden) La première mention du Stollen remonterait à 1330, mais il est probable que son origine soit plus ancienne. C’est au XVème siècle qu’il s’est imposé et a été préparé avec du beurre, suite à une demande de Ernst, électeur de Saxe et de son frère, qui écrivent la Butterbrief au Pape Nicolas V en 1430 pour demander l’autorisation d’utiliser… du beurre. Celle-ci ne fut accordée au début qu’à la famille de l’électeur, puis généralisée par le Pape Innocent VIII. Jusqu’alors, le beurre était interdit par les règles de l’Eglise qui considérait que la période avant l’avènement de Jésus devait être une période de jeûne.
Avant le XVe siècle, le Striezel était fabriqué à base de farine, d’eau et d’huile et cuit au four ; rien à voir avec le gâteau que l’on connaît aujourd’hui.
Contrairement à nos ancêtres, réjouissons nous de n’avoir pas à demander d’autorisation pour manger ce qu’il nous plait. A demain pour la quatrième boule de Noël !
Sources : Couronne de l’avent origine : jour du seigneur.fr Stollen origines : voyages.ideoz.fr recette : Culture crunch Images : collection personnelle
Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent… Vingt quatre jours d’attente et de désir … Patientons avec ce calendrier qui propose de (re)découvrir les traditions régionales de cette période. Noël plante le sapin dans la maison tout brillant de lumière et nous raconte son histoire :
Le roi des forêts est paré… il est temps de passer en cuisine pour nous réconforter avec de délicieux biscuits :
A demain pour découvrir les mystères de la seconde boule.
Depuis le premier novembre et jusqu’à la fin du mois, plus de 70 participants ont pris part au renommé #ChallengeAZ initié en 2013 par Sophie Boudarel de la Gazette des ancêtres, puis repris par la dynamique équipe de Geneatech.
Pour célébrer le dixième anniversaire de cet évènement et afin d’encourager les challengers, Ma cuisine Ancestrale propose un dessert, symbole de la ville de Nantes et appartenant à la famille des gâteaux de voyage(une succulente manière de nous évader)
Plusieurs légendes seraient à l’origine du gâteau nantais… la plus connue parle d’un gâteau né avec le commerce triangulaire qui s’effectuait au départ du port de Nantes, vers le continent africain et les Antilles, au XVIIe siècle. Ce gâteau aurait été créé en 1820 par un certain Mr Rouleau, maître fouacier dans le quartier Saint-Clément, en utilisant du sucre de canne et du rhum des Antilles.
Un autre récit l’associerait aux biscuits : Lors de leurs voyages en mer, les marins transportaient des biscuits, des gâteaux cuits deux fois (bis-cuits) pour les garder plus longtemps. Mais, les marins ne parvenaient pas à les avaler parce qu’ils étaient trop desséchés et que leurs dents étaient affaiblies ou cassées à cause du scorbut. Alors, pour pouvoir les consommer, ils les trempaient dans du rhum.
Tombé dans l’oubli au fil du temps, le gâteau nantais a été remis au goût du jour en 1910 par la Biscuiterie LU(mes cousins) qui l’a fabriqué jusqu’aux années 1970.
A vous tous qui nous faites voyager avec vos billets, Ma Cuisine Ancestrale vous embarque, à son tour, sur les océans et les iles sous le vent avec la recette :
et vous insuffle des ondes positives et gourmandes pour terminer allègrement ce #ChallengeAZ ! Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !
Sources : Origine et recette : www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2019-08-05/le-gateau-nantais-un-dessert-de-marin-entoure-de-legendes Images : collection personnelle
Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres. Et surprise, en octobre, #MaCuisineAncestrale s’invite aussi dans l’histoire !
Nous sommes au 18e siècle et je marche dans la campagne axonaise quand au détour d’un chemin, j’aperçois un château et ses dépendances. Plus loin sur la colline, un moulin à vent déploie ses grandes ailes et veille sur la bâtisse. Je m’arrête quelques instants pour profiter de ce décor bucolique.
– Je suis enfin arrivée, pensé je…
Je n’ose croire que je vais entrer dans cette riche demeure appartenant à Charles David de Proisy, Baron d’Eppes et Vicomte d’Amifontaine… Certes, je ne pénètre pas dans ce lieu par la grande porte mais par une petite… celle des cuisines. Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Jean-François FERAND, le frère aîné de Gérard, mon Sosa 68. Jean-François est né ici même et, au fil du temps, il est devenu le cuisinier de Monsieur le Baron.
