L’Avent… Jour 9…

  De Sainte-Léocadie à Sainte-Nicaise, les gelées naissent.

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Derrière la fenêtre du jour, on célèbre le 9 décembre 1761 dans l’église de Virargues. le baptême de la petite Marie AGUTTES, née le jour d’hier, .

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Elle est la dernière d’une fratrie de quatre enfants.

Ses parents, Pierre & Catherine CHARBONNEL, sont brassiers. Ils sont les Sosa 196/204 et 197/205 de Monsieur.
Ses parrain et marraine sont Pierre AGUTTES et Hélis AGUTTES, qui ne sachant pas écrire, n’ont pas signé l’acte.

Pierre peut-il être à la fois père et parrain ?

 

Sources : A.D Cantal – Virargues
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr

Images : Eglise Virargues- Blog de Papou Poustache – www.cpauvergne.com
                Calendrier Avent – Collection personnelle

L’Avent… Jour 8…

  Jour de l’Immaculée, ne passe jamais sans gelée.

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Derrière la fenêtre du jour se cache, François WALLON,  le troisième fils de Jean-François WALLON et de Anne KONJETSKY, mon fameux soldat napoléonien et son épouse silésienne, Sosa 40 & 41.

François WALLON est né le 8 décembre 1813 à Brest dans le Finistère au moment où son père devenu « vétéran », achève son service militaire.

François ne connaîtra pas sa terre natale car la famille retourne vivre à Athies-sous-Laon dans l’Aisne, le berceau paternel.

Le 22 octobre 1834, à 20 ans, François, manouvrier, épouse Marie Rose Séraphie ALLART, une jeune fille du village.

Veuf, il décède à l’âge de 65 ans, le 21 janvier 1879 à l’Hôtel-Dieu de Laon.

 

Sources : A.D Aisne – Athies-sous-Laon
Image : collection personnelle
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr

 

L’Avent… Jour 7…

 

 À la Saint-Ambroise, du froid pour huit jours

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Ce jour est marqué par plusieurs anniversaires de naissance féminine chez nos ancêtres : un chez les aïeux de Monsieur et quatre chez les miens. Voici leur histoire qui fut parfois brève :

– Anne AGUTTES, née le 7 décembre 1751 à Virargues dans le Cantal. Elle a la particularité d’être le Sosa 99 et 103 de Monsieur. Elle fait partie de l’enchevêtrement familial dont je vous ai conté l’histoire, ici et .
Epouse de Jacques AGUTTES, un cultivateur, ils ont quatre enfants. Elle décède à l’âge de 66 ans, le 20 mars 1818.

– Marie BALOSSIER, née le 7 décembre 1678 à Coucy-les-Eppes dans l’Aisne. Elles est la sixième et avant-dernière enfant de mes Sosa 692 & 693, Jacques BALOSSIER, manouvrier et de Françoise DUFOUR. Elle est baptisée le huit du mois. Son parrain est Alphonse BALOSSIER et sa marraine, Marguerite DEBISY, lesquels signent l’acte.

– Marguerite MORIN, née le 7 décembre1812 à Garlan dans le Finistère. Elle est l’aînée d’une fratrie de neuf enfants. Elle est la fille de Sulpice MORIN et de Marie-Jeanne BESCOND, mes Sosa 56 et 57, cultivateurs.
Sa vie s’achève alors qu’elle n’a que 12 ans, en 1825.

– Marie Obéline MEREAUX, née le 7 décembre 1842 à Athies-sous-Laon dans l’Aisne. Elle est la dixième et avant dernière fille de mes Sosa 44 & 45, Louis François MEREAUX, cordier et marchand de chiffons, et de Marie Louise Marcelline LAVANCIER.
Marie Obéline s’envole au royaume des anges, le 21 novembre 1845, à l’âge de 2 ans.

– Marie Suzanne TOURRE, née le 7 décembre 1845 à Rieux-de-Pelleport dans l’Ariège. Elle est une de mes arrières grand-mères maternelles. Je vous ai déjà parlé d’elle à plusieurs reprises. Partie de l’Ariège pour l’Algérie, elle épouse Victor Emile BERTHAULT à Blida. Revenus vivre à Saint-Rémy-sur-Orne en Normandie, ils auront six enfants, dont mon grand-père.
Marie Suzanne disparaît le 29 novembre 1908 à l’âge de 62 ans.

