Mon Sosa 2020…

Nouvelle année oblige, la Fédération Française de Généalogie nous propose un nouveau challenge : raconter notre #Sosa2020.

Pour découvrir cet ancêtre, nous devons remonter 11 générations en partant du Sosa 1…

Voici mon cheminement pour arriver à cet aïeul : Pour commencer, je vais en Normandie et je remonte de fille en mère jusqu’à la sixième génération.
Je me tourne vers deux pères, à la septième et à la huitième génération.
Je retrouve une mère à la neuvième génération.
Pour terminer, je rejoins un père à la dixième génération puis, un autre à la onzième génération, … Vous m’avez suivie !… 😊

C’est parti :

Première génération (G1) – Sosa 1 : Moi

G2 – Sosa 3Maman (1916-1990) – J’ai raconté son enfance dans un billet écrit en 2014 (déjà !) : Histoire d’un abandon

G3 – Sosa 7Louise Marie Elisabeth MORIN est née le 03/01/1887 à May S/Orne (14). Elle était journalière et a épousé Jean Albert BERTHAULT, journalier-mineur, le 15 janvier 1907 à May S/Orne. Ils ont eu quatre enfants dont au moins trois ont été abandonnés . Elle est décédée le 09/01/1937 à Caen (14) à 50 ans.

Signature de Louise Marie Eisabeth MORIN

G4 – Sosa 15Zéphirine Pauline FOUQUES est née le 12/09/1869 à May S/Orne (14). Elle était aussi journalière.
Le 16/02/1889, elle a épousé François Marie MORIN, carrier, originaire de Plouigneau dans le Finistère qui a reconnu Louise Marie Elisabeth comme étant sa fille.
En 1891, un ange est né : Georges Eugène Louis. Il a vécu 25 jours.
François Marie est décédé, à son tour, six ans plus tard, le 28/02/1895 à May.
Jeune veuve, Zéphirine Pauline s’est remarié le 29/11/1896 avec Charles Adolphe POISSON, originaire de la Sarthe et aussi carrier.
Augustine Marie, leur fille, est née le 12/01/1898. Et, Zéphirine Pauline a disparu le 12 novembre de la même année à 28 ans.
Elle ne savait pas signer.

G5 – Sosa 31Maria Joséphina Alberta Appolonia Valentina JEANNE est mon ancêtre qui a reçu le plus de prénoms.
Elle est née à May s/Orne, le 20 mars 1850. Elle était journalière-dentellière.
A 18 ans, elle a épousé Ferninand Alphonse « Henri » FOUQUES, carrier. Ils ont eu sept enfants. Zéphirine Pauline était l’aînée de la fratrie.
Henri est décédé à 35 ans, le 12/03/1885 laissant Maria avec 5 enfants vivants.
En 1886, le 6 novembre, elle a mit au monde une petite fille, Constance Victorine, née de père inconnu. L’enfant n’a vécu que deux mois.
Maria s’est remariée avec Auguste Honoré LE BOUCHER, le 26/08/1903 à Fontenay-le-Marmion (14). Il avait 59 ans, elle 53 ans.
Auguste était berger et a disparu quelque mois plus tard, le 08/01/1907.
A ce jour, j’ignore où et quand est décédée Maria car je ne trouve pas son acte de décès.

Signature de Maria Joséphina Alberta Appolonia Valentina JEANNE

G6 – Sosa 63 Victoire LAQUAINE était dentellière et elle est née le 18/07/1825 à May S/Orne.
A 18 ans, le 15/10/1843, elle a épousé François Exupère JEANNE, un carrier âgé de 26 ans.
Ils ont eu quatre enfants.
Victoire est décédée à l’âge de 34 ans, le 15/04/1859 à May.