Je franchis le pas de la porte et me trouve face à une petite armée où chacun joue un rôle déterminé : on pèle, on épluche, on coupe, on tranche, on flambe, on rôtit, on garnit, on dresse des plats… La chaleur, le bruit et les effluves me saisissent et m’étourdissent..
Bien que très occupé, Jean-François me salue… Je lui rends sa politesse.
–Ainsi, tu appartiens à ma parentèle, me questionne-t-il
-Oui… répondis-je… Je suis une descendante de votre frère… Comme vous, j’aime cuisiner !
– Cela tombe bien, ce soir, Mr le Baron reçoit et j’ai besoin de petites mains… Tu vas nous aider… Que sais-tu faire ?
– Commandez et j’exécuterai, affirmé je… sans ciller. Ainsi dit, ainsi fait ! Je rejoins la brigade et le chef ordonne… – Eh bien, j’ai besoin de biscuits… As-tu quelque chose à me proposer ?
Je réfléchis quelques instants… – Connaissez-vous les macarons d’Amiens, lui dis-je ?
– Jamais entendu parler, rétorque-t-il
– Les macarons ont été introduits par les cuisiniers italiens de Catherine de Médicis et sont devenus au XVIe siècle une spécialité culinaire d’Amiens, intégrant des amandes « Valencias » venant d’Espagne, via les Pays-Bas espagnols. Le macaron d’Amiens connaît aujourd’hui un succès certain en France, comme en témoigne le Grand Prix de France des Spécialités régionales obtenu en 1992, lors du Salon international de la Confiserie.
– Très bien, maintenant que tu m’as donné une leçon d’histoire… Exécution ! Réalise-moi ces gâteaux.
J’ajuste mon tablier, je sors ma petite fiche Canva et je commence la fabrication des biscuits. Je n’ai pas droit à l’erreur… Je suis observée !
Il faut que j’adapte ma façon de faire à l’époque mais, le défi me plait. Les macarons sont enfin cuits et Jean-François goute l’un d’eux. La petite lueur dans ses yeux m’indique qu’il apprécie.
– Je pense que Monsieur le Baron prisera, assure-t-il Je les servirai avec une crèmeà l’italienne. Si tu veux bien me confier ta recette,je la conserverai précieusementet tairai d’où elle me vient.
Cette confidence me surprend tant elle est inattendue… C’est le monde à l’envers ! D’ordinaire, c’est moi qui recherche les recettes d’autrefois. J’accepte à condition d’échanger avec sa recette de crème. Jean-François sort un vieux grimoire… Je saisis discrètement mon téléphone et photographie la fameuse recette :
Jean-François y appose sa signature :
Je le remercie pour ce cadeau que je réaliserai à l’occasion. Notre rencontre prend fin… Il est temps pour moi de rebrousser chemin. Je salue chaleureusement Jean-François . – J’ai été ravie de vous rencontrer. Je ne vous oublierai pas… lui dis-je.
– Moi non plus… Et surtout ne perds jamais de vue qu’on ne cuisine bien que si on aime les gens, mais cela, il me semble que tu l’as compris, me confie-t-il.
Je souris… Un dernier geste de la main… et me voici revenue au 21e siècle.
Avec ce billet, je tiens ma promesse… Mes pensées vont vers Jean-François, le cuisinier de Monsieur le Baron et cela tombe à point nommé car aujourd’hui, 20 octobre, nous célébrons la « Journée Internationale des Cuisiniers »!
Et comme chaque mois avec #MaCuisineAncestrale, nous vous disons : Régalez-vous ! Nous, c’est déjà fait !
Côté Généalogie : Jean-François FERAND (FERIN) est né le 22 décembre 1719 à Eppes dans le château du Baron d’Eppes et a été baptisé le 30 décembre 1719. Il est décédé à la grille dudit château, le 21 décembre 1778, à 58 ans. Il est le fils aîné de Jean & de Marie MALIN, mes Sosa 136 et 137. Je ne lui connais aucune union, ni aucune descendance.
Sources : Recette crème à l’italienne : Le cuisinier roïal et bourgeois – François Massialot ( 1660-1739) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108571q/f234.item# Recette macarons d’Amiens : https://www.europe1.fr/culture/quils-soient-classiques-ou-damiens-decouvrez-lhistoire-des-macarons-4035614 Image en-tête : A.D Aisne – 8 Fi 538 – chateau de Coucy-les-Eppes. (1860) Image recette et photos : collection personnelle Photo cathédrale d’Amiens : Office tourisme d’Amiens