ChallengeAZ… Wellspring

Ici la vieille malle,
Aujourd’hui, je cherche les sources in English, of course
Ben oui, quand ça m’arrange, je baragouine en anglais !

La généalogie, c’est comme une enquête policière, sauf que les criminels sont souvent de vieux ancêtres qui ont oublié de laisser des indices clairs.
Là où cela devient vraiment croustillant, c’est l’importance des sources. Imaginez que vous essayez de retracer votre arbre généalogique, en vous basant uniquement sur des histoires familiales, comme celle de l’oncle Albert qui jure qu’il est descendant de Charlemagne. D’accord, qui ne voudrait pas avoir un empereur dans sa lignée ?
Mais est-ce que l’oncle Albert a vraiment des preuves ou est-ce qu’il a juste trop regardé des séries historiques ?

Premièrement, il y a les sources primaires, comme les actes de naissance, de mariage et de décès. Ce sont les véritables stars de la généalogie.
Pensez à eux comme aux selfies de vos ancêtres – ils ne mentent pas !
Ces documents sont les preuves irréfutables que votre arrière arrière-grand-père a bien existé et qu’il n’a pas été simplement un personnage d’une légende urbaine.

Ensuite, nous avons les sources secondaires. C’est un peu comme écouter des rumeurs sur le voisin : ça peut être vrai, mais il vaut mieux vérifier.
Les arbres généalogiques d’autres chercheurs, les livres et même les forums en ligne peuvent être aussi fiables qu’un vieux conte de fées raconté par un grand-oncle un peu éméché.
Alors, avant de conclure que vous êtes le cousin éloigné de la Reine d’Angleterre, assurez vous d’avoir fait vos devoirs !

Quant aux témoignages familiaux, certaines histoires transmises de génération en génération sont comme le fromage : certaines sont délicieuses, d’autres… pas tant que ça.
Entre les histoires de guerre de votre grand-père et les exploits de votre grand-mère en cuisine, il est essentiel de distinguer la réalité de la fiction.
Qui sait, peut-être que la légende de votre grand-père qui a combattu un dragon est en réalité une exagération de ses talents de jardinier et de sa lutte contre un lézard.

En résumé, la généalogie sans sources, c’est comme un plat sans épices : ça manque de saveur et de crédibilité.
Alors, munissez vous de vos lunettes de détective, fouillez les archives et n’hésitez pas à mettre la main à la pâte sans oublier d’enregistrer ces sources !

Sources
Image par G.C. de Pixabay

ChallengeAZ… Veillées…

Ici, la vieille malle…
Aujourd’hui, je me blottis au coin de l’âtre…

Les veillées d’autrefois occupaient une place centrale dans la culture des populations rurales et urbaines.
Ces rassemblements étaient l’occasion pour les familles et les voisins de se retrouver, de discuter et de transmettre des traditions.

Dans les campagnes, les veillées prenaient souvent place autour de la cheminée, où la chaleur du feu réchauffait non seulement les corps, mais aussi les cœurs.
Les femmes filaient la laine ou cousaient, tandis que les hommes racontaient des histoires, des légendes ou des anecdotes de leur vie. Ces récits, souvent empreints de sagesse populaire, servaient à enseigner les valeurs morales et à transmettre l’histoire.
Les enfants écoutaient et prenaient également part à ces moments en apprenant des chants et des jeux traditionnels.

Les chants et les danses étaient également au rendez-vous, apportant une note de joie et de convivialité. Les veillées étaient une manière de tisser des liens sociaux, de renforcer les solidarités et de favoriser la transmission des savoirs d’une génération à l’autre.

Avec le temps et l’évolution des modes de vie, ces veillées ont progressivement disparu, remplacées par des activités plus individualistes, comme la télévision ou les écrans.
Pourtant, elles restent un symbole fort de la vie d’autrefois et de la richesse des échanges humains.
Aujourd’hui, certaines initiatives tentent de raviver cet esprit de convivialité en organisant des veillées modernes, où l’on redécouvre le goût du partage.

Ainsi, les veillées d’autrefois nous rappellent l’importance de la présence de l’autre. Elles sont un héritage culturel précieux qui mérite d’être préservé !