Signature de Victoire LAQUAINE

G7- Sosa 126 Georges Etienne LAQUAINE est nommé comme étant domestique de haras, domestique meunier, carrier et cultivateur propriétaire selon les actes trouvés.
Il est né le 30 Pluviôse An IV (19/02/1796)à Bonnemaison, hameau du Cantelou (14) mais, sa naissance n’a été déclarée que le 15 Germinal An IV (15/04/1796)
En 1820, le 25 novembre, il a épousé à 24 ans, Marie Anne ORESME, Sosa 127. Je leur connais deux enfants.
Sa première épouse décédée, le 29/07/1852, Georges Etienne s’est remarié
avec Rose QUESNEL, le 09/10/1855 à Vacognes-Neuilly (14). Il avait 59 ans, elle 53 ans.
Georges Etienne s’est éteint le 16/12/1874 à May, à l’âge de 78 ans.
Il ne savait pas signer.

G8 – Sosa 252 Etienne François LAQUAINE était journalier et il est né le 03/04/1755 à Courvaudon (14). Il a eu pour parrain, Etienne LOCART et pour marraine, Anne CHRISTOPHE.
Le 31/01/1789, il a épousé Marie LE SAGE à Saint-Agnan-le-Malherbe (14).
Je leur connais un fils, Georges Etienne.
Etienne François est décédé à l’âge de 75 ans, le 07/02/1830 à Courvaudon.

Signature de Etienne LAQUAINE

G9 – Sosa 505Marie Françoise EDELINE est née vers 1729 et a épousé François LAQUAINE, nommé LACHAINE, le 28/11/1747 à Courvaudon.
Elle était fileuse et est décédée à Saint-Agnan-le Malherbe, le 24/11/1815 à l’âge de 86 ans. Elle ne savait pas signer.

G10 – Sosa 1010Jean EDELINE est marié avec Marguerite BOURIENNE.
Il est décédé avant le mariage de sa fille. Sur l’acte, il est dit « feu » et « résidant à Courvaudon » mais, je n’ai pas trouvé son acte de décès dans la commune.
Sur Généanet, plusieurs arbres indiquent un certain Jean MADELEINE, époux de Marguerite BOURIENNE, décédé le 26/04/1747.
J’ai bien trouvé l’acte correspondant mais, Jean MADELEINE et Jean EDELINE ne font-ils qu’un ?

G11 – Sosa 2020 ? EDELINE – reste un « invisible » dans tous les sens du terme pour le moment.

Voilà où m’a menée mon enquête… Mon Sosa 1010 me pose un problème qui ne m’autorise pas actuellement à connaître son père.
En cette période de vœux, je souhaite que l’année 2020 me permette de découvrir qui était ce fameux #Sosa2020.

Rectificatif du 03/01/2020: Grâce à l’aide de Loïc, @ExploratorJob, qui a trouvé l’acte de mariage de Jean & Marguerite, le 12/02/1720 à Ondefontaine (14), je connais maintenant le prénom de mon #Sosa2020 : Louis, originaire de Bures.

Bonne et heureuse année à tous !


Sources :
Archives départementales du Calvados

Image : Pixabay.com

Mes ancêtres de Noël…

Sur une idée de Sophie Boudarel, @gazetteancetres de raconter ses #SosaNoel et après ce jour de fête en famille… le calme revenu, je recherche mes ancêtres de Noël.
A vrai dire, aucun ne s’appelle Noël mais, mon arbre compte 5 événements qui ont eu lieu un 25 décembre.

En Auvergne, à Saint-Géron (43), le mardi 25 décembre 1736 naît Jean CHAZAL. Il est le n° 3 sur 7 des enfants de Jean dit Madias & Marie BARBIER, Sosa 320-321 de Mr. Sa vie sera courte car il décède à peine âgé de 25 ans, muni des sacrements, le 15 avril 1762.