Cinq naissances, cinq destinées…

La destinée arrête, comme il lui plaît, le malheur et la félicité de toutes les créatures.
Citation de Bhavabhuti ; Le mariage par surprise – VIIIe s.

 

Sources : A.D Cantal, Calvados, Ariège, Aisne – CGF – ANOM
Image : Collection personnelle
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr

L’Avent… Jour 5…

 Si décembre et janvier ne font leur chemin, février fait le lutin.

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Derrière la fenêtre du jour se cache mon arrière grand-père paternel.

Décembre est marqué par les étapes importantes de sa vie….

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Le triangle d’or de Joseph Séraphin

C’est lors d’un hiver extrêmement rigoureux, le samedi 5 décembre 1829 précisément que Joseph Séraphin MARLY arrive au monde. 

Ses parents, Jean Charles Casimir et Geneviève Séraphine FERY sont manouvriers. Son père est également tailleur d’habits.
Ils résident à Eppes, un village picard situé à proximité de Laon dans l’Aisne.
Un second fils, Eugène Louis, né en 1831, complète la famille.

A l’âge de travailler, Joseph Séraphin est également manouvrier.

Au lendemain de son vingt-quatrième anniversaire, il épouse Adeline Octavie COULON, le mardi 6 décembre 1853 à Athies-sous-Laon.

Ils ont deux enfants :
– Adeline Adolphine °1856 +1893
– Jules André, mon grand-père °1868 +1945

Joseph Séraphin et Adeline Octavie héberge Jean Charles Casimir qui décède dans leur maison en 1880.

Joseph Séraphin s’éteint, à son tour, à l’âge de 73 ans, le lundi 29 décembre 1902 à Samoussy.

Son frère, Eugène Louis, marchand en bonneterie, le suit deux ans plus tard, en 1904.

Et mon père n’aura pas la joie de connaître ni son aïeul, ni son grand-oncle.

 

 

Sources : Almanach météo : http://almanach.meteo01.fr/
                 A.D Aisne – Eppes, Athies-sous-Laon, Samoussy
Carte : site géoportail.gouv.fr
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

Ma cuisine ancestrale… La coquille de Noël…

 Décembre prend, il ne rend.

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Aujourd’hui, une surprise derrière la fenêtre du jour,
vous ne trouverez pas d’ancêtre mais une recette de ma cuisine ancestrale. 

Je vous propose de réaliser une « coquille de Noël », autrefois appelée  « pain de Jésus ».

Initialement spécialité wallonne, les coquilles sont également répandues dans le Nord de la France, en Picardie et en Champagne. Leur origine remonterait au IXe siècle.

Selon l’endroit, la coquille est nommée couque, cougnou, cougnolle, cugnot, guenieu.
Tous ces termes désignent une viennoiserie fabriquée uniquement pendant l’Avent.
Sa forme symbolise un nouveau-né emmailloté, une représentation du petit Jésus.
Jadis, les enfants sages recevaient une coquille soit à la Saint-Nicolas ou bien le jour de Noël avec une orange.

On peut la réaliser nature ou l’agrémenter de raisins secs, de sucre perlé ou de pépites de chocolat.

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Ingrédients :
300 g de farine
15 g de levure du boulanger
15 cl de lait tiède
1 œuf + 1 jaune d’œuf
50 g de sucre
75 g de beurre
1 pincée de sel fin

Raisins secs, sucre perlé, pépites de chocolat (facultatif)

Dans un grand saladier, tamiser la farine et y réaliser une fontaine.
Délayer la levure dans le lait tiède.
Verser dans le puits formé avec l’œuf entier
Placer le sel et le sucre sur le pourtour de la fontaine.
Mélanger petit à petit la farine à la levure en ajoutant peu à peu le beurre ramolli.
Travailler à la main afin d’obtenir une boule de pâte lisse et élastique.
(Vous pouvez réaliser ces opérations dans un robot)
Couvrir d’une serviette et laisser reposer une heure à température ambiante. La pâte doit doubler de volume.
Retravailler rapidement la pâte et incorporer les raisins secs et/ou le sucre perlé, ou les pépites de chocolat.
Retirer deux petites boules de pâte et confectionner le corps de la coquille en formant un boudin.
Ajouter les boules à chaque extrémité pour figurer les deux têtes.
Jointer les trois parties entre elles.
Préchauffer le four à 200 ° en tenant compte de la spécificité de votre four.
Pour ma part, j’ai préchauffé le four à 200° puis j’ai baissé le thermostat à 180° au moment de l’enfournement)
Badigeonner l’ensemble avec le jaune d’œuf battu.
Faire cuire 30 minutes sur une plaque graissée.
Retirer du four et laisser refroidir.