Sources
Image par Pexels de Pixabay

ChallengeAZ… Uh la la…

Ici, la vieille malle…
Aujourd’hui, uh, la la… je
suis seule…

Ma propriétaire a eu l’audace de m’abandonner pendant deux jours ! Elle s’est échappée à Courseulles-sur-Mer en Normandie, histoire de « changer d’air », comme elle l’a dit !

Mais franchement, ne pouvait elle pas m’emmener ? Après tout, je rêvais de visiter ces fameuses plages du débarquement !

En Normandie, entre Gray-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer, Juno Beach était le coin de sable réservé aux troupes canadiennes et britanniques lors du débarquement des forces alliées le 6 juin 1944.
Un véritable lieu de mémoire que j’aurais adoré explorer !

Pour éviter de susciter des soupçons chez les Allemands, chaque secteur a reçu un nom de code, tels que Omaha, Utah, Sword, Gold et Juno.
À l’origine, Juno devait s’appeler « Jelly Fish » (méduse), mais cette idée a fait un flop.
On a donc opté pour « Juno », qui était le prénom de l’épouse d’un lieutenant-colonel – parce que, apparemment, c’était plus sérieux.

Le Débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, a constitué sans nul doute l’opération militaire la plus complexe jamais orchestrée.

Ce matin-là, sur les 135 000 Alliés qui ont débarqué ou ont été parachutés en Normandie, 14 000 étaient Canadiens, ce qui a fait du Canada, le troisième  pays pourvoyeur de troupes après les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Certains ont débarqué sur Juno Beach à l’aube du 6 juin 1944. D’autres habitaient sur la Côte de Nacre et attendaient les Alliés depuis de longs mois.

Premier port libéré, la commune a été le siège d’une intense activité jusqu’à la mise en service du port artificiel d’Arromanches.

Le Centre Juno Beach, unique musée canadien des Plages du Débarquement, raconte l’effort de guerre civil et militaire de toute la population au Canada et sur les différents fronts durant la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd’hui, Courseulles-sur-Mer est sans conteste la station balnéaire la plus « branchée » de la Côte de Nacre, avec son port de pêche qui anime la vie locale. Qui pourrait résister à l’appel de la plage centrale, avec sa jetée en bois ?
Et que dire de la digue piétonne de 600 mètres, bordée de ces charmantes petites cabines de plage blanches ? Un vrai parcours de santé…Une promenade qui promet des heures de divertissement…

photo prise de la jetée en bois

Uh la la, j’aurais tant aimé y aller !

Sources :
coeurdenacretourisme.com
Images : collection personnelle

ChallengeAZ… Travaux des champs…

Ici la vieille malle…
Aujourd’hui, je
relève mes manches pour cultiver ma terre !

Les travaux des champs ont toujours occupé une place centrale dans la vie de nos ancêtres, façonnant leurs cultures, leurs sociétés et leur rapport à la nature. Autrefois, l’agriculture était bien plus qu’une simple activité économique ; elle était le fondement même de l’existence.

Au fil des siècles, nos ancêtres ont développé des pratiques agricoles en harmonie avec les cycles de la nature.
Les saisons rythmaient leurs travaux : le printemps était le temps des semailles, l’été consacrait les efforts à l’entretien des cultures, l’automne apportait la récolte, tandis que l’hiver était souvent une période de repos et de préparation pour l’année suivante.
Les méthodes utilisées variaient selon les régions, les climats et les cultures, mais une constante demeurait : l’importance du travail collectif.

Les communautés rurales se réunissaient pour des tâches essentielles : le labourage, la récolte ou même la transformation des produits.
Ces moments de partage renforçaient les liens sociaux et transmettaient des savoirs ancestraux d’une génération à l’autre.
Les rituels et les célébrations liés aux récoltes témoignaient également de leur profonde connexion à la terre.
Les ancêtres croyaient souvent que la fertilité des champs était liée à des forces spirituelles, et ils rendaient hommage aux divinités par des offrandes et des rites.