En 1753, à Marcy-sous-Marle dans l’Aisne, le 25 décembre est synonyme de deuil… Marie Jeanne BERTRAND, Sosa 191, décède à l’âge de 33 ans.
Née le 20 avril 1720 à Autremencourt, elle est la fille de Jean & de Elisabeth Brizet. Elle épouse Pierre Tellier (Tillier), Sosa 190, valet de charrue, le 28 janvier 1841.
Marie-Jeanne, leur première fille et Sosa 95, naît le 28 mars 1742.
Agnès Félicité, sa sœur, arrive au monde, le 20 mars 1753, mais elle ne connaîtra pas sa maman.

Retour en Auvergne, quelques années plus tard, à Léotoing (43), le 25 décembre 1809 voit la naissance de Pierre ACHON. Il est le troisième enfant sur huit de Géraud & Anne MENIAL et l’arrière petit-fils de Jacques & Jeanne ANDRIEUX, Sosa 64-65 de Mr.
Pierre est cultivateur et épouse Jeanne SOULALIOUX, le 23 juillet 1856. Pour l’anecdote, sa date de naissance est erronée sur l’acte de mariage et est renseignée : 23 janvier 1809.

La dernière naissance de mon arbre célébrée le jour de Noël est celle de Stéphanie Louise WALLON, née le 25 décembre 1860 à Athies-sous-Laon dans l’Aisne. Elle est le première enfant sur quatre de Jules Victor & Octavie Louise MEREAUX, Sosa 10-11.
Stéphanie Louise épouse Amable Alfred MOREAUX, le 19 mai 1883. Tous deux manouvriers, ils ont onze enfants.
Stéphanie Louise décède le 6 juin 1948 à Laon. Elle a 87 ans.

Pour terminer ce billet… Jouez bombardes, raisonnez binious… car on célèbre un mariage en Bretagne. Le 25 décembre 1813 à Irvillac dans le Finistère, Anne BILLAND épouse Alain HELEQUET.
Anne est le n° 6 sur 8 des enfants de Guillaume & Anne GUILLOU, Sosa 116-117.


Sources :
Archives Départementales Aisne
Archives départementales Haute-Loire
Cercle Généalogique du Finistère
Image : Pixabay.com
















#MaCuisineAncestrale… Le nougat noir…

Décembre s’écoule… nous sommes entrés dans la troisième semaine de l’Avent et #MaCuisineAncestrale vous régale avec du nougat noir.

Le nougat (du latin Nux gatum : gâteau aux noix) noir est une confiserie traditionnelle de Provence. Elle est fabriquée à partir de miel et d’amandes. La pâte est posée entre deux feuilles de pain azyme. Sa couleur noire vient de la cuisson du miel qui commence à se caraméliser.

De nombreuses origines sont attribuées au nougat. Vraisemblablement, les premières recettes sont apparues dans un livre arabe de Bagdad au Xème siècle et le nougat était alors blanc avec des noix.
En France, les premières traces de nougat apparaissent dans un livre de pharmacie en 1595 et dans un livre de diététique en 1607 (Qui l’eut cru !)
Apportée par les Grecs dans l’hexagone, cette confiserie était toujours blanche et s’appelait « nogat ».
A force de déclinaison, le nougat noir est créé en Provence aux alentours du XVIIème siècle, mais aussi en Orient.
Le fameux nougat de Montélimar est, quand à lui créé, lorsque les premiers amandiers arrivèrent en Ardèche grâce à Olivier de Serre.
Les amandes mélangées au miel de Provence, remplacent alors les noix utilisées depuis des siècles.

Depuis le nougat noir comme le nougat blanc font partie de la tradition provençale des treize desserts de Noël.
Autrefois, ces confiseries étaient réservées aux gens aisés. Nos ancêtres plus modestes se contentaient de figues séchées farcies avec des cerneaux de noix.