En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi déjà c’est fait !
Mais, comme nous sommes sages, cette brioche sera présente sur notre table le matin de Noël !

Sources : www.andenne.be
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Images : collection personnelle

L’Avent… Jour 2…

 

 Décembre, Toussaint le commande, Saint-André le voit descendre.

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Derrière la fenêtre du jour, on célèbre un mariage, le samedi 2 décembre 1826, à la mairie de Mondeville, petit bourg normand situé à quelques lieues de Caen.

Pierre Henri François Emmanuel BRIERE épouse Marie Rose Armande VASNIER.
Ils sont respectivement mes Sosa 122 & 123. Ils ont 23 et 24 ans et exercent les métiers de badestamier et de dentellière.

Leur vie de couple débute accompagnée de leurs parents et amis…
A ce moment, tous ignorent que cinq enfants naîtront de cette union, que la mariée décédera le 9 avril 1843 et que son mari lui survivra 30 ans sans se remarier pour disparaître à son tour, le 7 novembre 1873.

Et quelle surprise pour mon aïeul, s’il supposait que 188 ans plus tard, il serait l’objet d’un article dans la Revue Française de Généalogie.

 

Sources : A.D Calvados – Mondeville
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

L’Avent… Jour 1…

 

Dicton du jour : Tel Avent, tel printemps.

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Voici venu le temps de l’Avent avec ses 24 surprises…

Alors premier décembre, première découverte  :

En ce temps-là, Chevregny, petit village picard, possédait un vignoble et mon Sosa 70, Michel COCHET y était vigneron.

En ce temps-là, la vigne poussait sur des échalas et les mauvaises langues rapportaient que le vin tiré était une horrible piquette capable de faire danser les chèvres.

En ce temps-là, la vie comme le vin s’écoulait simplement, bonne ou
mauvaise.
Michel, veuf de Louise DESMARETS, épousa Marie-Elizabeth MOUSSET.
Ils eurent 5 enfants dont :
– Jean Antoine Eloy, leur second enfant, né et baptisé, le 1er décembre 1758, jour de la St-Eloi.
Son parrain fut Jean-Pierre CAPELLE et sa marraine, Marie-Claude DANEAU, lesquels ont signé l’acte.

 

Sources : A.D Aisne – Chevregny
Vignoble de Picardie – Wikipédia.org
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

L’Avent…

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Cette année, je prépare un modeste Calendrier de L’Avent où pendant 24 jours, tous nos Sosa et leurs collatéraux nés, mariés ou décédés en décembre sortiront de l’ombre pour entrer dans la lumière.

Je vous propose des historiettes, juste quelques mots pour rendre hommage à tous nos Invisibles que l’histoire a oublié.

Rendez-vous le 1er décembre !

 

Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale : Le milhassou…

Quand l’Automne, abrégeant les jours qu’elle dévore,
Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore,
Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu,
Que le bois tourbillonne et qu’il neige des feuilles,
Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles,
Comme un enfant transi qui s’approche du feu…
(Victor Hugo, Novembre…)

Oui, l’automne s’est installé… et dans la cuisine, les cucurbitacées s’invitent à nos tables.
Voilà une plante potagère magique… Une fée n’a t-elle pas transformé l’une d’elle en carrosse… D’accord, Cendrillon n’habite pas ici…
Cependant, d’un coup de cuillère en bois, je peux vous donner la recette merveilleuse du milhassou au potiron !

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Dans le Sud-Ouest et depuis le Moyen-Age, les Millas désignent une grande quantité de termes qui révèlent une multitude de recettes.
Millas vient de millet, graine utilisée avant que ne lui succède le maïs venu d’Amérique.
En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade.
Le millas est également appelé millassou, milhassou ou millasson.
Les Millas se dégustent salé ou sucré mais le terme millassou s’applique de préférence aux versions sucrées.
De nos jours, encore, on déguste ce gâteau à la clôture de la fête du cochon qui coïncide avec la récolte des potirons et autres citrouilles.