Par ailleurs, la relation avec la nature était empreinte de respect et de sagesse. Nos ancêtres observaient attentivement les signes du ciel et les comportements des animaux pour anticiper les changements climatiques.
Ils comprenaient l’importance de la biodiversité et pratiquaient souvent une agriculture durable, utilisant des techniques comme la rotation des cultures et l’utilisation d’engrais naturels.

En somme, les travaux des champs vécus par nos ancêtres, témoignent d’une époque où l’homme était intimement lié à son environnement.
Ce rapport à la terre a façonné non seulement leur mode de vie, mais aussi leurs valeurs et leurs traditions, dont nous devrions encore nous inspirer aujourd’hui pour construire un avenir durable.

Finalement, je souris quand j’entends parler d’écologie… Nos ancêtres avaient compris, eux !
Sources
Image par M_wie_Moehre de Pixabay

ChallengeAZ – MaCuisineAncestrale… (Le coeur de) Sainte Catherine…

Ici, la vieille malle…
Chose promise… voici la recette du mois de Ma Cuisine Ancestrale, spécialement concoctée pour les demoiselles de 25 ans et plus qui traînent leur célibat,

comme moi !

J’avoue que j’ai subtilisé à ma propriétaire sa petite fiche Canva et le texte qu’elle avait préparé pour le réécrire à ma façon.
Chut, on garde ça entre nous, d’accord ? Pas de fuites, sinon je vous mets au défi de m’apporter une tarte à l’inspiration !

Sainte Catherine d’Alexandrie est une demoiselle née au 4e siècle ! Elle avait beau être une sainte, elle n’a pas échappé au traditionnel « mariage à la mode ». L’empereur Maxence, qui devait penser que son titre était un bon atout au jeu de l’amour, a tenté sa chance pour l’épouser.
Mais Catherine, pas du genre à se laisser faire, a dit un grand « non merci » et pour cela s’est retrouvée en prison !

Là-bas, on lui a réservé le terrible supplice de l’écartèlement à la roue, un peu comme un mauvais tour de manège. Mais courageuse, Catherine a résisté et la roue s’est brisée. Finalement, le 25 novembre 307, l’empereur, vexé comme un pou, a décidé de lui couper la tête.
Pas très romantique, tout ça !

Sainte Catherine est la marraine des filles à marier et des théologiens en mal de mariages comme si le raisonnement philosophique pouvait vraiment aider à trouver l’âme sœur.
Elle protège également les orateurs, les notaires, les étudiants, les modistes et les couturiers.

Au Moyen Âge, quand une fille de 25 ans était encore célibataire, elle revêtait des chapeaux extravagants ornés de rubans pour aller fleurir la statue de la Sainte.
La prière était subtile :

« Sainte Catherine, aide-moi.
Ne me laisse pas mourir célibataire.
Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine,
mais plutôt un que pas du tout ! »

En Picardie, on fabriquait des gâteaux en forme de cœur pour les célibataires, une délicieuse façon de les encourager à trouver leur prince charmant ou pas.
Dans certaines régions, les hommes pouvaient aussi se tourner vers Sainte Catherine pour dénicher leur promise, comme quoi, le célibat n’est pas une panacée!

À Paris, les Catherinettes s’habillaient pour aller au bal, ornées de chapeaux aux couleurs criardes : le jaune pour la réussite, le vert pour l’espoir, et le tout pour attirer l’attention d’un futur mari, parce que clairement, le bon vieux
« Salut, ça va ? » ne suffisait plus.

Jusqu’aux années 1980, les grandes maisons de couture organisaient des fêtes gigantesques pour fêter les « Catherinettes », avec des cortèges joyeux qui déferlaient dans les rues.
Et la journée se terminait par un bal, où il était possible de croiser l’âme sœur, ou au moins de danser avec quelqu’un qui ne vous écrasait pas les pieds.

Aujourd’hui, la tradition s’est éteinte, mais on a encore les gâteaux !

Alors à vos moules et bonne chance !
Et puis, si ça ne marche pas, au moins, on aura quelques excuses pour s’offrir des sucreries !
Après tout, le vrai « cœur » du problème, c’est de savoir si le gâteau est bon !