Pour préparer le nougat noir, il faut :
– 250 g d’amandes entières
– 250 g de miel de lavande, de préférence
– 2 feuilles de pain azyme

Recouvrez le fond d’un plat rectangulaire avec du pain azyme découpé aux dimensions nécessaires,
Torréfiez les amandes 5 min au four à 220°,
Portez le miel doucement à ébullition en remuant avec une spatule en bois,
Versez toutes les amandes dans le miel sans cesser de remuer (il faut que le miel prenne une couleur brune et que les amandes craquent à la chaleur – 20 minutes environ à petite ébullition)
Arrêtez le feu et versez la pâte dans le plat,
Bien aplatir cette dernière pour en faire un rectangle bien régulier,
Posez la seconde feuille de pain azyme sur le nougat et laissez refroidir,

Coupez en morceau lorsque le nougat est encore tiède.

Je servirai ces douceurs lors de nos repas de fêtes…
Et en attendant Noël, régalez-vous… moi c’est déjà fait !



Sources :
Apiculture.net

Wikipedia.com
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les Mendiants…

Pour la seconde semaine de l’Avent, #MaCuisineAncestrale vous fait aimer attendre Noël… en croquant des mendiants !

Les spécialités du patrimoine gastronomique ont souvent un lien étroit avec l’Histoire ou la Religion. Et vous l’avez deviné… en cette période d’avant Noël, l’origine des mendiants est une allégorie chrétienne.

L’histoire commence au Moyen-Âge avec les « Ordres mendiants ».
Ces ordres religieux se consacraient intégralement à leur dévotion spirituelle et respectaient leur vœu de pauvreté en mendiant. Leur survie dépendait de la charité et de la générosité des populations.

Plus tard, au XVIIe siècle peut-être, pour leur rendre hommage, la tradition provençale les a figurés parmi les 13 desserts, lors du gros souper servi le 24 décembre.
Ce sont les fruits secs qui symbolisent les ordres mendiants :
-les Franciscains, vêtus d’une tunique brune sont représentés par les raisins secs,
-les Carmes habillés d’une robe marron, par les noisettes,
-les Dominicains parés de blanc, par les amandes émondées, et
-les Augustins drapés de pourpre, par les figues.
En Provence, on les nomme « Pachichoio ».

Aujourd’hui, le mendiant, c’est aussi une confiserie composée d’un disque en chocolat surmonté de quatre fruits secs et de zestes d’agrumes confits.

Pour réaliser 20 mendiants environ, il faut :

– 200 g de chocolat de couverture (j’ai choisi du chocolat noir 70%)
– 1 poignée de noisettes
– 1 poignée d’amandes émondées
– 1 poignée de raisins secs

– 1 poignée de pistaches
– Quelques Figues séchées ou fruits confits coupés en morceaux

Préparez vos fruits secs,
Préparez également une plaque recouverte de papier sulfurisé,
Faites fondre au bain-marie le chocolat en morceaux tout en remuant pour qu’il soit bien lisse,
Retirez du feu et maintenez le bol de chocolat dans le bain-marie,
Sur la plaque, formez 2 ou 3 petits disques de chocolat fondu à l’aide d’une petite cuillère,

Lissez-les avec le dos de la cuillère,
Ajoutez les fruits,
Recommencez jusqu’à épuisement du chocolat,
Placez la plaque dans un endroit frais, hors réfrigérateur, le temps que les palets durcissent.


On raconte que connaître l’histoire d’une spécialité accentuerait le plaisir de la dégustation …
Alors, d’ici la semaine prochaine, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Histoire des mendiants : Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT – Editions Robert Laffont
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le Butterbredele…

Création personnelle Canva


En décembre, #MaCuisineAncestrale célèbre l’Avent à sa manière et, vous propose des recettes pour patienter jusqu’à Noël ! C’est trop bon d’attendre Noël !

Les « Bredele », « Bredala » ou encore « Bredle » sont des petits gâteaux, confectionnés traditionnellement en Alsace à l’occasion des fêtes de Noël. Les recettes sont transmises de mère en fille ou de grand-mère à petits-enfants et sans cesse peaufiner par des dizaines d’autres, depuis des siècles et font le bonheur des petits et des grands gourmands.