Pour 8 personnes
Préparation : 30 mn – Cuisson : 15 mn + 45 mn

500 g de chair de potiron ou de citrouille
80 g de beurre –
200 g de farine de maïs –
150 g de sucre en poudre –
5 œufs –
50 cl de lait –
5 cl de rhum ou d’armagnac (déconseillé si vous confectionnez ce gâteau pour des enfants)
zestes de 2 oranges bio râpés ou extrait de vanille
une pincée de sel

Préparer la purée de potiron en le débarrassant de la peau, graines et filandres
Couper la chair en morceaux et mettre à cuire 15 mn environ avec 20 cl d’eau
Lorsque la chair est tendre, égoutter et passer au moulin à légumes dans un grand saladier
Faire ramollir le beurre
Ajouter la farine de maïs à la purée de potiron, mélanger
Verser le sucre, le beurre ramolli, les œufs un par un, la pincée de sel
Mélanger à chaque opération
Ajouter le lait, le rhum (facultatif) et les zestes d’oranges bio ou l’extrait de vanille.
Mélanger une dernière fois
Verser la pâte dans un moule beurré
Enfourner dans le four chauffé à 180°
Cuire pendant 45 mn
Saupoudrer avec du sucre glace
Déguster tiède ou froid.

Petites variantes : Ajouter plus ou moins de sucre – Apporter d’autres parfums : Armagnac, eau de fleur d’oranger, etc… – Ajouter des pruneaux ou des raisins secs.

En prime, je vous confie un petit secret : Pour les réfractaires aux cucurbitacées, j’en connais… Voilà un moyen de leur en faire manger sans qu’ils ne s’en aperçoivent. On ne décèle pas le goût du potiron dans ce dessert.
Je vous ai prévenu, c’est magique !

En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est fait.

Sources : Wikipédia.org
Inspirée par le Petit Larousse des Saveurs des Régions de France

Images : Collection personnelle

Un esprit maléfique…


Ces derniers jours, un esprit maléfique s’est emparé des réseaux sociaux provoquant une frénésie chez les généanautes.

Cette effervescence s’est muée en une véritable chasse aux Sosa : du 666, au 1000, en passant par le 1418 et voire même celui correspondant à l’année de naissance de chacun.

Bien évidemment, je n’ai pas résisté au sifflement perfide de cet esprit et j’ai plongé dans la grand’malle aux ancêtres pour savoir si, à ce jour, tous ces Sosa étaient identifiés dans mon arbre.

Que nenni ! Mes ancêtres sont encore des fantômes, excepté le Sosa 1000…

Voici un état de mon arbre :
– Sosa 666 : en novembre dernier, j’avais déjà parler de lui, ici !
Cette branche se situe en Pologne et bien qu’ayant fait appel à un généalogiste professionnel, les archives sont lacunaires. Les recherches risquent de s’arrêter au Sosa 82.
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– Sosa 1000 : Je vous ai aussi parlé de lui, ici
Vous comprenez pourquoi je suis si fière de l’avoir trouvé.

– Sosa 1418 : Encore deux générations à remonter pour le saisir, mes recherches s’arrêtent au Sosa 354 : Thierry BERTRAND marié à Heleine BITAILLE.
Juste deux patronymes trouvés sur l’acte de mariage de leur fille, Françoise, Sosa 177 qui a épousé Jean-Claude MEREAUX, le 5 juillet 1734 à Jeantes dans l’Aisne.
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– Quant à celui correspondant à l’année de ma naissance…
Là aussi, deux générations à remonter pour la connaître puisqu’il qu’il s’agit d’une femme appartenant à mes branches maternelles.
Mes recherches s’arrêtent au Sosa 488 : Gilles BRIERE qui a épousé Marie-Anne LE SENECAL, sans autre précision.
Gilles est le père de Pierre, Sosa 244, né le 6 février 1748 à Mondeville dans le Calvados.
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En conclusion, mes recherches avancent doucement… mais surement. Je finirai bien par trouver ces Sosa…
Alors, toi… Esprit maléfique… Il est inutile de me persécuter ! Je ne vendrai pas mon âme pour les retrouver… Ah, non !

Quoique…

Source : Image Maléfique – Gifmania.fr