Sources :
Images : Collection personnelle
origine sainte Catherine : file:///C:/Users/Evelyne/Downloads/6144957851_1_sainte-catherine.pdf
Recette : YouTube – Aux mille gâteaux

ChallengeAZ… Regrets…

Ici la vieille malle…
Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien !
Hum, je fredonne… Et vous avez-vous des regrets généalogiques ?


Plonger dans les méandres de son arbre généalogique, c’est un peu comme ouvrir un vieux coffre poussiéreux rempli de trésors et de boulets, genre votre interlocutrice !
D’un côté, on découvre des ancêtres fascinants qui ont vécu des vies épiques, et de l’autre, on réalise qu’on n’a jamais pris le temps d’écouter les histoires de sa propre famille.

C’est incroyable de se rendre compte que pendant toutes ces années, on aurait pu poser quelques questions à nos grands-parents, plutôt que d’écouter en boucle les histoires de nos séries préférées.
Et maintenant, on regrette de ne pas avoir eu cette conversation sur la grande tante qui aurait traversé le pays à dos de chameau.

Et que dire des archives familiales qui, comme par magie, semblent avoir disparu dans un trou noir.
On se dit que peut-être, juste peut-être, si on avait pris le temps de fouiller un peu plus dans le grenier, on aurait pu découvrir cette lettre écrite par un ancêtre au destin extraordinaire.
Mais non, on a préféré ranger ça au fond de notre esprit, à côté de nos autres « je le ferai un jour ».

Finalement les regrets, c’est un peu comme une tragi-comédie, on rit de l’absurdité de la situation tout en pleurant sur ce que l’on aurait pu savoir.

En conclusion : les regrets nous rappellent l’importance de préserver l’histoire familiale, de partager des récits et de créer des liens intergénérationnels solides !



Sources
Image par Tumisu de Pixabay

ChallengeAZ… Quête des ancêtres…

Ici la vieille malle…
Aujourd’hui, je suis conseillère es-généalogie
pour débutants 😁

La généalogie est un merveilleux passe-temps qui vous promet d’explorer vos racines familiales… et de découvrir que votre arrière-arrière-arrière-grand-mère avait un penchant pour les chapeaux à plumes et les disputes familiales…
Hum… Mais, soyons sérieux un instant : combien d’ancêtres devez vous vraiment chercher à identifier avant de vous retrouver enseveli sous une montagne de noms et de dates ?

Chaque fois que vous remontez d’une génération, vos ancêtres se multiplient comme des champignons après l’orage :
Vos parents ? Deux. Vos grands-parents ? Quatre. Vos arrière-grands-parents ? Huit !
Et si vous continuez comme ça, au bout de dix générations, vous aurez 1 024 ancêtres… Impressionnant, n’est-ce pas !
Si tout le monde se pointe à la réunion de famille, ça devient une soirée plus bruyante qu’un concours de talents à la fête de l’école.

Là où ça se corse, c’est quand on réalise que, dans certaines régions, des ancêtres communs se cachent partout comme des ninjas dans un film d’action.
Avec un peu de chance et un soupçon de consanguinité, vous finirez par découvrir que votre arrière-grand-père et votre arrière-grand-mère étaient en fait cousins… Bienvenue dans la famille !

Alors, combien d’ancêtres devriez vous vraiment essayer de traquer ?
Voici quelques astuces :

-Si vous cherchez simplement à savoir d’où viennent vos cheveux frisés, peut-être que retrouver vos grands-parents fera amplement l’affaire.
Mais, si vous songez à décrocher un contrat pour éditer votre histoire familiale, alors… préparez vous à explorer 10 générations et plus, et à découvrir qu’ il y avait un pirate dans la famille ou du moins quelqu’un qui prétendait l’être.

-Vous avez accès à des archives pleines de trésors généalogiques ou à un ordinateur qui n’arrête pas de planter ? Ça va influencer votre recherche.
Et si les archives sont aussi rares qu’une photo du Yéti, peut-être qu’une quête plus modeste sera plus sage.