L’origine et l’histoire des Bredele est incertaine… Mais, une preuve de leur existence est attestée en 1570 : Le Magistrat de Strasbourg avait interdit le marché de la St Nicolas dont les bénéfices revenaient à l’Evêque. Mais, les ménagères de la ville se rebellèrent ne pouvant plus acheter ni agrumes ni épices nécessaires à la préparation des Bredele et des desserts de Noël.

On a également retrouvé des moules datant du XIVe au XVIe siècle, le long du Rhin. Ces moules utilisés pour la confection des Bredele étaient fabriqués en bois sculpté, puis en terre cuite.
Ils servaient à la fabrication des Bredele à pâte dure pour leur donner une forme avant de les cuire.
A cette époque pour leur préparation, on découpait simplement la pâte au couteau, pour obtenir des formes carrées, rectangulaires ou des losanges.
Les Bredele commencèrent à se démocratiser au XVIIIème siècle.
On en trouvera beaucoup plus au début du XIXème siècle avec l’apparition des emporte-pièces.


Pour la première semaine de l’Avent, je vous propose un bredele classique et traditionnel : le « butterbredele » (petit gâteau au beurre).

Clin d’œil à Jennala et Seppala (Petite Jeanne et Petit Joseph alsaciens)

Pour confectionner une trentaine de gâteaux environ, il faut :
-250 g farine
-125 g sucre en poudre
– 1 sachet sucre vanillé
-125 g beurre
– 4 jaunes d’œufs + un jaune
Dans une jatte ou dans un robot :
Versez la farine tamisée,
Ajoutez le sucre et le sucre vanillé, le beurre coupé en morceaux, puis les jaunes d’œufs,
Mélangez bien le tout et formez une boule,
Placez-la au réfrigérateur pendant au moins deux heures.
Abaissez la pâte et à l’aide d’emporte-pièces, formez vos butterbredele.
Délayez le dernier jaune d’œuf avec un peu d’eau
Badigeonnez les butterbredele
Enfournez dans un four chauffé à 180°/200° pendant 10 minutes.
Une fois refroidis, vous pouvez décorer les butterbredele ou pas.


De plus, avec les blancs d’œufs non utilisés pour la recette, j’ai réalisé mes fameux « Amaretti » (cliquez pour voir la recette)… Rien , ne se perd !

Ces gâteaux se conservent bien dans une boite en métal… Enfin, si vous résistez à la tentation.
En attendant la semaine prochaine, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Histoire : Bredele.fr

Recette : Petits fours et bredele d’Alsace -Edition Blanc sapin
Images : Collection personnelle





#ChallengeAZ… eXtrême billet !

Dans mon cabinet de curiosités, il y a celle qui s’autorise le droit d’intervertir les lettres du #ChallengeAZ… le X arrivant après le Z !
Et oui, c’est comme cela !

Il y a trois jours, un peu découragée, j’écrivais ceci sur twitter :

Je vous remercie pour votre soutien et vos suggestions mais, ne m’en veuillez pas… rien ne correspondait vraiment à mon cabinet de curiosités.
Aujourd’hui, 30 novembre, j’ai publié le Y et le Z, mais il restait une lettre et je serai restée insatisfaite et frustrée de n’avoir pas rempli le contrat.
Voici donc un eXtrême billet avec un récapitulatif des 26 bizarreries de ce #ChallengeAZ :

A comme Anges
B comme Bergers
C comme Conseil de famille
D comme Délices d’initiés
E comme Etat des lieux
F comme Fruits défendus
G comme Gentilés
H comme Hôtel-Dieu
I comme Instituteur
J comme Jamais deux sans trois
K comme Kikeriki
L comme Le Linge
M comme Moulins et meuniers
N comme Nonagénaires et +
O comme Oh ! Des cousinages
P comme Pharmacopée
Q comme Querelle
R comme Reconnaissance
S comme Surnoms ou Sobriquets
T comme Tonneaux
U comme USSY
V comme Very chic
W comme Westminster
Y comme Y a des lacunes
Z comme Zigouillée
et
X comme eXtreme billet

