Au gui, l’an neuf…

 
Si les coutumes évoluent, les voeux restent les mêmes : je vous souhaite une très bonne année 2013.

En étrennes, voici un petit florilège des traditions du nouvel an dans les régions chères à mon coeur :

*En Picardie, Flandre & Artois : aux enfants venus apporter leurs voeux de Bonne Année : on offrait des gaufrettes et des strinen (étrennes)

*En Normandie, on offrait également les étrennes ou haquionettes (déformation de l’expression : au gui, l’an neuf) : eau-de-vie, galette, et parfois pain de sucre.
Les boulangers confectionnaient à l’occasion du jour de l’an : des petits bonshommes anthropomorphiques : les filliats, représentant des personnages des deux sexes. On offrait aux petites filles les filliats-garçons et réciproquement.

*En Bretagne : Pour le nouvel an ou aguihanneuf, les jeunes gens quêtaient pain, lard et boudin.en menaçant d’emmener la maîtresse de maison si on ne leur donnait rien. On appelait ces quêteurs les étrenneurs ou équineneriers.

Que cette nouvelle année vous apporte de belles surprises généalogiques !!!

*Menus & coutumes des provinces françaises de Colette Guillemard aux éditions Chistine Bonneton

André MARLY, manouvrier et mendiant

*Au début du 19è siècle, la France compte 30 millions d’habitants dont 85% de ruraux.
L’espérance de vie d’un homme est de 38,3 ans contre 39,3 pour une femme.

Ma branche paternelle MARLY est majoritairement constituée de manouvriers…
*Fin 18è – Début 19è siècle, un manouvrier est situé au bas de l’échelle sociale juste avant les vagabonds et les errants.

La vie laborieuse et miséreuse de ces « petites gens » en Picardie me touche au cœur.
Affectivement, il est pénible de constater que certains ont souffert au point de finir leur vie dans le plus grand dénuement :

C’est le cas d’André Marly (Sosa 32).
Il naît le 5 novembre 1765 à Grandlup et décède le 29 mars 1818 à 53 ans.

Il est mendiant et sans domicile fixe.
Il s’éteint, à 5 heures du soir, dans la maison du maire de la commune de Sainte-Preuve.

Plus jeune, il a été manouvrier comme ses parents : François et Marie-Josèphe Lefèvre.

Il épouse Marie Elisabeth Célestine Vraine le 10 messidor an 3 (28 juin 1795) à Grandlup.

Ils ont 6 enfants : Simon Auguste, Joseph Alexandre, Jean Charles Casimir (Sosa 16), Marie Catherine Joséphine, Marie Rose Amélie et Marie Anne Célestine.
Ces deux dernières filles meurent en bas âge.

Mon récit est anecdotique et chaque famille rencontre son lot de heurs et de malheurs.
Cependant, mon esprit pragmatique me pousse à penser que lorsqu’on est au bas de l’échelle, on ne peut que remonter à force de courage.
C’est ce que mes ancêtres ont fait de génération en génération.

Sources :

* CONTEXTE guide chrono-thématique Thierry Sabot (Editions Thisa)

*Voir les articles de Thierry Sabot sur le site de histoire & généalogie : » Les manouvriers » : http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article379
ainsi que : « Les manouvriers au début du 18è siècle, selon Vauban » : http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article287

Introduction

Ça y est, j’ai crée un BLOG !

Si je suis tombée dedans, c’est la faute à Sophie ! 

– Sophie Boudarel  – Généalogiste professionnelle et créatrice du blog  » La gazette des ancêtres »

Tout a commencé la semaine dernière, lors d’une formation organisée par la « Revue française de généalogie » sur le thème : « Écrire et raconter sa généalogie » où j’étais inscrite avec une douzaine de participants.

Pendant deux jours, Hèlène Soula, biographe familiale, auteur du livre « Écrire l’histoire de sa famille » et Charles Hervis, rédacteur en chef de la revue nous ont clairement expliqué comment rédiger notre histoire familiale et publier un livre.

Et puis, Sophie est arrivée…
Elle nous a convaincu de ne pas appréhender le web, les réseaux sociaux et pourquoi pas, de partager nos recherches généalogiques sur internet.

Chiche…

Deux jours plus tard, installée devant le clavier de mon ordinateur, je rédige ces quelques lignes…

J’ai enfourché la machine à remonter le temps depuis une dizaine d’années et je mène conjointement des recherches personnelles et maritales.

Mes racines sont picardes par mon père ; normandes et bretonnes par ma mère.
Celles de mon époux sont auvergnates (Haute-Loire & Cantal)

Nos ancêtres sont des gens simples ; mais pas sans histoire…

Bienvenue sur ce blog à la famille, aux cousins connus et inconnus ainsi qu’aux passionnés de généalogie !

Suivez-moi sur le chemin de mes découvertes et n’hésitez pas à me contacter ou à me laisser vos commentaires !