– Êtes-vous prêt à plonger avec passion dans des soirées palpitantes à explorer des vieux documents ou préférez vous céder à la tentation d’un marathon de séries sur Netflix ?
Écoutez les battements de votre cœur et laissez le guider vos choix… A moins que vous ne fassiez les deux en même temps !

– Si votre lignée ressemble à un arbre généalogique enchevêtré dans les branches d’un buisson épineux, vous pourriez vouloir vous concentrer sur les branches principales.

En fin de compte, la recherche des ancêtres c’est comme une boite de chocolats, c’est une question de goût.
Si vous appréciez le voyage, ne vous inquiétez pas du nombre. Que vous trouviez un ancêtre qui a été roi ou une grand-tante qui a été championne de tricot, chaque découverte ajoute de la saveur à votre histoire familiale.

Alors, armez vous de courage et plongez dans cette aventure… mais n’oubliez pas d’inviter vos ancêtres au prochain repas de famille ! Ils adorent les chapeaux à plumes.

Sources :
Image par Andreas de Pixabay

ChallengeAZ… Proverbes…

Ici la vieille malle…
Aujourd’hui
, je suis en quête de sagesse… autant chercher une aiguille dans un botte de foin !

Les petites perles de sagesse que nos ancêtres ont soigneusement distillées au fil des siècles font croire qu’ils avaient un accès direct à la vérité universelle.
Un simple « Chat échaudé craint l’eau froide » peut résumer des siècles d’expérience en matière de précautions et de méfiance.

Il est fascinant de se dire que, dans un monde où Internet nous inonde d’informations, nos ancêtres avaient déjà tout compris avec des phrases aussi profondes que « Mieux vaut tard que jamais ».
En effet, il n’y a rien de mieux que de remettre à demain ce que l’on aurait pu faire la veille.

Et n’oublions pas le célèbre « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », qui nous rappelle avec une ironie mordante que nous ne devrions jamais anticiper un succès avant d’avoir réellement accompli quoi que ce soit.

Les proverbes ont aussi cette incroyable capacité à nous donner des conseils pratiques tout en restant totalement flous : « L’habit ne fait pas le moine » nous dit que les apparences sont trompeuses, mais qui aurait besoin d’une telle mise en garde dans un monde où l’image est reine ?

En conclusion, les proverbes sont des condensés de sagesse ancestrale qui nous offrent des clés pour mieux comprendre notre environnement.
Ils nous rappellent que, malgré les évolutions de la société, certaines vérités demeurent intemporelles.
S’inspirer de ces paroles peut nous aider à entrevoir la complexité de nos vies actuelles tout en honorant l’héritage de ceux qui nous ont précédés.

Qui a dit que la sagesse était ennuyeuse ?

Sources
Image par NoName_13 de Pixabay

ChallengeAZ… Ondoiement…

Ici la vieille malle…
Aujourd’hui, je me penche sur les ondoiements de nos généalogie
s… Sortez vos mouchoirs !

Autrefois, dans les sociétés où les croyances spirituelles et les traditions culturelles jouaient un rôle prépondérant, les naissances étaient souvent entourées de rituels destinés à protéger à la fois l’enfant et la mère.
Parmi ces pratiques, l’ondoiement, réalisé par une sage-femme ou un praticien, tenait une place particulière.

Lorsqu’un enfant naissait dans des conditions périlleuses, souvent marquées par des complications qui menaçaient sa vie, l’ondoiement était considéré comme un acte sacré, une manière d’invoquer la protection divine pour l’âme fragile de l’enfant afin qu’il n’erre pas dans les limbes.

Les sages-femmes, figures respectées de la communauté, possédaient un savoir ancestral. Elles savaient que chaque instant comptait et que l’ondoiement pouvait véritablement faire la différence entre la vie et la mort.
Au-delà de la dimension religieuse, ce geste était aussi un symbole d’espoir et de solidarité.

Ces pratiques, bien que parfois perçues comme dépassées dans nos sociétés modernes, témoignent d’une époque où la vie était fragile et où chaque naissance était célébrée avec une profonde émotion.
L’ondoiement incarnait les espoirs et les craintes d’une communauté face à la fragilité de l’existence.