Je suis soulagée d’avoir achevé dans les temps ce Challenge 😀
Encore merci pour tous vos messages, vos lectures et vos commentaires💖
Un grand bravo à Sophie @gazetteancetres, à Brigitte @chroniques92 et à Gloria @lulusorcière pour leur veille 😘
Un grand bravo à tous les participants et à tous les lecteurs.
Maintenant, il me reste à lire tous les billets édités et il me faudra bien l’année pour y arriver 😉

Source :
Image gratuite Pixabay.com

#ChallengeAZ… Zigouillée…

Dans mon cabinet de curiosités, il y a des faits-divers !
J’aime rechercher, dans la presse ancienne, les anecdotes sur la vie de nos ancêtres… anecdotes qui pigmentent notre généalogie.
Mais, le fait-divers dont il est question dans ce billet est noir. C’est un drame… un drame de la jalousie !
L’histoire se passe le 15 mai 1906 à Lille :

J’ignore si René a été condamné ou pas mais, Généanet m’indique qu’il s’est remarié le 7 janvier 1907 à Saint-Aubin-le-Vertueux (cela ne s’invente pas) dans l’Eure et qu’il y est décédé le 25 novembre 1959 à l’âge de 80 ans. Il était agriculteur et n’a pas eu d’enfants.

Je me passerai de tous commentaire… Mon billet n’a pas pour but de juger !
J’imagine que René a fait, avec sa conscience, le reste de sa vie…

Au fait, j’ai omis de préciser que René était un descendant à la sixième génération de Charles NOIRON et de Marie MORET, Sosa 168 -169. 😢

Et c’est le clap de fin de ce #ChallengeAZ, je referme mon cabinet de curiosités en souhaitant que vous avez apprécié les bizarreries de ma généalogie !


Sources:
Généanet.org
Retronews : Le Réveil du Nord 15/05/1906
Image gratuite Pixabay.com

#ChallengeAZ… Y a des lacunes… !

Dans mon cabinet de curiosités, y a des lacunes ! Certaines branches de ma généalogie sont bloquées, par exemple :

Etienne André COULON est mon Sosa 36 à la 6e génération. Il est décédé à l’hôtel-Dieu de Laon, le 11 juin 1842.
L’acte indique qu’il réside à Beaulne-Chivy dans l’Aisne et qu’il a 76 ans, ce qui veut dire qu’il est né en 1766.

Il s’est marié deux fois :
1) avec Marie-Françoise PORTELETTE, Sosa 37. Elle est décédée le
19 novembre 1814 à Beaulne-Chivy à 45 ans ce qui veut dire qu’elle est née en 1769.
J’ai trouvé l’acte de décès mais, j’ignore où et quand, est née Marie Françoise, de même pour le mariage.

Je leur connais trois enfants :
– Pierre Louis, né vers 1797 (année calculée d’après son âge sur son acte de mariage)
– Etienne André, Sosa 18, né le 1er décembre 1805 à Beaulne et Chivy (date indiquée sur son acte de mariage)
– Joseph, né le 24 octobre 1812 à Beaulne-Chivy (date indiquée sur son acte de mariage)
Ces date sont confirmées par les registres des tables aux A.D, mais il n’y a pas les actes.

2) avec Marie Elisabeth COMPIN.
Le mariage a eu lieu le 16 novembre 1819 à Pargnan (02). L’acte indique que Etienne est veuf de Marie-Françoise Portelette et qu’il est âgé de 47 ans, ce qui veut dire qu’il est né en 1762.
Je leur connais un fils, Pierre Antoine, décédé, lui aussi, à l’Hôtel-Dieu de Laon, le 20 mars 1843, à 48 ans, ce qui veut dire qu’il est né en 1795 (impossible, au mieux, il est né entre 1815 et 1820)

Etienne André serait donc né entre 1762 et 1766, mais je n’ai trouvé aucune trace de sa naissance dans les registres de Beaulne-Chivy.
J’ai, également, cherché sur Généanet et Filaé : mais, non… rien de rien …

De plus, les registres étant lacunaires entre 1769 et 1806, mes recherches sur cette branche vont s’arrêter là… à moins que vous ayez une idée à me soumettre.


Source :
Image gratuite – Pixabay.com

#ChallengeAZ… Westminster…

Dans mon cabinet de curiosités… Il y a des liens extraordinaires, comme ceux qui lient Mondeville dans le Calvados à Westminster en Grande Bretagne…

Il y a longtemps, très très longtemps… Le sous-sol normand offrait aux bâtisseurs, une pierre de calcaire. On l’appelle « Pierre de Caen » et on la trouve sur les rives de l’Orne et tout autour de Caen.
Les carrières à ciel ouvert fleurissent de toute part comme à Mondeville, à Cintheaux, à Bretteville-sur-Laire, villages ancestraux…
Cette pierre a été utilisée pour construire les grands monuments comme l’abbaye du Mont Saint-Michel ou celle de Jumièges.

Lorsque Guillaume le Conquérant envahit l’Angleterre et en devient roi en 1066, il veut affirmer sa puissance dans ce pays. Il ordonne, donc, à ses architectes, ses carriers et ses maçons de se mettent à l’œuvre ; mais la pierre du pays ne leur donnant pas satisfaction, ils décident de faire venir la pierre de Caen en Angleterre.
Il s’ensuit un important trafic entre les ports normands et ceux du sud de l’Angleterre pour acheminer ladite pierre, les bateaux remontant la Tamise jusqu’à Londres.
Guillaume veut démontrer son pouvoir face aux Saxons, qu’à cela ne tienne, la Tour de Londres sera le premier symbole construit en pierre de Caen. Puis, on voit surgir partout des abbatiales,  des cathédrales comme celle de Canterbury ou des châteaux comme celui de Westminster…
C’est ainsi que la pierre de Caen envahit l’Angleterre dès le XIe siècle et cela durera jusqu’au XVIIIe siècle.

Evidemment, ma généalogie ne remonte pas au XIe siècle, mais mes ancêtres, nés au XVIIIe ou au XIXe siècle, ont travaillé dans les carrières de pierre de Caen.
Savaient-ils, que leurs pères, avaient taillé la fameuse pierre et y avaient laissé un peu de leur ADN pour alimenté les grandes constructions en Angleterre et dans le monde ?




Sources :
Patrimoine-Normand
Image : Abbaye de Westminster – Pixabay.com

#ChallengeAZ… Very chic…

Pays Basque – Le Cheval-jupon

Sorry !… Si il y a des anglicismes dans mon cabinet de curiosités pour parler des costumes traditionnels de nos ancêtres, but… cela seyait bien à la lettre du jour 😁

Un peu d’histoire :
Au commencement de l’humanité, le vêtement n’était que fonctionnel.
Mais, pourquoi se vêt-on ?
-Le besoin de protection climatique (contre le chaud, le froid, la
pluie, le soleil…) est une première réponse, mais elle n’est pas l’unique raison.
-Le besoin de pudeur est très variable d’une civilisation ou d’une époque à une autre et n’explique pas tout lui non plus.
-Le besoin de symbole (apparat, appartenance à un groupe, protection contre des pratiques magiques…) intervient également.