J’ai pioché un exemple dans la multitude d’ondoiements trouvés dans la généalogie de ma propriétaire pour illustrer mes dires.
Ce cas a marqué le curé comme il l’écrit lui-même :

– Françoise PAUGER est une fille de Augustin et de Jeanne FILLET, Sosa 510 et 511. Elle est la seconde épouse de Louis HERVIEU, un meunier de Laize-la-Ville dans le Calvados. Leur mariage a eu lieu en 1765.
En 1774, Françoise alors âgée de 40 ans, est enceinte de 4 mois et demi. Mais la grossesse se passe mal.
La mère et l’enfant sont en danger de mort. On fait appel à un chirurgien et au curé pour assister la parturiente.
L’un procède à une césarienne et le second l’accompagne spirituellement parce que malgré les douleurs de l’enfantement, Françoise est inquiète sur le sort de son bébé.
La mort réunit la mère et l’enfant après que ce dernier fut ondoyé :

Le 15 juin 1774, inhumation de
Françoise Pauger, épouse de Louis Hervieu, décédée
dud. jour, âgée d’environ 40 ans. —
Le même jour, a été ondoyé par moy soussigné, prêtre, curé de
May, un enfant né du légitime mariage de Louis
Hervieu, meunier de profession, et de Françoise
Pauger, son épouse, lequel enfant fut tiré par l’opé-
ration cœsarienne du sein de sa mère par M. François
Lefèvre, chirurgien à Percoville, et baptisé, comme
dit est, parce que led. enfant fit appercevoir et remar-
quer aud. chirurgien, à Jeanne Fillet, mère de la gra-
bataire et sage-femme, et au sr curé, des battements de cœur très distincts et réguliers, quoiqu’il ne fût âgé que de quatre mois et demi.
Cette opération avoit été promise par le susd. curé à la mère malade,
inquiette sur le salut de son enfant.
Led. acte j’ay alors laissé par ecrit pour la rareté du fait >.
Signé :
c Le Tellier, c. de May •, et « J.-F. Lefebvre ». —

Quelle tristesse !

Sources :
Généanet : Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790

Image par Joshua Eckstein de Pixabay

ChallengeAZ… Nœuds…

Ici, la vieille malle…
Aujourd’hui, je démêle les nœuds…
ma patience et ma persévérance sont mises à l’épreuve !

Si vous pensez que les nœuds généalogiques sont juste une manière chic de dire « qui est qui dans la famille », détrompez vous !
C’est plutôt une partie de Tetris où chaque pièce est un cousin qui a décidé de se marier avec la tante du voisin.

Vous vous penchez sur votre arbre généalogique et vous tombez sur un nœud qui ressemble à un paquet de spaghetti al dente.
Entre votre grand-oncle qui a épousé la cousine de votre belle-mère et cette mystérieuse ancêtre qui a disparu dans les années 1800, peut-être pour fuir la famille, avouez qu’il y a de quoi perdre la tête.

Chaque nœud est un moment où l’histoire familiale devient un vrai casse-tête. Vous vous demandez si vous êtes vraiment lié à ce cousin éloigné qui porte le même prénom que vous… mais en fait, il est peut-être juste le résultat d’une soirée un peu trop festive.

Et puis, il y a toujours cette tante qui insiste pour raconter comment elle a rencontré l’arrière-grand-père, un vrai héros de guerre, alors que tout le monde sait qu’il a été pris en flagrant délit de vol de pommes dans le verger du voisin.
Mais bon, chaque famille a ses propres légendes, n’est-ce pas ?

Finalement, s’attaquer aux nœuds généalogiques, c’est un peu comme essayer de démêler des écouteurs après les avoir laissés dans la poche : c’est long et énervant, mais tellement gratifiant quand on y arrive.

Alors, la prochaine fois que vous regarderez votre arbre généalogique, rappelez vous : ce ne sont pas seulement des nœuds, ce sont des histoires, et surtout, un excellent moyen de rappeler à tout le monde que votre famille est tout sauf ordinaire !

Sources :
Image par Сергей de Pixabay