Le costume régional ou traditionnel, lui, apparaît au milieu du XIXe siècle, dans les provinces éloignées de la capitale française. Son développement cesse après la Première Guerre Mondiale (1914-1918).
Son succès à l’époque pose immanquablement la question de son origine. Son apparition et son influence reste un mystère pour les historiens.
Sous l’Ancien Régime, il ne semble pas que les différentes provinces du Royaume de France présentent autant de costumes spécifiques.
C’est à la Restauration que le costume régional s’épanouit, chargé de réminiscences historiques, principalement du XVIe siècle.

Chez mes ancêtres bretons, le costume (cliquez pour découvrir son histoire) attire l’attention par sa pluralité et son originalité.
La forme, la coupe et la couleur indiquent son appartenance à un groupe bien défini.

Bretagne – Costume région de Quimper

En Normandie, le costume traditionnel varie en fonction de la proximité ou non avec Paris, selon que l’on réside en Haute ou en Basse-Normandie et selon les époques. Les normandes se laissent influencer par la mode parisienne et notamment pour le choix des textiles.
Le lin et le chanvre produits dans la région servent à fabriquer le textile pour les vêtements de tous les jours.
Le costume traditionnel normand est plus porté par les grands propriétaires terriens que par des gens modestes.

Le costume masculin se caractérise par le port du pantalon à pont, du gilet, inspiré de l’habit à la française, de la blouse (appelée blaude), du mouchoir de cou et de la casquette.
La blaude bleue se porte pour les fêtes, ornée de broderies blanches au point de chaînette aux épaules, à l’encolure, aux poignets et aux poches.
Pour que le tissu de coton soit brillant, il est calandré (passé entre deux cylindres)

Le costume féminin est plus varié et évolue avec le temps. Ce sont surtout les contrats de mariage et les inventaires après décès qui permettent d’avoir des sources sur la qualité et la quantité du vestiaire féminin.
Composé d’une jupe et d’un corsage, le costume est orné d’un tablier plissé ou à bavette épinglé sur le corsage.
La robe fait son apparition à la campagne au début du XIXe siècle.
La coiffe comme le « Pierrot » (petite coiffe ronde) est un élément culturel et régional essentiel du costume normand. Son invention date de la fin du XVIIIe siècle.

Normandie – Costume d’Isigny

En Auvergne, le costume traditionnel varie selon les villes et les villages. D’une manière générale, les femmes mariées portent une robe de couleur rouge, verte ou bleue, parfois noire. Ces dames portent, à tout âge, une coiffe blanche brodée qui enveloppe les cheveux, lesquels sont relevés en chignon pour ne pas être visibles.
À l’âge adulte, et pour sortir, elles portent un chapeau de paille à sommet aplati souvent agrémenté de fleurs ou de fruits séchés.
Sous la robe, il y a un jupon blanc et, souvent, une culotte longue fendue entre les jambes.
Elles portent un châle, avec une bavette si elles sont mariées ou une collerette blanche brodée si elles ne le sont pas.

Les hommes, eux, portent une veste dans les mêmes tons que la robe de leur épouse, à manches longues noires ou sans manches au-dessus d’une chemise claire.
Ils portent un chapeau de feutre noir à larges bords. Le pantalon uni et droit est également noir.
Autour du cou, ils nouent un foulard rouge et jaune, aux couleurs symboliques de l’Auvergne. 

Auvergne – Région de Saint-Flour – Cantal

L’adage dit que « L’habit ne fait pas le moine »… La sagesse de nos ancêtres entendait par là que les vêtements d’un homme peuvent nous tromper sur sa personnalité.
Si le proverbe est vrai pour les individus ; il peut être faux lorsque l’on parle des collectivités car le costume traditionnel raconte la vie passée du groupe social qui le porte.

Plusieurs de mes ancêtres ont travaillé dans le textile : badestamier, fileur (se), filassier (ière), dentellière, couturière et tailleur d’habits.

Et vous, connaissez-vous les costumes traditionnels de vos ancêtres ?

Sources :
Images : Collection personnelle – aquarelles issues du Costume Français – André VARAGNAC
viepaysanneautrefois.free.fr
wikipédia.fr